Les kilomètres défilaient à une vitesse folle, et la moto vrombissait inlassablement. Katsuki slalomait entre les différentes voitures, il était prit en chasse et essayer de semer ses traqueurs. Il arriva dans le centre de Tokyo, et accéléra encore pour arriver devant ses bureaux sans se faire rattraper par la presse. Il se gara en dérapant, laissant sa moto à la vue de tous, de toute façon les vigiles à l'entrée veilleraient dessus. Il entra dans l'immeuble et se dirigea sans attendre vers l'ascenseur. Dans la cage de fer, son pieds tapa à plusieurs reprises contre le sol, montrant son agacement.

Les portes automatique s'ouvrirent et le blond ouvrit la porte de son appartement, la première chose qui le frappa fut le couffin et les différents habits présent dans le salon, les bout de tissus étaient tous de taille nourrisson. L'explosif passa outre, et se dirigea vers sa chambre, Uraraka s'y trouvait, assise face à une grande coiffeuse.  La jeune fille se leva et vint le voir avec un sourire, Bakugou fronça les sourcils, s'apprêtant à parler mais elle le coupa de ses lèvres sur le siennes. Le baiser avait été très rapide, et quand elle se recula, elle sembla resplendir.

- Je suis enceinte Katsuki ! On a réussit !

Le cendré resta sans rien dire, sans bouger. Ce n'était pas possible, et pourtant il sentit une petite vague de bonheur, très vite remplacée par de la culpabilité. Il se prit la tête entre les mains, s'asseyant sur le lit. Il ne réalisait pas, ça ne pouvait pas être vrai. Il regarda la brune en face de lui, puis son ventre. Il ne voulait pas de cet enfant, la vie qu'il avait avec Eijirou, et la joie que le rouge, les jumeaux et Asai Il
Il lui apportaient tous les jours le comblait amplement.

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Takuma et Kazuma était caché dans le grenier, pleurant silencieusement. Leurs père leur vaut demandé de monter se cacher dans un des coffre du grenier au plus vite. Les enfants n'avaient pas bien comprit mais en voyant le rouge si paniqué, ils avaient juste obéis. Maintenant ils étaient dans le noir, se tenant la main pour se donner du courage, écoutant les bruits qui venaient de l'étage du dessous.

Kirishima de son côté était pétrifié, il regardait sans réagir l'homme se trouvant à quelques pas de lui dans la cuisine. Le choc lui avait fait durcir son corps, mais il n'arrivait pas à bouger. Il remercia le ciel qu'Asai passe le week-end chez un ami et qu'il ait remarqué qu'un intru tentait de forcer la porte arrière de la maison pour ordonner aux jumeaux d'aller se cacher.

L'homme bougea et fit un pas en avant alors qu'Eijirou en faisait un arrière. Il ne s'attendait absolument pas à ce que son ex le retrouve, et il pensait qu'avec le nombre de camions de paparazis se trouvant devant le portail, aucuns inconnus auraient put s'infiltrer chez lui. Il recula encore, butant contre le mur, et il pria silencieusement pour que son ex ne trouve pas les enfants et que Bakugou rentre vite.

«- Et bien Eijirou tu n'es pas heureux de me voir ? Pourtant je suis ton petit-Ami, à ce que je saches nous n'avons pas rompus. »

La voix était froide, et elle fit méchamment frissonner. Le sourire qu'abordait son vis à vis était sournois et malade, comme si l'homme avait perdu la raison. L'instinct du rouge lui hurler de prendre ses enfants et de fuir, mais il n'eut pas le temps d'esquisser un geste qu'une sourde douleur lui frappa l'estomac. L'intru venait de lui mettre un coup de poing et la force avait perforer sa carapace.

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Bakugou était toujours assis sur son lit, il n'avait pas ouvert la bouche depuis l'annonce de la jeune femme, ne sachant simplement pas comment réagir. Elle vint le voir et l'embrassa délicatement, toujours abasourdi le blond ne dit rien. Soudain, alors au' Ochaco continuait de l'embrasser et s'était assis sur ses cuisses, Katsuki revint à lui, repoussant la brune. Elle le regarda avec les larmes aux yeux, mais très vite les larmes de transformèrent en haine.

«- Que veux-tu de plus Katsuki ? Réfléchis un peu ! Tu ne vas pas gâcher 15 ans de relation, ta carrière de héros, et tout ce que tu as accompli pour un homme qui ne sait rien faire à part se faire engrosser.

- Un conseil Uraraka, fermes ta gueule avant que je m'énerve.

- Je suis réaliste ! Nous allons avoir un bébé, fonder une famille ! C'est parfait pour ta carrière de N°1.

- Tu vas avorter.

- Quoi ?

- Tu m'as très bien entendu. Tu vas avorter, ou alors l'élever seul, car je n'ai jamais été d'accord pour avoir un enfant avec toi. Maintenant tu as deux jours pour dégager tes affaires de chez moi ou je vais faire un carnage.

- C'est aussi chez moi !

- L'immeuble est à mon nom seul, et nous ne sommes pas mariés donc tu as intérêt à te tirer rapidement.»

Ochaco le regarda choquée. Elle ne comptait pas avorter, ça fait cinq ans qu'elle voulait cet enfant, et elle espérait que la nouvelle ferait revenir le cendré. Seulement ce dernier semblait totalement dévoué à Kirishima, cela énerva la future maman. La brune sortit de l'appartement puis de l'immeuble, s'exposant au paparazzi. Les larmes coulèrent sur ses joues alors qu'elle s'exprimait au grand public.

«- Je viens aujourd'hui m'exprimer pour vous apprendre que je suis enceinte ! Je sais que cette nouvelle est extraordinaire mais avant de nous féliciter j'aimerais vous apprendre que Ground Zéro et moi-même ne sommes plus ensemble. Je vous en avez déjà parlé mais le héros si adulait par la population est en réalité gay. Il y a 8 ans, il m'a trompé et a eut des jumeaux avec l'ancien Héros Red Riot. C'est pour cela que ce dernier a d'ailleurs arrêté d'être un héros. Aujourd'hui Ground Zéro me demande d'avorter, de tuer notre enfant, pour pouvoir aller vivre son amour indigne et sal avec un homme. Peut-on vraiment appeler ça un héros ? »

Bakugou regardait l'écran diffuser le discours de son ex en direct. Il se passa une main sur le visage et descendit rapidement. Il ne fit pas attention aux flashs et aux questions quand il descendit. Il enfourcha directement sa moto, et roula vers sa demeure avec Eijirou, ne sachant rien de la situation critique du rouge a ce moment.