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Chapitre 23

Enzo est en train de dormir, collé contre moi. Comme je le lui avais proposé, on est rentré dormir chez moi après la soirée. Après sa crise de larmes, on est redescendu pour être avec les autres, et on a passé une bonne partie de notre temps avec Samy. C'était gentil de sa part, parce que comme il a vu que Enzo n'était pas très bien, il a fait en sorte de rester avec nous. Et il ne nous a même pas demandé ce qu'il s'était passé.

- Hum...

- Zozo, je dis en le caressant doucement, tu te réveilles ?

- Moui...

Je souris en le sentant déposer un petit bisou dans mon cou, et on reste un moment comme ça. D'habitude, c'est lui qui se réveille avant moi. C'est rare que ça soit l'inverse.

- T'es pas trop fatigué ?, je lui demande.

- Non, ça va... Mais j'ai faim...

- Ça ne m'étonne même plus.

Je pouffe, et me lève de mon lit pour aller m'habiller. J'enfile un jogging et un t-shirt, sous le regard de mon petit ami.

- Tu veux que je te prête des habits ?

Il hoche la tête en rougissant, et prend quelques vêtements dans mon placard. Une fois qu'il est habillé, je descends pour déjeuner, mon petit ami sur mes talons. Je suis surpris de trouver ma sœur dans la cuisine. On ne la voit presque plus à la maison, depuis quelques temps.

- C'est qui, me lance-t-elle en voyant arrivé Enzo.

- C'est mon ami.

- Ça m'étonne que tu aies d'autres amis, marmonne-t-elle, vu comment t'es sociable.

Je fais la moue, tandis que mon copain rigole.

- C'est faux, intervient-il, ton frère est super gentil. C'est le garçon le plus gentil que j'ai rencontré.

- Et le plus con, aussi. Et moche. Et pas drôle. Et pas intéressant.

- Lilou, je souffle, c'est pas sympa...

- Mais c'est vrai. M'en fiche, je vais retourner chez Lilia.

- C'est qui ?

- Ma pote.

- Tu pourrais rester à la maison aussi, au lieu de toujours aller chez des gens...

Elle ne prend même pas la peine de me répondre et file dans sa chambre. Je soupire, tandis que mon petit ami s'approche de moi pour me prendre dans ses bras. Il se colle contre mon dos et pose sa tête sur mon épaule, puis me fait un bisou.

- N'écoute pas ta sœur, murmure-t-il, moi je t'aime. T'es le plus beau, le plus mignon, le plus drôle et le plus parfait de tous les petits amis de la Terre.

Je souris, et il dépose plein de bisous sur ma joue, avant de me lâcher pour s'asseoir à table.

- Tu veux manger quoi ?, je lui demande.

- Je m'en fiche, ce que tu veux.

- D'accord... Des céréales, alors.

- T'as rien d'autre à manger ?, me dit-il en faisant la moue.

- Euh... J'ai des paquets de gâteaux.

- Et à part ça ?

- Tu peux te faire des tartines.

- Et à part ça ?

- Chut.

Il rigole, et se sert du lait pour accompagner ses céréales. Cet enfant est pire que moi. Il me fait vider les placards pour finalement prendre le premier truc que je lui ai proposé.

- Au fait, je commence, Zozo... Hier soir, tu voulais me parler d'un truc, tu te rappelles ?

- Euh...

- C'était quoi ?

Il déglutit, et se met à éviter mon regard. En plus, j'ai l'impression que ses yeux sont en train de s'humidifier. Au bout de quelques minutes, je commence à insister, ce qui le fait soupirer.

- En fait, commence-t-il, quand j'étais plus petit, mon frère m'a... Fait des trucs...

- Des trucs ?

- Oui, tu vois de quoi je parle...

Je reste silencieux, en essayant de deviner. Ce n'est pas comme s'il me donnait beaucoup d'indices. Le mot "truc" veut un peu tout et rien dire.

