Le jeune homme attendait, seul dans la grande gare. Il espérait voir un signe quelconque qui lui expliquerait comment faire ou quoi faire. Mais rien ne venait, alors il se leva et partit acheter un billet, le premier qui venait. Il regarda la destination et sourit doucement, le destin ne voulait décidément pas le laisser tranquille, la destination du train était Esuha, cette ville lui tenait à cœur car il y avait la toute première agence de Fatgum, mais C'était aussi l'une des ville favorite de Bakugou, il adorait venir y patrouiller.

Le rouge soupira et se dit que de toute façon le blond ne le chercherait pas. Après une quinzaine de minutes d'attente, il monta dans le train. Il n'avait rien prit, et l'aissait toute sa vie derrière lui, mais avec sa carrière de héros et l'argent qu'il avait put mettre de côté, il pouvait se permettre de reprendre sa vie à zéro. De plus il appèlerait Fatgum pour lui demander une place dans les bureaux de l'agence, plutôt que sur le terrain.

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A l'hôtel, un silence de plomb résonnait dans la pièce, tous les visages étaient tournés vers Denki. Celui-ci abordait un air déterminé et sévère. Soudain une explosion retentit, et Bakugou se décida à parler, enfin plutôt à hurler.

«- Comment ça il est partit !? Arrête de te foutre de ma gueule !

- Bakugou je pense que toi et moi savons qu'il vaut que tu te la ferme là.

- Écoute Kaminari, il faut que tu me dises où il est, je dois aller le voir.

- Ai-je l'air si con que ça ?  Vous pensez vraiment que je ne suis au courant de rien ?

- De quoi tu parles ?

- Du fait que tu trompes Kirishima avec Deku ici présent depuis des années, et que toi Bakugou, tu l'as laissé seul après l'avoir mit enceint ! »

Le blond avait hurlé, et des éclairs avait élu domicile tout autours de son corps. Comme si son énervement était représenté par son Alter. Les deux fautifs se regardaient en chien de faïence, prêt à se battre. Après avoir lâché sa bombe, le blond décida qu'il valait mieux que tout le monde rentre chez lui. Après ce week-end mouvementé, il n'avait qu'une hâte, retrouvé sa futur femme.

Alors que tout le monde avait quitté la pièce, le bicolore et le cendré n'avaient pas bougé, ils s'incendiaient toujours par le regard. Finalement ce fut Katsuki qui éclata de rire, un rire amère, et déçu.

«- Tu vois je n'aurais jamais crus que tu serais assez con pour le tromper.

- C'est toi qui parle ? Je te rappelle que la première personne a l'avoir brisé c'est toi.

- J'ai mes raisons, et une amourette de jeunesse ne peut pas être comparé à une relation de sept ans.

- Votre histoire est tellement du passé que tu as couché avec lui. Tu étais au courant qu'il pouvait porter un enfant ?

- Je l'ai appris après, il était éméché, et il a oublié de me le préciser. »

La pression retomba, les deux hommes comprenaient seulement la situation dans laquelle ils étaient.

«- Tu veux voir l'enfant ? »

La question de Todoroki fit sursauter Bakugou, il avait dit au rouge qu'il ne voulait rien avoir à faire avec cet enfants, mais d'un autre côté, il avait envie de le voir grandir, et de lui apprendre la vie. Après tout cet enfant était le fruit de leurs amours avec Eijirou. A cette pensée, il imagina un petit blond aux yeux rouge et aux dents pointues, avec des cheveux chaotiques. Un sourire vint fleurir sur ses lèvres, mais il n'eut pas le temps de répondre à la question que le fils D'endeavor le coupait dans sa réflexion.

«- Si jamais tu acceptes de ne jamais interférer dans sa vie, je m'arrangerais pour qu'Ochako n'en sache rien.»

Le blond sentit son cœur se briser, mais accepta, préférant sauvegarder sa réputation.