• Chapitre 20
❤
- Coucou mon petit copain !, s'écrie Enzo.
Je souris, et le prends dans mes bras. On se fait un bisou, puis il entre chez moi. On prend un petit goûter, étant donné que c'est déjà la fin de l'après-midi. J'aurais aimé qu'il vienne avant, mais il était en train de skater avec ses amis. Du coup, j'en ai profité pour réviser.
- Matthy, commence-t-il au bout d'un moment, je voulais m'excuser. Tu sais, je n'ai pas honte d'être avec toi, pas du tout. Si j'essaye de pas trop passer de temps avec toi au lycée, c'est pour te laisser avec Isalis, soupire-t-il, je ne veux pas que tu me prennes pour un pot de colle...
- Mais je peux passer du temps avec toi et Isalis, ça ne me gêne pas. Vous êtes mes deux garçons préférés, je lui avoue.
Il rougit, et détourne le regard en souriant. On continue de manger sans parler, et dès qu'on a terminé, il attrape ma main pour qu'on monte dans ma chambre. Il ferme la porte derrière nous, et se met à fixer le bout de ses chaussettes. On dirait qu'il est gêné.
- Tu sais, finit-il par me dire, je t'aime beaucoup.
- Moi aussi.
- T'es mon petit copain à moi, rajoute-t-il, plus bas.
Il dépose un petit baiser sur le bout de mon nez, en plaçant ses mains sur mes hanches. Il se met à les caresser, alors j'enroule mes bras autour de son cou pour me rapprocher de lui.
- J'adore te faire des câlins.
- Moi aussi, je lui réponds.
- Tu ne sais pas dire autre chose ?
- Moi aussi.
Il fronce les sourcils en ouvrant grand les yeux, et sa tête me fait rire. Il sourit en me voyant rigoler, puis avance son visage vers le mien, jusqu'à ce que nos front se touchent.
- Matthy..., murmure-t-il.
Il se met à frotter son nez contre le mien, lentement, pour me faire un bisou d'esquimaux. Je resserre ma prise sur son cou, et me mords la lèvre inférieure. J'ai envie que ce moment dure éternellement.
- Tu trouve qu'on se câline trop ?, me demande-t-il, toujours à voix basse.
- Non, je dirais même qu'on ne le fait pas assez...
- C'est vrai ?
- Je passerais ma vie dans tes bras, si c'était possible. Je te l'ai dis quand on s'est mis ensemble : je crois que je suis amoureux de toi.
Un petit sourire vient se loger sur son visage, tandis qu'il redevient tout rouge. Cette couleur lui va tellement bien, c'est un truc de dingue. Le voir comme ça, tout rouge et avec un grand sourire aux lèvres, ça me rend fou.
- Tu veux me faire un bisou ?
- Évidemment.
Je penche la tête pour pouvoir l'embrasser, et il sourit encore plus contre mes lèvres. Je finis par me séparer de lui, à contre cœur, et je vais m'asseoir sur mon lit.
- Qu'est-ce que tu fais ?, s'étonne-t-il.
- Il faut que je révise un peu.
- Encore ? D'accord...
- Ça rime, je m'exclame, et ça me donne une idée. Ça te dit qu'on fasse un jeu ?
- Lequel ?
- On va parler en rime !
Il rigole, mais s'arrête en se rendant compte que je suis sérieux. Il se gratte nerveusement la nuque, et m'explique qu'il n'y arrivera jamais.
- Mais si, t'inquiète pas !
- Je te dis que non...
- Si tu tiens plus que moi, on se fera un gros gros câlin.
Je lui fais un clin d'œil, et il accepte mon jeu. Ça va être drôle !
- Bon, je râle, tu viens ou t'attends demain ?
- Euh non, j'arrive..., il marque une pause, et réfléchis pendant quelques secondes en fronçant les sourcils, parce qu'il faut que je... Vive ?
- C'est bien dit, mon kiki.
- T'aurais pu dire mon joli, marmonne-t-il, au lieu de parler de ton zizi.
Je rigole, et on commence à travailler. Enfin, je travaille, tandis qu'il ne fait que feuilleter ses cahiers.
- T'es sûr que tu veux réviser, mon bébé ? J'aurais préféré qu'on puisse se câliner...
- Attends, on continue encore un moment.
- Mais pourquoi ! Tu ne m'aimes pas ?
- Bien sûr que si, mais j'ai envie d'avoir une bonne note !
- J'ai gagné, t'as pas rimé.
J'ouvre la bouche pour rétorquer, mais je n'ai aucune rime qui me vienne à l'esprit. Mince, et dire que c'est moi qui ai proposé ce jeu...
- Je vais avoir un câlin, chantonne-t-il, je vais avoir un câlin ! Un gros gros câlin !
Je commence à rire, alors qu'il se met debout sur mon lit pour danser, tout en continuant sa chanson. J'adore quand il fait le gamin, comme là.
- C'est pas juste, je me plains, il n'y a pas de rime en "ote" !
- Bah si : botte, rote, crotte...
Je fais la moue en croisant les bras, et il se laisse tomber en tailleurs devant moi. Il m'attrape les mains et se met à les caresser doucement. Je révise pendant encore un moment, tandis qu'il continue ses mouvements. Il finit par se déplacer, pour me masser les épaules. Je pousse un petit soupir de satisfaction. Il est plutôt doué, pour les massages.
- T'as pas de la crème pour le corps ?, me demande-t-il.
- Si, il y en a dans la salle de bain. Pourquoi ?
- Je peux la prendre ?
Je hoche la tête, et il part la chercher en m'ordonnant de me déshabiller. Je fais ce qu'il me dit, et range mes affaires de cours. Quand il revient dans ma chambre, il ouvre légèrement la bouche en rougissant, encore une fois.
