Familles ...
Bakugou sortit en claquant la porte. Il s'arrêta au beau milieu de la rue et jura comme un charretier. Cette petite pause permit à son ami de longue date de le rattraper, et de lui faire face. Denki le regarda droit dans les yeux en s'excusant une énième fois.
«- J'en ai rien à battre de tes excuses le Pokémon !»
Les deux blonds s'étaient violemment disputés a propos de Kirishima. En effet une fois qu'il avait parlé à son fils, Bakugou avait beaucoup cogité, et deux jours plus tard, il était revenu chez Kyoka et Kaminari, espérant pouvoir parler avec Eijirou de façon un peu plus posé. Malheureusement quand il était arrivé, la petite famille était deja reparti chez eux, et depuis Ground zéro harcelait son ami pour qui lui donne l'adresse et la ville dans laquelle son ex-amant et ses enfants vivaient.
«- Écoute Katsuki, c'est Kirishima qui m'a demandé de ne rien te dire. Je ne peux pas le trahir. Il pense que pour le bien-être des petits, c'est mieux que tu restes loin d'eux.
- Ce sont aussi mes enfants ...
- Ce sont tes enfants mais pendant huit-and tu n'y a pas pensé. Tu ne connaissais même pas leurs noms il y a une semaine.
- Justement ! Je veux rattraper le temps perdu !
- Es-Tu au moins au courant qu'Eijirou a refait sa vie ? Qu'il fréquente quelqu'un?
- Foutaises ! Takuma m'a dit que son papa les élève tout seul.
- C'est vrai, le petit-ami d'Eijirou ne fait pas partie de la vie des petits, mais ça n'empêche pas qu'il est en couple avec Kirishima. »
Cette nouvelle glaça le sang du cendré. Il sera les poings pour y faire taire les petites explosions qui s'étaient déclenchées sans même qu'il ne les contrôle.
«- Depuis combien de temps ? Depuis combien de temps un connard a-t'il volé ma place dans cette maison.
- A peu près six mois, c'est pour ça que les jumeaux n'en savent rien, surtout qu'à ce que j'ai crus comprendre, la vie n'est pas toujours rose dans le couple. Mais Bakugou, est-ce que tu t'entends parler au moins ? Personne ne t'a volé y'a place, je te rappelle que tu as une femme et quasiment un fils adoptif. Que dirait Ochaco si elle savait tout ça? »
Le blond soupira avant de se masser l'arcade nasale. Il savait que sa position était dangereuse pour son couple, mais maintenant qu'il avait vu les jumeaux, faire comme si de rien était, était bien plus compliqué. Il posa doucement une main sur l'épaule de Denki, et le regarda dans les yeux.
«- Si tu ne veux pas me donner leur adresse je comprend, mais donne moi au moins le nom de l'école de mes fils, histoire que je puisse les voir de loin.
- Tu te tiendra à carreaux ?
- Je te le promet. Pour qui tu me prends ?!
- Bien ... ils vont à l'école privée du centre-ville d'Esuha.
- Esuha ... »
Le blond n'en revenait pas, Esuha était une ville qu'il connaissait bien. Il adorait y faire des rondes. Et il avait fallut s'y installer après ses études, mais avait préférer Tokyo pour préserver sa relation avec Ochaco. Alors apprendre que cela faisait huit ans que ses enfants s'y trouvait le touchait.
Katsuki hocha la tête et remercia Denki avant de rentrer chez lui. Il gara sa moto en bas de l'immeuble et monta dans l'ascenseur. Quand il passa le pas de la porte, l'ambiance était froide, et il sentit directement le dur regard de sa compagne sur lui. Il souffla discrètement avant d'enlever sa veste et ses gants de motard. Il s'avança vers Ochaco mais celle-ci lui tourna le dos et partit sans rien dire. Le blond prit sur lui et toqua à la porte de celui-ci qu'il considérait comme son fils.
Le petit était maintenant âgée de 12 ans, et était le parfait archétype d'un préadolescent du 21ème siècle. Il passait ses journée enfermé dans sa chambre, et traînait sur les jeux ou les réseaux sociaux. Par contre quand son oncle rentrait, il aimait passer du temps avec ce dernier. Ils faisaient du sport, des jeux d'échecs, de la cuisine et pleins d'autre activités. Alors quand Bakugou ne se fit pas sauter dessus en rentrant dans la chambre de son neveu, il se douta que quelque chose n'allait pas.
«- Salut mon grand ! Qu'est-ce qui ne va pas ?
- Rien ... »
Il affichait une mine peinait et inquiète qui ne lui ressemblait pas. Le blond se rapprocha de lui et le prit dans ses bras. Aussitôt qu'il le fit, Asai s'effondra en pleurs. Katsuki ne dit rien, et se contenta de le bercer, le laissant s'ouvrir à son rythme.
«- Dis c'est à cause de moi que toi et Tata vous n'arrivez pas à avoir d'enfant ?
- Non ! Bien sûr que non .... Qui ta mit ça en tête ?
- C'est Tata Ochaco, elle a dit que si vous n'aviez toujours pas d'enfants c'est que m'élever vous prenez trop de temps et d'énergie.»
Ground Zero se retint de ne pas exploser. Il continua à consoler son « fils » et lui promis qu'il l'emmènerait passer une semaine chez sa mère, comme ça même s'il n'était pas là, il n'aurait pas à rester avec miss anti-gravité. Une fois que le garçon fut endormi, il le mît au lit, et le borda. C'est d'un pas décidé qu'il rejoignit sa femme. Cette dernière était assise à une coiffeuse et brossait doucement ses longs cheveux.
«- Qu'est-ce que tu as été dire à Asai Uraraka ?!
- Simplement la vérité.
- Tu te fout de ma gueule là ! »
Il s'avança vers elle avec l'idée de lui faire comprendre à quel point ses mots étaient horrible mais il s'arrêta net. Le corps de sa compagne était une fois de plus recouvert de bleus. Il en connaissait très bien la raison, et cela l'horripilait.
«- Tu sais qu'à cause des bleus que produisent ces cachets sur ton corps les gens spéculent.
- Je sais mais c'est pas grave. Au moins ils font effet.
- Non Ochaco, ça fait cinq ans que tu les prends quotidiennement alors ils ne font pas effet.
- Et je devrais faire quoi ? Les arrêter et oublier mon rêve d'être mère? J'aime Asai mais je veux un enfant qui nous ressemble ! »
A l'entente de cette phrase, le blond eut un haut-Le-coeur. Il avait déjà des enfants, il avait un fils quasi-adoptif qu'il aimait plus que tout au monde, et deux merveilleux bout de chou, qui n'attendait que son amour. Mais il ne pouvait en parler à sa femme, alors il se contenta de lui dire qu'il partait le lendemain et qu'il serait en mission une semaine, c'est à dire jusqu'au mercredi suivant.
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