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Le type me regarde comme si c'était, moi,  le cinglé. Je ne sais pas que faire. Pour être tout à fait honnête, je ne suis pas au mieux de ma forme. Les connards qui me sont tombés dessus n'y sont pas allés doucement. Sans les hurlements de ce drôle de bonhomme, je ne sais pas comment je m’en serais sorti. J’ai une légère douleur au mollet droit mais pas au point de boiter. Le saignement à l’arcade diminue mais il faudra sûrement poser des strips. 

Quel con, je fais ! Si j’appelle à l’aide, je n’ai pas fini d’en entendre causer. Mais comment faut-il que je fasse, bon dieu ? Est-ce que je dois rester seul jusqu’à la fin de mes jours ? Attendre 60 ans comme Vincent ? Surtout qu'il est celui qui me crie dessus  le plus. A-t-il déjà oublié qu’avant de croiser Jérôme, il écumait lui aussi les mêmes lieux que moi ? Évidemment avec son passé de militaire dont il a conservé l’allure et les muscles, il a sûrement été moins une cible facile que moi. 

Quelles sont les probabilités que cet homme soit  un salopard ? En quoi je pourrais l’intéresser ? Mes fringues sont très loin de montrer un look de mec friqué. Enfin pas plus que son jean noir plutôt moulant. Et qui appelle un taxi pour rentrer chez lui ? La première ville est à cinquante bornes, ça va lui coûter une poignée. Mes autres options ? Réveiller Vincent ou Jérôme pour qu'ils viennent ici. Toutes ces questions se bousculent dans ma tête mais je n'y trouve aucune réponse.

— Même si j’ai des difficultés à comprendre pourquoi tu agis ainsi, j’accepte. Mais à une condition, je paye le taxi de retour.

— Cela me semble correct. Quant à comprendre pourquoi j’agis ainsi, cela va prendre du temps et cela va très vite te faire suer. Mon taxi vient d’arriver. Je le prends ou je te raccompagne chez toi ? dit- il en me désignant le taxi.

—Je fais peut-être la plus grosse connerie de ma vie mais c’est ok.

Son visage s’éclaire comme si je lui offrais le plus gros des cadeaux. C’est un fou ou un maniaque qui veut me faire du mal. Appuyé à la portière du taxi qu'il a rejoint en quelques enjambées, je le regarde discuter tout à fait naturellement avec le chauffeur, puis me rejoindre. 

— Alors, elle est où ta voiture ? 

— Le chauffeur ne faisait pas trop la gueule ? dis-je en me dirigeant vers le fond du parking.

— Ça allait, il avait un autre client dans le secteur, précise-t-il, se stoppant dès que je m'arrête. 

Franchement la tête qu'il fait en découvrant ma voiture vaut le détour ! 

—Tu regrettes déjà ? me moqué-je.

— Pas le moins du monde. Je présume qu’elle n’est pas fourni avec le GPS ? 

— Bonne déduction. Je n’en ai pas besoin de toute façon.

— Je peux entrer ton adresse sur mon téléphone. Pour le cas où tu dormirais …

— Alors qu'un inconnu me ramène chez moi ? Aucun risque. Traîte-la avec respect, il s’agit de mon seul véhicule et il me sert pour le travail. 

— Je n’ai pas l’intention de l’abîmer. J’habite en ville où il est plus pratique et rapide de voyager en bus et métro mais je sais conduire. Le GPS est juste rassurant pour quelqu'un qui n’a strictement aucune idée du lieu où il est.

— Si ça se trouve, c’est moi le psychopathe ! 

— Tu penses que je pourrais en être un ? Sérieux ? 

—Tu as pas mal de points communs, non ? 

— Vas-y, précise le fond de ta pensée que je rigole un peu. 

—Si tu veux mais en attendant, prends à gauche en sortant du parking. 

Nous continuons à discuter et il reste attentif à mes directives. Il m’explique être venu dans le coin pour retrouver des potes mais que leurs distractions l'ont ennuyées copieusement. Il a hésité à prendre sa voiture pour éviter justement de se perdre en pleine campagne. Je l'imagine très bien bosser dans le milieu informatique ou bancaire. Ma position de passager me permet d'examiner son profil discrètement et je ne me gêne pas. Ce que je vois est loin d'être désagréable à regarder. Malgré le peu de luminosité dans l'habitacle, je ne peux m'empêcher de remarquer son nez en trompette.  Tout à l'heure sous le lampadaire, j'ai repéré ses yeux d'un vert pâle. Je secoue la tête et dévie mon regard vers l'extérieur. Qu'est ce qu'il me prend de le mater ainsi ? Cela fait très longtemps que je n'ai pas ressenti ce genre d'attirance. 

— Ça va ? 

— Oui, juste un peu fatigué. On arrive bientôt. 

Ma réponse était peut-être un peu sèche mais je suis réellement fatigué, et aussi un peu la tête qui tourne, il me semble. Je lui indique l’entrée, et il se gare dans la cour. 

— Ne bouge surtout pas, je viens t’aider à sortir, me dit-il d'une voix inquiète. 

Qu’est-ce qu'il fait de mon côté ? Et pourquoi suis-je encore assis sur le siège passager ?

— Je crois que tu as eu un petit problème, une mini perte de connaissance. Laisse-moi t’aider. 

Il attrape mon poignet et m’aide à me lever en me tirant. Sa main protège ma tête au niveau de la portière. J’ai un peu le tournis mais je tiens debout. 

— C’est cette porte ? me demande-t-il en me montrant la porte vitrée qui donne dans ma cuisine. 

— Oui, lâché-je, la bouche sèche. La clef est derrière le volet.

Sans me lâcher la taille comme si j'étais un vieux monsieur, il attrape la clef et ouvre la porte. Une lumière forte éclaire la pièce et je comprends qu'il a utilisé la torche de son téléphone. Il me guide vers la chaise la plus proche et m’aide à m’y installer.

—Ta blessure saigne à nouveau mais je ne pense pas que ça soit la cause. As-tu du sucre ou un truc de sucré ? 

— Dans le placard, là, dis-je en tentant de me lever. 

— Reste assis. Je m'en occupe. 

Je le regarde fouiller, récupérer sucre en morceaux, verre et poser tout sur la table. 

—Croque là-dedans s'il te plaît, ordonne-t-il en me tendant deux pierres de sucre. Cela va te redonner de l'énergie. 













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