Sortir avec Shuu Sakamaki, c'est...
AVANT LA RELATION :
_Tu es un(e) géni(e). Eh oui ! Malgré ton âge, tu avais réussi l'exploit de sauter deux classes pour atterrir en terminale ! (Vous avez le même âge que les triplés). Tu arrivais toujours dans le top 3 du classement national.
_Beaucoup de tes camarades admiraient et jalousaient cette facilité que tu avais dans toutes les matières. En partie à cause de ça, tu avais malheureusement subi du harcèlement dans ton ancien lycée. Mais au lycée de nuit, tu n'avais encore rien eu de tel, heureusement ! Tu souhaitais que cela dure le plus longtemps possible !
_Et pour cela, tu essayais de te montrer la/le plus gentil(le) qui soit en aidant tes camarades dans les matières qu'ils ne comprenaient pas. Ça avait au moins permis d'entrer dans les bonnes grâces de certains étudiants qui commençaient à t'apprécier.
_Tu étais très investie dans tes études ! Parfois même au détriment de ta vie sociale et amoureuse. Comparé aux jeunes de ton âge, tu ne te souciais que peu de ton apparence (ça ne voulait pas dire que tu te négligeais pour autant, mais disons que les sujets concernant les dernières tendances vestimentaires ou cosmétiques te passaient au-dessus de la tête). Si tu te sentais bien dans tes vêtements et joli(e), c'était amplement suffisant. Quant aux amours, tu te disais qu'à ton âge, ce n'était pas si important. Bien sûr, rien ne pouvait t'empêcher de tomber par hasard amoureux(se), mais c'était vraiment pas ta priorité numéro 1.
_Et en vue de ton excellant bulletin et de l'aide que tu apportais volontiers à tes camarades dans les matières étant leurs bêtes noires, les professeurs t'avaient lancé un appel à l'aide. En effet, ils voulaient que tu aides à redresser la moyenne d'un élève qui chutait clairement dans les bas-fonds de la "médiocrité".
_Il s'agissait d'un dénommé Shuu Sakamaki, qui était en deuxième B3 chez les terminaux. Il était donc dans une classe autre que la tienne.
_Tu n'avais jamais croisé le personnage en personne, mais de ce qu'en disaient les professeurs, tu étais tombé sur le "Graal". Le roi de l'absence. Le prince du redoublement.
_Sauf que cette fois, il n'aura pas droit à une autre chance. Soit il remontait ses notes et obtenait son diplôme en fin d'année, soit il était définitivement viré du lycée sans chance d'être repris ! Normalement, il n'aurait jamais dû être accepté cette année, mais comme son père est un "généreux" donateur, le directeur a bien voulu lui laisser une dernière chance.
_Tu n'as pas voulu prendre en compte les commentaires peu élogieux du personnel scolaire, tu ne voulais pas le juger avant de l'avoir rencontré. C'est vrai, peut-être que son décrochage était dû à une flagrante baisse de motivation, qu'il faisait une dépression post-examen dû à la pression sur ses épaules, ou tout simplement, les professeurs s'y prenaient comme des pieds. Tout le monde n'avait pas la même façon de fonctionner, de penser et d'apprendre. Et en vue du système éducatif du pays où tout le monde devait faire comme tout le monde, il était évidemment normal qu'il y ait des échecs.
_Tu demandas aux professeurs où tu pouvais le trouver. Mais ils ne savaient rien de l'endroit où le jeune homme se cachait pour sécher les cours. "Y a-t-il une personne susceptible de me renseigner à ce sujet ?" Avais-tu demandé à un enseignant.
_Le professeur t'avait redirigé vers les cinq frères de Shuu. Tu t'es dit que tu allais commencer tes recherches en interrogeant le deuxième plus grand de la fratrie, Reiji Sakamaki.
_Lorsque tu t'es adressé au grand brun à lunettes en te présentant, celui-ci t'a méticuleusement observé. Tu lui as expliqué le pourquoi de ta venue jusqu'à lui, et il haussa un sourcil bien haut. Reiji, de toute sa grande taille et son regard sévère te répondit "Ce bon à rien se cache dans la première salle de musique. Mais honnêtement, je te conseille de ne pas perdre ton temps avec lui, il sera décevant. Comme toujours".
_Tu étais réellement choqué(e) des paroles de ton ainé concernant son propre frère ! Cependant, tu avais l'information que tu souhaitais, alors tu as caché ton trouble et l'as remercié. "Je vous remercie de votre mise en garde et de m'avoir renseigné, mais... Je souhaite au moins essayer. Tout le monde mérite une chance de s'en sortir, n'est-ce pas ?".
