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~39~

(Valery )

J’admets volontiers être fatigué mais il n’est pas question de remettre cette conversation à plus tard. Voilà ce que je réalise en sortant de la salle de bain. Alex est sur le point de se glisser sous les couvertures quand je l’arrête.  

— Je ne veux pas attendre demain. Il est évident que cela nous tracasse tous les deux. Il n’est pas question que tu penses que je te reproche d’avoir de l’argent. 

—Je ne le pense pas. Te sens-tu plus à l’aise d’en discuter dans la cuisine ?

—Non, dis-je en me mettant en tailleur sur le lit. Je n’ai aucun  souvenir d’avoir croisé des artisans à la maison. Mon père touchait à tout ou prenait des renseignements auprès de ses potes.  Ce n’était pas qu'une question financière. Ils faisaient comme cela, point.

—Je ne te reproche rien. J’ai vécu tout l’inverse. Nous n'avons aucunement l’obligation de suivre les modèles de nos parents respectifs. En aucun cas, ma proposition de faire venir une entreprise ne se voulait hautaine. Tes journées sont harassantes, c’était un moyen de t’épargner. Donner un coup de neuf n’a aucun caractère d’urgence. Si tu me montres et que tu es patient, nous pourrons peut-être le faire au fur et à mesure.

—M'épargner ? J’aimerais avoir plus de temps de repos mais si je veux faire survivre mon exploitation, je ne peux tout simplement pas me le permettre.

—Laisse-moi te donner une autre option. Tout comme Vincent, je peux t'offrir une aide ponctuelle mais tu sais pertinemment que cela ne sera pas suffisant. Tu as seulement besoin de bras supplémentaires. J’ai la possibilité de t'aider à financer ceux-ci. Vois cela comme une pure action égoïste de ma part, complète Alex en souriant. 

—En quoi est-ce une action égoïste ? Je la qualifierai plutôt de généreuse, moi. 

Mes mots déclenchent une réaction à laquelle je ne m’attendais pas. Ne tenant pas compte de ma position, il me grimpe sur les cuisses, nos deux bassins s’imbriquent quasi parfaitement.

—Si tu es fatigué, tu t’écroules immédiatement, dit-il ponctuant chaque syllabe d'un bisou. Avoue que c’est légèrement égoïste, non ? 

—Avec tous ces détails, je comprends mieux l’intérêt de ta proposition. Malgré tout, j’ai des scrupules à accepter et essayer de m’influencer avec des bisous est par-fai-te-ment déloyal.

Ses yeux brillent de malice, je dois me retenir pour ne pas lui sauter dessus. Alex est de plus en plus sensuel pour mon plus grand bonheur. 

—Je vis chez toi sans payer quoi que ce soit, tu ne peux nier cette réalité. L’argent que tu me fais économiser, précise-t-il en forçant sur le tu,  compense presque l’argent nécessaire pour alléger le poids sur tes épaules. Prends le temps d'y réfléchir, s'il te plait. 

Je suis à bout d’arguments, il le sait bien. Lorsque mes bras le soulèvent pour le coucher sur le lit, il éclate de rire.

—Que cache cet éclat de rire ? Dois-je m’en affoler ?

—Pas le moins du monde, susurre-t-il, les yeux brûlants de sensualité. C'est moi qui vais affoler tes sens…

Sa bouche se pose délicatement sur la mienne,  se fait tendre puis aventureuse, gourmande.  Les petits bruits que je n’arrive pas à contrôler l'encourage à continuer sa progression. Lorsque ses lèvres trouvent mes tétons et les titillent comme s’il avait fait cela toute sa vie, ma gorge chante une mélodie dont je sais qu'il ne se lasse pas. Sa langue part à la découverte, il lui reste encore beaucoup de peau vierge à estampiller sienne. Je le soulève et retourne la situation, pas question qu’il soit le seul à dévorer l'autre. Ma langue se glisse sur sa poitrine, puis entame la descente sous ses gémissements. Ses doigts malmènent mes cheveux et sa voix rauque ponctue la nuit. 

Lovés l’un contre l’autre, nous reprenons notre souffle. 

— Nous reprendrons cette conversation, elle était passionnante, conclué-je. Tu ne manques pas d’arguments.


Le lendemain, après le repas, nous avons étudié la situation. J’ai découvert l’incroyable organisation d’Alex. Quand il disait plonger dans le boulot cela n’avait rien d'une exagération. Certes, je devais moi aussi faire preuve de rigueur pour tenir mes délais. Rien à voir cependant avec ce qu’Alex mettait en place. Sa façon de détailler chaque tâche permettait de repérer assez vite mes besoins. Au bout de deux heures de travail, l'évidence sautait aux yeux. Si je voulais soulager ma charge de travail, je devais embaucher quelqu'un. Le poste se partageait entre du temps de présence dans les champs et de la livraison. 

— Et concernant un dépôt pour les commandes, y- as-tu pensé ? 

—Pas vraiment. Pas mal d’événements se sont produits entre-temps...

—Ah bon ? Je ne sais pas du tout de quoi tu parles ! N’espère pas changer de sujet. J’ai toute ton attention, j’en profite. Je pense qu'il faut oublier l’option du foyer.

—Oui. Vincent a évoqué brièvement un voyage. Tu as des infos ?

— Pas grand chose de plus, Jérôme cherche des solutions pour ne pénaliser personne. Je lui ai proposé mon aide sans vraiment savoir à quoi je m'engageais. 

— C’est essentiellement une question de présence. Le plus compliqué consiste dans la diversité des interlocuteurs. Chacun a son histoire personnelle, ses déboires….

—Que Jérôme connait, ce qui n’est pas mon cas, complète-t-il. C’est ce que j'ai cru comprendre à demi-mots. Mes matinées ne sont guère très actives généralement. Il s’agit essentiellement de recherches, quelques croquis, des ébauches . Si j'installe mon ordi au même endroit que Jérôme, toutes ces personnes en manque d’oreilles attentives vont peut-être finir par se confier.

—L’idée me semble jouable et si personne ne désire te parler, on avisera. Concernant le poste, je vais faire passer l'info au plus vite. 

— Hier sur le panneau d’affichage de l’épicerie, j’ai repéré une annonce pour une camionnette. Cela sera compliqué de partager le seul véhicule à  deux. Voici le numéro, rien ne t’empêche de te renseigner.

( Vincent )

Les derniers clous enfoncés, nous nous écartons pour juger du résultat de notre travail. L’augmentation des températures élevées dès le début du printemps demandait de prévoir des lieux de repos moins exposés au soleil. Travailler avec Félix est agréable. Son tempérament ne le pousse pas aux initiatives mais une fois le choix arrêté sur une modification, il se met au boulot de façon consciencieuse et efficace. Son côté taiseux me convient bien.

—Il est peut-être temps de faire une pause ?  Le principal est fait, et de toute façon, le bois pour le toit n'est livré que mercredi. 

—Il a fière allure notre abri. Avec quelques voilages sur les côtés, cela sera plus confortable quand les journées seront chaudes.

— J’ai recruté Alex et Valéry pour nous aider pour le toit. En compensation, nos bras ne seront pas de trop pour donner un coup de main sur l’exploitation.

—A propos, Valéry cherche-t-il toujours un employé ? 

—Aux dernières nouvelles, oui. 

—Le frère d'un des commis de cuisine a perdu son boulot. Je le connais un peu, c’est un bosseur. Ils vivent encore chez les parents comme beaucoup de jeunes ici. 

—Le mieux est peut-être d’en discuter avec Valéry, puisqu'il vient cet après-midi.






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