- M-Mais, bégaye-t-il, t'aurais pu garder ton caleçon...
- Bah tu m'as dis de me déshabiller, donc je me suis déshabillé.
- Couche toi, je vais te faire un truc. Ça va te détendre.
On se sourit, et je m'allonge sur le ventre. Enzo s'asseoit à côté de moi, à ma gauche, et il commence à me masser le bras. Il remonte vers mon épaule, puis il se déplace pour faire le côté droit.
- Je peux me mettre sur toi, pour faire ton dos ?
- Si tu veux.
Il s'asseoit timidement sur mes fesses, et il déplace ses mains dans mon dos tout en lenteur. La crème rend ses mouvements plus fluides, et plus doux. Je suis tellement bien que j'ai l'impression que je vais m'endormir.
- T'es trop fort, je marmonne.
- Tu veux que je fasse l'autre côté ?
- Oui.
Je me retourne, et il s'asseoit sur le haut de mes cuisses. Il regarde mon sexe pendant quelques secondes, avant de cligner plusieurs fois des yeux et de me masser les pectoraux. Je le regarde faire en souriant, parce qu'il n'a pas perdu sa couleur. Ses joues sont toujours aussi rouges que lorsqu'il est entré dans ma chambre.
- On bande tous les deux, je remarque.
- Je sais...
- Je crois que je vais me branler quand je serais sous la douche.
- Tout seul ?, s'étonne-t-il.
- Tu veux qu'on le fasse ensemble ?
Il me regarde sans répondre, avant de se mordre la lèvre inférieure.
- J'en ai envie, mais j'ai un peu peur...
- Écoute, on commence, et si jamais tu changes d'avis, on arrête. Ok ?
Il hoche vivement la tête, et je m'empresse de lui enlever son t-shirt. Je parcours son torse des yeux, et il se penche vers moi pour m'embrasser. Une de mes mains vient se placer derrière sa nuque pour approfondir notre baiser, tandis que l'autre se dépêche de lui enlever ses derniers vêtements.
Il se lève pour les retirer lui même, puis se rasseoit sur le haut de mes cuisses. Je l'attire contre moi, et nos deux sexes se touchent. Ça le surprend, car il sursaute. Sauf qu'en sursautant, il s'est frotté contre moi, ce qui nous fait rire. Il reprend son air sérieux, et me redonne un léger coup de bassin.
- C'est excitant, je murmure, continue.
Il obéit, et commence lentement à se frotter contre moi. Je pose mes mains sur ses hanches pour accentuer ses mouvements. Au bout de plusieurs frottements, je me rends compte qu'il se retenait de respirer.
- Eh, je lui dis, ça m'arrangerait si tu pouvais éviter de mourir.
- C-C'est que j'apprécie le moment...
- Moi, je ne l'apprécie pas : je l'adore.
Il sourit, et m'embrasse amoureusement, tout en continuant ses mouvements. Je ne vais plus tenir très longtemps. Je n'aurais jamais imaginé que se frotter contre quelqu'un pouvait être si agréable.
- Matthy..., murmure-t-il, avant que mes lèvres ne se recollent aux siennes.
Il n'a pas le temps de rajouter un mot que son corps se crispe, et qu'il éjacule en gémissant. Comme on s'embrassait, il s'est mis à mordre ma lèvre inférieure, ce qui m'excite encore plus. Il continue de se frotter pendant quelques secondes, et je finis par jouir sur mon ventre, mélangeant nos semences.
- Matthy, répète-t-il en haletant, j'ai trouvé ça trop bien.
- Moi aussi... Je crois que c'était la plus belle jouissance de ma vie.
- Pareil !, s'exclame-t-il en pouffant.
Je l'embrasse encore une fois, avant de me lever et de passer la tête dans le couloir.
- Il n'y a personne... Je fonce à la douche et je reviens.
Il rigole, tandis que je me dépêche d'aller dans la salle de bain. Je n'ai pas envie que les liquides que j'ai sur le ventre ne sèchent. Berk. Une fois que je suis propre, je retourne dans ma chambre pour que mon petit ami puisse se doucher à son tour. Pendant qu'il se lave, je décide d'envoyer un message à ma sœur. Elle est encore sortie, sauf que ça fait deux jours qu'elle n'est pas rentrée à la maison, et ça commence un peu à m'inquiéter. Elle m'a envoyé une photo d'elle hier soir, pour me montrer que tout allait bien, mais je préférerais qu'elle rentre. Elle ne va quand même pas passer toute sa vie chez son amie.
Moi: S'il te plaît, rentre à la maison...
Moi: Tu y retourneras le weekend prochain si tu veux.
Lili♡: Aucune liberté.
Lili♡: Je te préviens, je rentrerai demain, pas aujourd'hui.
Moi: Merci... ♡
Lili♡: Tu me saoules.
Je soupire, mais Enzo se jette sur mon lit et me fait un câlin. On peut dire qu'il arrive au bon moment, étant donné que j'allais commencer à déprimer.
- Matthy, t'inquiète pas, tu vas réussir toutes tes épreuves. Je crois en toi.
- Hein ? De quoi tu parles ?
- Bah, du bac... C'est pas pour ça que tu stresses ?
Je l'embrasse en souriant. Il est totalement à côté de la plaque, mais c'est trop mignon. Il passe sa langue sur mes lèvres, et je la laisse entrer, comme la dernière fois. C'est toujours aussi bizarre, mais on commence à s'y habituer.
- Au fait, me dit-il en interrompant notre baiser, j'ai pris une décision.
- Laquelle ?
- Je vais travailler encore plus cette année, pour pouvoir m'inscrire dans une école. Je veux devenir infirmier.
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