_Reiji est resté interdit face à tes paroles, puis tu t'es incliné respectueusement devant lui avant de repartir la recherche de ton élève indiscipliné.
_En arrivant devant la salle de musique indiquée, tu remarquas immédiatement que toutes les lumières étaient éteintes. Se cachait-il réellement dans le noir complet, comme un vulgaire fugitif ?
_Voulant avoir la réponse à cette question, tu fis coulisser la porte de la pièce puis entras en la laissant ouverte pour au moins avoir un peu de lumière. Tu ignorais complètement où se trouvait l'interrupteur !
_À première vue, il n'y avait personne... Mais histoire d'en être sûr(e)... "Eh oh ! Il y a quelqu'un ?". Tu fis quelques pas pour entrer complètement dans la pièce.
_La porte claqua soudainement et tu te retrouvas dans une obscurité totale ! Tu poussas un petit cri de peur et de surprise mêlées lorsque quelqu'un t'attrapa brusquement par les épaules puis te murmura au creux de l'oreille "Tu es trop bruyant(e), sors de ma salle tout de suite...".
_Les lumières s'illuminèrent comme par magie et tu fus soulagé(e) de voir autour de toi ! Ton cœur battait encore la chamade de ta soudaine émotion de surprise !
_Tu levas la tête en arrière pour voir la personne qui te tenait toujours par les épaules. Tu ne fus pas déçu(e) de la vue.
_Un grand blondinet aux yeux bleu saphir te tenait collé contre son large torse. Il était vraiment très beau, mais ça ne t'a pas ému(e) au point que tu tombes comme une midinette devant le "prince charmant". À la place, tu lui as souri amicalement en agissant comme tu l'aurais fait avec n'importe qui. "Shuu Sakamaki ? Bonsoir, je suis (Nom complet) de la A3 de terminale. Les professeurs m'ont demandé de vous aider avec les matières dans lesquelles vous bloquez complètement. Je suis heureux(se) de faire votre connaissance".
_Aucune expression n'était lisible sur son visage délicat, par contre, en regardant attentivement ses yeux, on pouvait y déceler de la surprise. Le jeune homme te relâcha, te permettant de pouvoir lui faire face convenablement. Le blondinet t'a jaugé, puis a soupiré longuement, comme si toute cette histoire l'ennuyait déjà.
_À ta grande stupéfaction, Shuu te sortie le même discours qu'avait eu Reiji plus tôt dans la soirée (en un peu moins méchant). Tu n'arrivais pas à y croire ! Si c'était réellement ce que pensait ce garçon de lui-même ainsi que ses frères... C'était bien triste.
_Tu confias à Shuu que tu ne l'abandonnerais pas, pas sans au moins sans avoir essayé de rétablir sa situation ! Ce n'était pas ton genre !
_Ton camarade expira un nouveau soupir, mais cette fois, d'exaspération. "Je te répète que ce n'est pas la peine, je ne ferais rien de ce que tu attendras de moi. Laisse-moi tranquille".
_S'il pensait que son refus allait te faire baisser les bras, il se trompait lourdement. C'était mal te connaître ! Ça avait même le mérite de te motiver cent fois plus ! "C'est ce que nous verrons, Shuu Sakamaki ! Au moment même où vous m'avez fait ce discours défaitiste, je me suis fait la promesse de vous aider. Je suis quelqu'un de très têtu(e), je n'abandonnerai pas sans me battre !". Tu lui donnas rendez-vous pour votre première séance de travail le lundi suivant, à 2h15 du matin, dans la bibliothèque. Tu espérais qu'il viendrait, ça serait gênant qu'il te fasse faux bond après ton si joli discours...
_Puis tu l'as laissé. Croyant sincèrement que tes paroles encourageantes avaient fonctionné !
_Le weekend passe tranquillement, tu es optimiste.
_Lundi, 2h35. Vingt-cinq minutes que tu attends misérablement seul(e) à une table dans la bibliothèque, tes manuels scolaires comme seule compagnie. C'était très gênant...
_Tu n'avais sincèrement pensé que tes paroles l'avaient peut-être touché Rah ! Ça allait tellement être embarrassant lorsque tu lui feras face à nouveau ! Il allait se moquer de toi, c'était sûr !
_Mais bon, le ridicule ne tue pas, n'est-ce pas ? Tu rangeas tes manuels et pris le chemin de la salle de musique.
