Sentir ton pouls
Bakugou entra dans la maison en soupirant. Les journalistes à l'entrée de sa demeure l'avait retenu pendant une demi-heure, et la seule chose dont il avait actuellement envie était d'un café et de se caler sur le canapé avec Eijirou alors que les jumeaux jouaient dans le salon. Il se rappela qu'il devait aussi aller chercher Asai le lendemain, il était vraiment heureux dans sa vie actuelle. Il comptait proposer à Kirishima de déposer le jumeaux chez sa mère, qui avait été mit au courant parallèlement à la situation, pour pouvoir passer la soirée ensemble.
Il passa la porte d'entrée mais se figea, quelque chose n'allait pas. La maison était complètement silencieuse, et il faisait froid, comme si un courant d'air se baladait librement dans les pièces. Le blond resta sur ses gardes et avança vers le salon, dans lequel il n'y avait toujours aucunes traces de son amant ou de ses enfants. Le stresse monta en lui, et si Eijirou avait vu les informations et qu'il avait décidé de repartir. Bakugou secoua la tête, le rouge ne pouvait pas faire ça, pas après autant d'années à souffrir l'un et l'autre de leur non-présence. Il prit son courage et ouvrit la bouche, appelant le rouge et ses enfants.
« - Eijirou ? Takuma ? Kazuma ? Vous êtes où ?»
Il entendit des bruits sourds à l'étages, puis de petits pas dans l'escalier. Il se dirigea vers les marchés et vit les jumeaux courir vers lui et se jeter dans ses bras. Les enfants pleurer à chaudes larmes, cacher contre le torse de leur père. Comprenant rapidement que quelque chose n'allait pas, il les porta et se dirigea sur le canapé, le gardant contre lui alors qu'il s'asseyait. Il passa ses mains dans leurs cheveux, essayant de les rassurer alors qu'une peur pour Eijirou commencer à grandir en lui.
Cependant il devait resté concentré sur les deux têtes blondes contre lui, et s'assurer qu'ils n'avaient rien avant d'essayer de trouver l'ancien héros de pierre. En effet les deux adultes en avaient longuement parlé et s'étaient mis d'accord sur le fait que les enfants devaient toujours passer en premier, qu'importe les problèmes ou les situations. Actuellement cela fendait le cœur du cendré de ne pas avoir le rouge avec lui. Après encore quelques minutes de patouilles et de réconfort, il s'adressa à Takuma. Il connaissait le caractère de ses enfants, et Kazuma qui était bien plus sensible et timide n'aurait pas put lui expliquer la situation.
««- Taku' qu'est-ce qu'il s'est passé ? Pourquoi Papa n'est pas là et pourquoi vous pleurez ?
- Je sais pas se qu'il s'est passé ! Il y a quelqu'un qui a essayé de rentrer par la porte arrière donc papa nous a demandé de nous caché dans le grenier et c'est ce qu'on a fait ... puis ... puis ... »
Le petit s'était remis à pleurer à chaudes larmes, ne pouvant finir. Son frère vint le prendre dans ses bras, et regarda son père droit dans les yeux, ce qui surprit l'explosif. Il avait tendance à plus protéger Kazuma que Takuma à cause de son caractère, mais la flamme qui brillait dans ses yeux a ce moment là lui rappelait le regard de Kirishima pendant l'incident de Kamino.
«- Une fois qu'on était caché on a étendu des drôles de bruits en bas, et papa qui pleurait. Puis y'a plus eut de bruits.
- D'accord, maintenant je veux que vous montiez dans vos chambres et que vous vous calmez, pendant que moi je cherche papa.»
Les enfants hochèrent la tête, et essuyèrent leurs larmes. Bakugou le regarda monter avant de se prendre la tête entre les mains. Il était extrêmement stressait, et c'est un sentiment qu'il n'avait pas ressentit depuis le lycée. Il finit par se lever et fit le tour de la maison, mais il ne trouva rien. Il s'arrêta dans la cuisine, espérant qu'un verre d'eau puisse calmer ses tremblements. C'est à ce moment là qu'il remarqua que la porte qui menait à la cave était entrouverte, il se rua dessus et descendit les marches dans le noir.
La vision qui s'offrit à lui quand il alluma la petite lumière lui donna envie de vomir. Kirishima était au milieu de la cave, à genoux,enchaîné et inconscient. Son corps tenait droit grâce à des chaînes reliées au plafond et torse était blessé par ce qui semblaient être des traces de brûlures et plusieurs larges entailles. Katsuki s'agenouilla au côté de son amant, détachant avec prudence ses poignets. Une fois que les chaînes furent retiré, le rouge ne put supporter son propre poids et tomba en avant.
Il rattrapa le rouge, et le serra contre lui avec précaution. L'ancien américain entrouvrit les yeux et regarda son amant, il dut concentrer le peu de forcer qu'il lui rester pour garder les yeux ouverts et prononcer une simple phrase. Son état était grave, il avait perdu beaucoup de sang et son corps tremblait de froid.
«- Katsuki ? Tu dois protéger les enfants ...
- Ne parles pas, je vais tout arranger ne t'inquiètes pas. J'ai juste besoin que tu restes avec moi et que tu gardes les yeux bien ouverts.»
Le cendré caressa la joue de son amant avant de le soulever et de remonter vers le salon. Très vite il attrapa son portable, appelant une ambulance, tout en continuant de parler à Eijirou pour le garder éveillé. Une fois qu'il eut appelé les secours, il se rapprocha du corps de l'amour de sa vie et commença à appliquer les premiers soins. Il fut faire plusieurs points de compression pour arrêter les plaies, dont un sur le poignet gauche du rouge.
Cette blessure la inquiétait énormément Katsuki car son amant se vidait littéralement de son sang. Soudain le corps de Kirishima sembla se détendre, et sa poitrine ne plus bouger. L'explosif paniqua alors qu'il cherchait un pouls qui s'avérait inexistant chez l'amour de sa vie. Il commença un massage cardiaque et un bouche à bouche, essayant de faire repartir son cœur. Il continua pendant plusieurs minutes, mais rien n'y faisait, il ne sentait pas le pouls de l'homme à côté de lui. Assez vite l'ambulance arriva et emmena Kirishima, priant Bakugou de les rejoindre après avoir confié les enfants à une personne de confiance.
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