- Matthy, je t'aime, mais t'es bête. Il m'a fait des... Attouchements ?, il marque une pause, avant de reprendre, je ne sais pas si c'est le mot qui convient, mais bon.

- Il t'a violé...

Il se crispe, et secoue vivement la tête de gauche de droite à gauche. Elle est à deux doigts de se décrocher du reste de son corps.

- J'aime pas ce mot...

- Mais... D'accord, d'accord. Je ne savais pas...

Il hausse les épaules, et je me lève pour lui faire un câlin. Je pense qu'il en a grandement besoin. Quelle ordure, son frère... Et moi qui commençais à l'apprécier ! Non mais, à quel moment est-ce qu'il a eu envie d'abuser de son propre frère ?! Comment cette idée a juste pu lui traverser l'esprit ? Il y a vraiment des choses que je ne comprendrais jamais.

- Ne le dis à personne, s'il te plaît... Même pas à Isalis...

- Non, promis.

- Merci...

Je dépose un baiser sur son cuir chevelu, avant de me mettre à déjeuner avec lui. On mange tous les deux, et une fois qu'on a fini, on remonte dans ma chambre pour se préparer. Malheureusement, il va falloir que Enzo rentre chez lui. J'aurais aimé qu'il reste un peu plus, surtout qu'on est en vacances, mais bon...

- Tu m'accompagnes jusqu'à l'arrêt de bus ?, me demande-t-il.

- Si tu veux.

Il me sourit, et on sort de chez moi. On marche tranquillement, en discutant, main dans la main, comme d'habitude. Heureusement que l'arrêt de bus n'est pas très loin de chez moi, parce que je commence déjà à avoir mal au genou.

- Enzo ?!

On sursaute tous les deux, et on tourne en même temps la tête vers la voiture qui s'est arrêté à côté de nous.

- J-Jules, bégaye mon petit ami en me lâchant la main, mais qu'est-ce que tu fais là ?

- Et toi, lui répond son frère, qu'est-ce que tu fous ? Pourquoi tu lui tiens la main ? T'es pédé ?

Mon copain n'arrive même pas à lui répondre. À la place, il commence à trembler et se met à courir.

- Enzo !, on l'appelle en même temps.

Il ne réagit pas, et continue de courir. En plus, il court vite. Je n'arriverais jamais à le rattraper s'il ne s'arrête pas... Ce qui me rassure, c'est qu'il n'a pas pris la direction de l'arrêt de bus. Au moins, s'il reste dans le coin, je risque de lui tomber dessus par hasard.

Je commence à marcher, mais son frère me dépasse, avant de descendre de la voiture et de s'avancer vers moi.

- Toi, me lance-t-il, tu peux m'expliquer ce qu'il se passe ?

- Non, je n'ai rien à te dire. Tu ne mérites même pas que je t'adresse la parole.

- Pardon ?

Je roule des yeux, mais il me bloque le passage en se plaçant devant moi.

- Viens avec moi, me dit-il en désignant sa voiture de la tête, on va chercher mon frère.

- Pour que tu m'amènes je ne sais où et que tu me découpes en morceau ? Non merci.

- Je ne comprends plus rien là, mais vu la vitesse à laquelle tu marches, t'iras pas bien loin.

Je hausse les épaules, ce qui le fait soupirer. J'aimerais juste qu'il bouge, et qu'il me laisse aller retrouver mon petit copain.

- Bon, alors rentrez à la maison quand tu l'auras retrouvé...

Je ne lui réponds pas, mais pars chercher Enzo. Je déambule dans plusieurs rues, et je finis par lui tomber dessus. Au sens propre. Je n'avais pas vu qu'il avait étalé ses jambes, et je me suis étalé par terre.

- Aïe, je marmonne, en m'asseyant à côté de lui sur le trottoir.

- Désolé...

- C'est rien, je lui dis, et toi, ça va aller ?

- Mon frère est au courant... Je ne sais pas comment je vais faire...

