The night we met
Tout était aussi silencieux que quand Kirishima était sortie en trombe de la pièce. Seul Shoto arborait un petit sourire en coin. Il aimait voir le blond sur ses genoux, la douleur clairement visible sur son visage il y prenait goût plutôt rapidement.
Soudain un reniflement se fit entendre, et tous les visages se tournèrent dans la direction d'Izuku. Des larmes s'échappaient de ses grand yeux habituellement si innocents. Shoto fit un pas dans sa direction, mais le symbole de la paix recula.
Il n'en faut pas plus à Katsuki pour se remettre debout, son regard ne quittant pas le bicolore. Il sentait une colère sourde couler dans ses veines, comme si un feu s'emparait de son corps. Il n'attendit pas plus et fonça sur Todoroki, lui assignant une coup de poing en pleine mâchoire.
«- Celui-là c'est pour avoir fait pleurer Deku !»
Un autre coup fut asséné, cette fois en plein dans le plexus, et le héro bleu et rouge eut le souffle coupé.
«- Et celui-ci c'est pour avoir fait pleurer Eijirou.»
Todoroki darda son regard dans les orbes rouges sang et lui adressa un sourire provocateur, puis se jeta sur lui. Les deux héros se défoulèrent un long moment l'un sur l'autre. Ils étaient tous les deux amochés, quand une tâche verte entra dans leurs visons.
Midoriya se tenait au milieu, les empêchant de s'entre-tuer. Il était lui même confus, et ses larmes ne s'étaient pas arrêtées, mais voir son compagnon et son meilleur ami se battre lui retournait l'estomac. De plus il ne pouvait qu'imaginer le mental breakdown que devait vivre Kirishima.
«- Stop ! Arrêtez d'agir comme des enfants ! Shoto, nous reparlerons de ça tout à l'heure, quant à toi Kacchan, va retrouver Kirishima et expliques-toi avec lui avant de le perdre une fois pour toute.»
Le blond hocha la tête et allait quitter la salle, mais une main sur sa poitrine le retint, il baissa son regard, et tomba sur Ochako. Elle avait le rouge aux joues, signe d'un contentement assez apprécié, une main sur son ventre, le carresant doucement. D'un seul regard, il sut qu'elle jubilait, et espérait plus que tout une chose qu'elle ne pouvait avoir.
«- Écoutes-moi s'il te plaît. Ne vas pas le rejoindre, nous pourrions réessayer ensemble. Tu sais que je ne réagirais jamais aussi mal que ce qu'il peut le faire.
- Uraraka, c'est pas le moment, parler avec toi de notre enfant était agréable, mais là je dois retenir mon fiancé.
- Nous pourrions être une famille, toi, moi, Asai et notre enfant.»
Katsuki soupira d'agacement, et se pinça l'arrête du nez, il l'a repoussa le plus gentiment possible, au vue de sa grossesse, et sortit de la maison.
Le rouge lui faisait dos, et soudain toute sa confiance sembla partir en fumée. Il n'était pas prêt à perdre Eijirou, ni même à lui faire face après l'avoir autant blessé.
Les larmes continuaient de couler le long du doux visage de Kirishima alors que Denki essayait tant bien que mal de le consoler. Le rouge ne comprenait pas vraiment ce qu'il venait de se passer, son corps avait agi sans son consentement, et l'alcool présent dans son sang ne l'aidait pas à éclaircir ses pensées. Il sentit une douce pression sur son épaule. Le contact avait été bref, comme si la personne demandant son attention avait été brûlé.
Il se retourna et tomba sur le visage dévasté de Bakugou. Il allait l'insulter et lui dire de le lâcher mais ce dernier semblait si misérable, que le héro de la soirée sentit son coeur se fissurer. Il regarda la bouche du père de ses enfants trembler alors qu'il s'apprêtait certainement à parler, mais son taxi arriva. Le rouge hésita brièvement, son regard divaguant entre le véhicule jaune et l'homme tremblant en face de lui. À cet instant Katsuki semblait si fragile.
«- Ne monte pas dans ce taxi, s'il te plaît Eiji'. »
Son vis à vis tenta une nouvelle approche et cette fois lui attrapa la main, y glissant leur bagues de fiançailles. Le rouge soupira, il ne pardonnait pas son amant, loin de là, mais il avait besoin d'explications, Ils avaient tous deux besoins d'une longue discution.
«- Tu conduis jusqu'à la maison, tu as moins bu que moi.»
