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~26~

(Valery)

Mes livraisons terminées, je me suis autorisé une pause café. Face à Vincent, je reconnais avoir perdu tous mes moyens. Craquer devant Francesca plutôt que devant lui l’a blessé. J’ai conscience que je ne vais pas pouvoir tenir longtemps. Vincent a accepté le deal en quelque sorte mais il reviendra à l’attaque. Ou m’enverra Jérôme. J’attrape mon portable, j’ai un besoin vital de discuter avec Alex. A la première sonnerie, il décroche.

— Tu avais le téléphone en main ?

— J’allais te laisser un message. Je suis dans ma chambre.

— Cela n’a pas été trop dur ? Nous n’avions pas prévu cela, désolé . J’ai trouvé Vincent assoupi, le visage si fatigué... Il a commencé par blaguer me menaçant de terribles sanctions si j’en parlais à Jérôme. Et subitement sa remarque m’a fauché.

— Ne t’en veux pas. Face à Jérôme, j’ai failli craquer moi aussi. Je suis un âne,  Valéry. L’un comme l’autre sont si présents pour nous.

—Tu as changé d’avis ?

— La peur est toujours présente mais moins importante que l’idée de les blesser. J’ai envie de te voir. Non, rectification, j’ai envie de me glisser dans tes bras. Notre petit plan semble se retourner contre nous. L’un comme l’autre espèrent que je vais te convaincre de m’avouer qui est cette mystérieuse personne que tu vois ! As-tu une idée pour nous sortir de là? 

— Leur signifier qu’en un week-end, alors que tu viens tout juste de me rencontrer, cela semble difficile ? Mais, je présume que tu ne reviendras pas le week-end prochain !

— Si tu savais à quel point, j’adorerais ! Mais je pars plus probablement vers une quinzaine de jours de travail intense où nuits et jours vont se mêler. Ah oui, tu vas être content, ton option logement est la même que celle de Jérôme. Ton appartement lui semble le lieu idéal !

— Je n’en suis plus du tout convaincu. Trop près de chez lui, il risque d'y débarquer sans prévenir. J’ai une nouvelle proposition à te faire, largement plus agréable.

— J’ai l’impression que je l’ai deviné. Comment es-tu arrivé à ce petit miracle ? Avant de te croiser sur ce parking, je te jure que jamais je n’avais ressenti le moindre petit semblant de désir pour un homme.

—Je pourrais m’insurger sur le fait que tu n’admettes pas que ma plastique et mon incroyable talent de séduction en soient les fautifs ! Mais comme je t’ai déjà avoué mes nombreux précédents échecs, il ne nous reste plus que la version que nous nous attendions mutuellement !

— Si beau, si romantique !

Son ton moqueur fait écho à ma remarque. Pourtant tout au fond de moi, ma version ne me semble pas être si folle que cela. Après tout, la rencontre entre Jérôme et Vincent dans le genre improbable avait, en guère plus de temps que la notre, débouché sur une belle histoire d’amour !

— Cela ne me donne pas la réponse à ma question.

— En quelque sorte, j’y ai répondu. Sans en avoir jamais vécu, je suis persuadé que les relations à distance ne sont pas faites pour moi. Tu as dû remarquer que j'étais une personne relativement tactile…

— Si peu, blagué-je. Et histoire d’en rajouter une petite couche, mon corps est en manque !

— Le mien dit la même chose. Écoute ce que je te propose.  Je réserve une chambre pour le week-end prochain et je mets les bouchées doubles pour clôturer au plus vite mon dossier. Quant tu viendras manger, je ne pense pas que Jérôme résiste à l’envie de te parler de ton appartement.

—Pas prêt à t’ installer chez moi, d’après ce que je comprends donc ?

—Ne te fâche pas mais cela me semble prématuré. Dans ton appartement,  nous pourrons nous voir quasi tous les jours. 

— Et ne plus leur mentir. C’est cela que tu sous-entends ?

—Valéry, je suis dans la même situation que toi. J’ai l’impression de trahir Jérôme en lui cachant la vérité.

—J’entends et comme je te l’ai déjà signalé, je l’accepte. Il y a juste une petite chose que je souhaite vérifier. Penses-tu encore, comme les premiers jours, que je puisse ne plus t’aimer ?

—Je n’ai jamais pensé cela. J’avais surtout peur que nous n’ayons pas forcément la même façon d’envisager une relation amoureuse.

—Et ?

—Je vois où tu veux en venir. Si j'étais près de toi, je serais déjà collé contre ton torse, ma bouche dans ton cou. Je te chuchoterai des mots doux.

—Ne noie pas le poisson, Alex.

—Malgré notre très maigre pratique, nous sommes sur la même longueur d’ondes. S’aimer n’est pas un jeu ni pour toi, ni pour moi. Me mettre en couple avec toi signifie être le plus souvent possible à tes côtés.

—Mais ne pas pour autant mettre la charrue avant les bœufs. J’appellerais Vincent tout à l’heure pour confirmer le repas de demain midi, et content ou pas, c’est moi qui te pose à la gare. A quelle heure ton train ?

— 15 heures. Mais il me semble qu'il y en a un autre à 18 heures, Jérôme n’est pas obligé de le savoir. 

( Vincent )

Ce n’est pas si souvent que je passe un peu de temps avec Francés. Ma soeur cherche toujours à améliorer son affaire. Les marcheurs sont différents, plus regardants sur le confort qu’avant. Sa première idée était d’agrandir le nombre possible de couchages. J’ai dû intervenir pour préciser que je ne serai pas toujours disponible. Je ne suis pas un vieillard mais j’aimerai profiter de ma retraite. Sans qu'il se plaigne vraiment, je ressens chez Jérôme des envies de bouger. Oh mon mari n’est en rien exigeant mais de temps en temps une petite virée d'un jour ou deux vers Bordeaux ne lui déplairait pas !

—Merci de me rassurer à propos de Valéry. Je suis contente qu'il ait fait le premier pas vers toi. Laissons lui du mou, et tu vas voir, il débarquera très vite accompagné !

—Je l’espère aussi. C’est plutôt bien qu'il prenne un peu de temps pour s’ assurer que ce n’est pas un profiteur comme l’autre salopard.

—Mais tu aimerais bien très vite pouvoir donner ton avis, j’ai compris !

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