Je me mords la lèvre inférieure, avant de soupirer. C'est la chose qu'il voulait à tout prix éviter...

- Si tu veux, on va aller chez toi et récupérer tes affaires.

- Récupérer mes affaires ?, répète-t-il.

- Oui. Tu peux venir vivre chez moi.

Il cligne plusieurs fois des yeux, puis hoche la tête.

- Tu vas voir, tout va bien se passer. Viens.

On se relève, et on marche jusqu'à l'arrêt de bus. J'ai vraiment mal au genou, mais bon... Heureusement qu'on n'est pas obligé de marcher jusqu'à chez lui.

- J'ai un peu peur, m'avoue mon petit copain quand on est presque arrivé chez lui.

- Ne t'inquiète pas, tout se passera bien. Je suis là.

Il pose sa tête sur mon épaule, et je caresse doucement sa hanche jusqu'à la fin du trajet. Quand on descend enfin du bus, je remarque qu'Enzo marche presque plus lentement que moi. Il ne veut vraiment pas arriver chez lui...

- Ça va aller, je lui répète, je m'occupe de tout.

- C'est facile à dire... Mais c'est l'un des derniers membres de ma famille, je ne veux pas le perdre...

- Je sais...

On finit par arriver devant sa maison, où la voiture de Jules est garée. Au moins, on sait qu'il est là. Mon petit ami prend une grande inspiration, avant d'entrer. Son frère est assis dans la cuisine, et il lève directement la tête en nous voyant arriver.

- Enfin, marmonne-t-il.

- C'est facile de rentrer en voiture, je lui réponds, un peu moins quand on est en bus.

- Je sais, c'est pas la peine d'être aussi agressif.

- Pas la peine d'être agressif ?!, je m'écrie. Je dois prendre sur moi pour ne pas m'énerver encore plus.

Enzo reste en retrait, et il garde la tête baissée. Je ne sais pas trop quoi faire. C'est à lui de parler à son frère, pas à moi... Mais vu qu'il ne prend pas la parole, je suis forcé de le faire à sa place.

- Bon, je reprends, ton frère va venir vivre chez moi.

- Quoi ?!

- Il sera bien mieux qu'ici. Au moins, il sera avec quelqu'un qui l'aime.

- Mais je l'aime, s'exclame-t-il, un air d'incompréhension sur le visage, Enzo, je t'aime ! T'es mon frère ! Tu le sais ça, non ?

- M-Même si je préfère les garçons ?, lui demande son frère avec une toute petite voix.

- Bah oui ! J'en ai rien à foutre, que tu sois pédé ! Tu restes mon petit frère !

Je me crispe en l'entendant parler, mais je ne relève pas. Au moins, il a l'air de plutôt bien prendre le coming-out surprise de son frère. Tant mieux. Mon petit ami renifle, et Jules se lève pour venir le prendre dans ses bras.

- Enzo... Pourquoi tu me l'as caché ?

- J'avais peur que tu réagisses mal...

- Je devrais peut-être y aller, j'interviens, et vous laisser...

- N-Non, me rassure mon copain, je veux que tu restes.

- Oui, insiste son frère, tu peux rester. Vous êtes ensemble, si j'ai bien compris, donc tu fais partie de la famille.

- Merci, c'est gentil...

Son frère me sourit et tend son bras vers moi, pour qu'on puisse se faire un câlin tous les trois. C'est un peu gênant, surtout qu'il sent fort le tabac, mais c'est gentil de sa part.

- Euh..., dit-il en s'écartant, ça ne vous fait rien que je vous prenne dans les bras ? Je veux dire...

- Non, soupire Enzo, ça ne nous fait rien. C'est pas parce qu'on est gay qu'on va bander parce que tu nous fais un câlin.

- Ok, soupire-t-il, tant mieux... Bon, maintenant, il faut que vous me racontiez comment vous vous êtes rencontré, mis ensemble, tout ça

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