Katsuki releva subitement la tête, plongeant son regard dans les orbes rubis de l'amour de sa vie. Il savait qu'il avait merdé, mais il espérait bien se rattraper. Sa main toujours dans la chaleur de celle d'Eijirou, il le guida jusqu'à leur voiture.
Le silence dans la voiture était pesant, comme asphyxiant. Le rouge gardait fermement le visage tourné en direction de la fenêtre, alors que Bakugou était concentré sur la route. Il ne savait pas par où commencer, mais décida de ne pas trop y réfléchir.
«- Je me suis battue avec half'n'half ...
- Pourtant en voyant les vidéo et les différentes photos que tu lui a envoyé, vous aviez l'air de plutôt bien vous entendre.»
Ses mots restèrent coincés dans sa gorge, comment pouvait-il répondre à ça ? De plus le ton de son amant était si agressif. Il décida de ne rien dire pour le moment, mais celà ne fut pas au goût d'Eijirou, qui commença enfin à s'exprimer alors qu'ils venaient d'entrer dans la maison.
«- Tu te fous de moi j'espère !? Tu ne parles pas ! Je ne mérite ou ne vaut même pas une explication !
- C'est pas ça Ei' ...
- Ne m'appelles pas comme ça, tu en as aucunement le droit. Tu m'as humilié Bakugou ! Encore une fois tu t'es servis de moi, et pourquoi cette fois hein ? Qu'ai-je fais pour mériter ça ? »
Le plus jeune se mit à sangloter de manière incontrôlable, alors que ses joues étaient de nouveaux inondés de larmes, retraçant le chemin salé qu'avait emprunté leurs prédécesseurs.
Il regardait l'homme en face de lui, cet homme qu'il aimait depuis qu'il avait 15 ans, et qui n'avait jamais cessé de le blesser. Ses yeux se fermèrent tous seuls, alors que son corps lâchait prise, et qu'il s'effondrait sur le sol.
Bien-sûr son amant fut rapide et le rattrapa, se laissant glisser sur le parquet de leur entrée alors qu'il le gardait précieusement contre sa poitrine. Il se fit bercer, et de doux baisers furent posés sur son visage, un "désolé" murmuré entre chaque touché aussi léger qu'une plume.
«- Je ne voulais pas te blesser Love, au contraire, je voulais simplement le rendre jaloux avec notre bonheur. Montrer à Todoroki combien je t'aime, et lui rappeler que je suis ton âme-soeur, et qu'il n'était rien qu'un remplaçant en attendant que je viennes reprendre ma place à tes côtés. »
Kirishima serra ses poings sur le tissus de la chemise contre laquelle il était pressé. Il ne pouvait toujours pas contrôler ses pleurs, mais de douces lèvres sur les siennes l'aidèrent à se calmer. Il se laissa faire, et fut gentiment soulevé et emmené au lit. Il continua à se serrer contre cette poitrine si chaude, appréciant le coeur battant sous sa paume.
Katsuki se faufila sous la couette, le récupérant contre lui et lui caressant tendrement les cheveux. Il était rassuré de ne pas avoir perdu son rouge. Il ne pouvait pas se le permettre, l'homme dans ses bras était la seule chose qui le gardait sain. Il murmura doucement les paroles d'une chanson connue, essayant de transmettre tout son amour par sa voix.
«- When the night was full of terror
Quand la nuit était emplie de terreur
And your eyes were filled with tears
Et que tes yeux étaient remplis de larmes
When you had not touched me yet
Quand tu ne m'avais pas encore touché
Oh take me back to the night we met
Oh ramène-moi à la nuit où l'on s'est rencontrés
I had all and then most of you, some and now none of you
Je t'avais entièrement puis en partie,
un petit peu et maintenant je n'ai plus rien de toi
Take me back to the night we met
Ramène-moi à la nuit où l'on s'est rencontrés
I don't know what I'm supposed to do, haunted by the ghost of you
Je ne sais pas ce que je suis censé faire, hanté par ton fantôme
Oh take me back to the night we met
Oh ramène-moi à la nuit où l'on s'est rencontrés.»
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Hey ici Matt ! J'ai deux questions :
Premièrement, est-ce que vous trouvez que ma façon d'écrire manque d'émotion, c'est la question que je me pose actuellement, car je doute de mon écriture.
Deuxièmement, vous auriez pas des histoires à me proposer ? Que ce soit en Anglais ou en Français, tant que c'est du Kiribaku' je suis preneuse !
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