New dreams
Quelques semaines étaient passées depuis l'annonce du mariage, et il ne restait plus que deux semaines avant l'heureux événement, mais Kirishima n'était en rien rassuré. Lui et Sero avait décidé d'emmener le futur marié et les anciens de Yuei dans un hôtel casino, ils s'étaient bien renseignés et l'hôtel faisait aussi source thermale.
Au moment où il pensait à tout ça, il était assis sur le canapé du salon, son téléphone portable à la main. Il avait appelé tout les invités sauf un, ce dernier était plus compliqué que les autres car c'était Bakugo. Eijiro avait demandé à Hanta si il ne pouvait pas le faire, mais Le Brun était en mission depuis un petit mois, et rentrait tout juste pour le fameux week-end entre homme.
Kirishima soupira un grand coup, attrapa son kit main libre et composa le dernier numéro qu'il connaissait pour joindre le blond. C'était celui qu'il avait au lycée et le rouge le connaissait toujours par cœur malgré les années. Les bips typiques de la sonnerie se firent entendre, et Red Riot retint sa respiration. Une boule s'était logé dans son estomac et tout son corps s'était tendue. Il n'avait pas envie que Katsuki décroche, préférant laisser un message vocal, mais une partie de lui voulait que entendre la voix de son premier amour, et il était curieux de savoir comment était la vie de l'explosif Ground Zéro. Alors qu'il pensait tomber sur la messagerie, la personne décrocha juste à temps.
- Allo ? C'est qui ?
Il fallut quelques secondes à Kirishima avant de répondre. Il avait reconnu la voix virile et grave de son ancien amant. La boule dans son ventre se dénoua et sembla laisser place à une nuée de papillon qui voleraient doucement.
- Salut Bakugo, c'est Kirishima, je t'embête pas trop ?
- Non, j'étais seul à la maison, que me vaut ton appel ?
- C'est par rapport à l'enterrement de vie de garçon de Denki.
Alors qu'il s'apprêtait à donner le lieu et la date où ils devaient tous se retrouver, il entendit des clefs dans la serrure de son appartement. Il se retourna et vit Todoroki rentrer en tenue de héros, il se tourna vers lui et le salua d'un baiser. Le bicolore lui fit ensuite un baiser sur le front avant d'aller se doucher. Le rouge eut un sourire mais se reprit en entendant un grognement dans ses écouteurs.
- Désolé Bakugo, Shoto vient juste de rentrer. Donc je te disais, on se retrouve tous devant Yuei le week-end prochain à 9h30.
- On va faire quoi ? Et y'aura qui ?
- Et bien il y aura tous les garçons de la A, et on va se retrouver dans un hôtel casino, qui fait aussi ... ah j'ai plus le mot en japonais ... attend je cherche ... putain je trouve pas.
- C'est quoi le mot en anglais ?
- Thermal source
- Le mot que tu cherche c'est Onsen. Mais je savais pas qu'il pouvait y avoir un Onsen et un casino au même endroit.
- Que veux-tu les américains gagnent du terrain. Bon maintenant que tu sais tout ça, j'vais pouvoir te laisser ! Bye Bakugo.
Il allait raccrocher quand Shoto sortit de la salle de bain et l'attrapa par les hanches, le plaquant contre lui, et lui embrassant le cou. Il n'avait pas eut le temps de raccrocher et il espérait que le blond le ferait pour lui. Son amant se laissa tomber sur le canapé et l'amena à s'asseoir à califourchon sur ses genoux.
- Pourquoi tu as tes écouteurs sunny ?
- J'écoutais de l'asmr avant que tu arrives.
Il s'en voulut immédiatement de lui mentir, mais quand il avait du accepter d'appeler tout ses anciens camarades, Shoto n'avait pas semblé être réjoui, et il avait beaucoup insisté pour qu'il se désiste. Le seul moyen de le faire accepter avait été de lui promettre de ne pas appeler Bakugo.
Eijiro entendit le blond ricaner dans ses écouteurs et il rougit subitement, son rire était toujours aussi beau. Grave, rauque, viril, une impression de férocité et de domination s'en dégageait, et tout cela donna des frissons à Kirishima, il nota même qu'avec un simple rire de son ancien amant, sa libido montait en flèche. Il attrapa son téléphone en cachant l'écran à Shoto, raccrocha et balança son portable à l'autre bout de la pièce.
Il reporta son attention sur le bicolore et l'embrassa passionnément, ne voulant pas laisser un vieux fantasme ruiner sa vie si parfaite. Todoroki le regarda en souriant et lui caressa la joue avant de lui murmurer qu'il l'aimait.
La soirée passa et les deux amoureux se commandèrent à manger grâce à Ubereat. Une fois assis sur le canapé, entrain de manger leurs pizzas, Shoto semblait mal à l'aise. Le rouge se mit assis bien droit et le questionna du regard, laissant son amant commencer la discussion.
- Kiri tu t'es jamais dis qu'on pourrait peut-être avoir un enfant ?
- Si bien sûr que je me suis déjà fais la réflexion, pourquoi ?
- Aujourd'hui j'ai aidé une femme qui était entrain de se faire agressé dans la rue, on a un peu parler ensemble et j'ai appris qu'elle avait un alter de fécondité.
- Babe on en a déjà parlé, je ne veux pas me transformer en femme pendant les neuf prochains mois. Sinon ça ferait un moment que j'aurais porté ton enfant. Je t'aime Shoto, mais on a dit que nos carrières passaient avant une vie de famille, et un changement de sexe me fera perdre ma force, or j'en ai besoin.
- Je sais tout ça Sunshine, mais là il n'y a pas de changement de sexe. Je ne sais pas comment ça marche, mais tu pourras porter mon enfant sans devenir une femme.
- Attend Shoto, tu rigoles pas là hein ? Genre je pourrais vraiment être enceint sans perdre ma force ?
- Oui.
L'homme a l'alter de Pierre se jeta sur son amant pour l'embrasser de tout son soûl. Il était un homme comblé. Un détail s'imposa à son esprit et il grimaça un peu, ce qui inquiéta le bicolore.
- Qu'est-ce qu'il y a? Pourquoi tu grimaces ? Tu ne veux pas d'enfants? Je sais que nous sommes jeunes mais tout le monde autour de nous s'en sort avec des enfants.
- C'est pas ça, je veux un enfant avec toi, mais je pensais que tu voudrais peut-être retourner au Japon pour élever le petit.
- Pour directement "le petit" ? Peut-être que ce sera une fille. Quant à repartir au Japon, j'y pense beaucoup en ce moment, et je voulais t'en parler plus tard mais mon père est malade et m'a demandé de reprendre son agence. On sait tous les deux que vivre entre le Japon et les USA c'est compliqué, donc oui se serait bien, mais je comprendrais que tu ne veuilles pas.
Eijiro fut attendri par son amant et l'attention qu'il portait à son avis. Il lui fit un sourire rayonnant, celui qui expliquait les surnoms commençant par Sun, et l'embrassa une nouvelle fois.
- J'irai n'importe où du moment que c'est avec toi.
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