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~36~

( Jérôme )

Voir débarquer Alex au foyer ce matin me fait énormément plaisir. Lui et Valéry sont revenus de Bordeaux depuis une bonne semaine. Vincent m’a fait les gros yeux lorsqu'il m'a découvert deux fois passer "par hasard" dans la rue où se trouve la maison d’Alex ! Qu’il s'imagine à ma place pour commencer ! Lui, croise Valéry tous les jours et paraît-il que le sourire incrusté sur son visage fait plaisir à voir !

— Voilà ton café et puisqu'il m’en reste un peu, une petite viennoiserie !

— Merci. Tu ne prends rien, toi ?

— Je suis arrivé tôt ce matin, j’en ai déjà ingurgité quatre. Je suis heureux que tu sois passé. Tu es bien installé ?

— Je te connais suffisamment pour être persuadé que tu as dû remarquer que mes volets sont rarement ouverts.

— C’est Vincent qui a cafté auprès de Valéry ? dis-je d'un ton boudeur.

— Non. Je ne te fais aucun reproche, Jérôme. Je viens de m'installer à même pas deux cent mètres de chez toi et en une semaine, je n’ai pas encore pris le temps de passer.

— Rien de plus normal que de favoriser Valéry, répliqué-je tout sourire. Il a un emploi du temps chargé, je le sais. C’est donc logique que tu le rejoignes quand il est libéré de ses plus grandes contraintes.

—Je te reconnais bien, là. Je dois t’avouer une chose, Jérôme. Lorsque nous sommes rentrés de Bordeaux, il a tout de suite été évident, sur le chemin du retour, qu'aucun de nous deux ne souhaitait laisser l’autre. J'ai installé mon bureau dans  l’ancienne chambre de son père. Les deux premiers jours, cela m’a été quasiment impossible de travailler, je n’arrivais pas à me concentrer. Nous réussissons à prendre nos marques à présent. Je n’ai pas envie de le rejoindre tous les soirs ou les week- end.

— As-tu peur que ce soit un peu… rapide ?

— Non. Je crois que dès les premiers jours, j’ai compris que c’était lui. Je m’y refusais juste.

— Et pour quelle raison te l'interdisais-tu ?

— Le premier soir, parce que je n’avais jamais regardé un homme de cette façon. Je ne rejetais pas ce que j'éprouvais, je ne savais pas quoi en penser.

— C’est pour cette raison que tu as débarqué chez nous, ce matin-là ?

—Avec qui discuter en toute confiance de ce qu'il m’arrivait en dehors de vous deux ?

—Et pourtant tu n’as rien dit…Parce que c'était Valéry ? C'est pour cette raison ?

— Qui pouvait me certifier que cela allait fonctionner entre nous ? Est-ce que cela pouvait avoir une influence négative sur notre relation ? Toutes ces questions me rendaient dingues.

—Attends. C’est pour cette raison que vous cachiez votre relation ?

— C’est moi qui l'exigeait, admet-il. Il n’était pas question qu'une mauvaise entente entre Valéry et moi puisse être une source de conflit entre toi et Vincent.

Je réalise tous les non-dits dans cette situation. Tout ce que cela implique. Mon silence doit commencer à peser.

— Alex. Mon grand. Je suis en train de réaliser à quel point je suis passé à côté de plein de choses. À quel point nous avons œuvré, toi et moi, pour nous protéger. Je me suis interdit d'interférer dans tes relations avec ta mère, avoué-je. Ne pas en parler évitait tout risque de se fâcher sur une remarque qu’elle aurait pu faire ou que moi j'aurais pu lâcher sur elle. Se protéger a des limites et nous les avons atteintes. Valéry aurait pu te dire d’aller te faire voir ailleurs face à cette exigence. Il aurait dû m’en parler ou à Vincent. Je t’aurais expliqué qu’en aucun cas votre relation pouvait mettre à mal notre couple.

En prononçant ces quelques mots, je me rappelle de cette discussion avec Vincent.

—Valéry l’a expliqué à Vincent qui a préféré te laisser l'occasion de me le dire. Je suis très mal placé pour te faire des reproches. Il est grandement temps que l’on se parle sur différents sujets. Une part de moi te ment quand je te laisse croire que rien ne me dérange dans le fait que tu vois ta mère.

— Tu n'as plus à te tracasser à ce sujet. Je ne veux plus ni la voir ni l’entendre.

— Qu’a-t-elle fabriqué pour te faire sortir de tes gonds ?

—Se plaindre auprès de moi de ne plus pouvoir s’en sortir avec son luxueux appartement, par exemple. Tu la connais, elle n’y a pas été de main morte. L’idée de vivre dans ton ancien appartement semblait être la solution vu qu’elle n’arrivait pas à entretenir le sien et rembourser les “énormes”  sommes que tu lui demandais !

—Ta mère a décidément tous les culots. Que lui as-tu dit ?

—J’ai enfin réalisé qu’elle était aussi lamentable que Firmin et Étienne. Qu’elle tentait une fois encore de me mener par le bout du nez.  J’ai fermement refusé de la loger gratuitement. Et lui ai précisé que j’avais changé d’avis. la part naïve en moi croyait encore que le procès lui avait ouvert les yeux. Je me suis trompé.  J’ai clairement précisé que je ne réagirai ni à ses appels ni à ses mails. Elle te ment, tu sais.  Elle a largement de quoi te rembourser.

— Je suis aussi passé dans ce processus avec elle. J’ai donné carte blanche à Bertrand. C’est lui qui va dorénavant régler le dossier de remboursement les concernant tous les trois. Mon ancien  appartement ne doit pas devenir embarrassant pour toi, Alex. Le vendre te rapportera un bon petit pécule sûrement plus utile que de vieilles pierres.

— Et si elle le rachète ?

— Je doute qu'une banque accepte cette transaction tant qu’elle n’a pas réglé ses dettes. Si tu le souhaites, nous en parlerons avec Bertrand. J’ai pleine confiance en lui, il n’aura, je pense, aucune difficulté à trouver un acquéreur. Revenons à l'information capitale. Tu n’as pas l'intention de repartir vers Bordeaux, donc ?

— Ma décision était déjà prise. Ma crainte était de précipiter les choses mais c’était stupide. Te rappelles-tu lorsque tu me parlais de Vincent. Qu’il t’était impossible de m’expliquer pourquoi ni comment ? Je peux le comprendre maintenant.

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