_Arrivé(e) devant celle-ci, tu sens l'embarras te gagner. "Hmm... Bon bah, quand il faut y aller...". Tu entres en faisant attention à bien laisser la porte ouverte.
_Shuu est présent. Il est allongé sur une espèce de lit de fortune fait de coussins et de couvertures piquée sans doute à l'infirmerie. Il semble dormir avec la musique dans les oreilles.
_Ah bah d'accord ! Monsieur se tape un roupillon pendant que tu l'attendais comme le/la dernier(ère) des idiot(es) à la bibliothèque ! Légèrement exaspéré(e), tu te diriges vers le blondinet à coups de grandes enjambées, t'accroupit à côté de lui puis retires l'un de ses écouteurs de ses oreilles. "Je t'ai attendu ! Soit honnête, tu ne serais pas venu, n'est-ce pas ?!".
_Tu avais complétement abandonné le vouvoiement que tu lui devais tant tu étais en colère !
_Shuu daigna ouvrir un œil avec lenteur pour te répondre "C'est toi qui t'es convaincu(e) tout(e) seul(e) que je viendrais. Je te l'ai dit et te le répète, ne perd pas ton temps avec moi, je suis très bien comme ça".
_Tu l'admettais, il avait raison sur un point. Mais pour ta défense, tu as réellement cru que ton discours avait fait son petit effet ! Tu t'étais convaincu(e) de l'avoir convaincu ! Loin de te laisser abattre, tu essayais à présent avec le peu de muscles que tu possédais de le faire se relever afin de l'emmener par la peau du cou à la bibliothèque !
_"Qu'est-ce que tu fabriques avec ton petit corps ? Tu vois bien que ça ne marche pas." Fit Shuu en fronçant les sourcils d'agacement. "Ça fonctionnerait si tu y mettais un peu du tien ! Faut arrêter les beignets à la cantine, ça ne te réussit pas. Et je te le répète aussi, tu ne trouveras pas plus têtu(e) que moi dans ce lycée !" Fis-tu à ton tour.
_Ton camarade poussa un long soupir de résignation avant de se lever (clairement, ça n'avait pas été grâce à tes muscles que tu avais réussi ce tour de force, si Shuu n'y avait pas mis du sien, il serait encore tranquillement allongé). Il ne manqua pas de laisser échapper un commentaire "Qu'est-ce que tu peux être bruyant(e), c'est si agaçant...".
_Te pensant enfin victorieux(se), tu l'accompagnas jusqu'à la sortie de la salle de musique en ayant l'idée folle qu'il allait te suivre bien gentiment. Mais c'était aussi mal le connaître. À peine avais-tu mis un pied en dehors de la salle que Shuu referma la porte derrière toi pour pouvoir s'enfermer à clé !
_Non mais... Ah le traître ! Tu te tournas instantanément vers la porte pour tambouriner dessus en sommant au blondinet d'ouvrir ! Mais il faisait le sourd, les écouteurs probablement déjà enfoncés dans les oreilles !
_Ah, alors c'était comme ça ? Très bien. Shuu Sakamaki avait gagné cette bataille, mais tu ne lui laisseras certainement pas la guerre ! Désormais, tu seras aussi collant(e) qu'un chewing-gum sous sa semelle de chaussures !
_Ce petit jeu de chat et de la souris entre lui et toi dura pendant des semaines. Lorsque tu avais le temps ou serais sûr(e) qu'il avait une heure de libre (tu étais allé(e) jusqu'à demander une copie de son emploi du temps) tu allais le voir. S'en suivaient ensuite quelques courses-poursuites dans les couloirs ! Mais à chaque fois, il arrivait à t'échapper !
_Ce genre de "spectacle" amusait grandement tous le lycée, c'était même devenu une scène banale.
_Un autre jour, une autre tentative.
_"Shuu Sakamaki, vient ici tout de suite, espèce de lâcheur !" Hurlais-tu à l'autre bout du couloir. Ton camarade t'aperçut, eus un léger rictus, puis pris tranquillement la fuite.
_5h06 du matin. Une nouvelle soirée de cours gâchée à lui courir après ! Tu avais clairement besoin d'une pause et pour cela... Tu allais aux toilettes. C'était autant pour soulager ta vessie que pour avoir un moment de calme.
_Enfermé(e) dans une cabine sur le couvercle baissé après avoir terminé ta petite affaire, tu essayais de mettre au point un plan pour pouvoir l'approcher sans qu'il s'en rende compte ! D Depuis le temps, tu ne pouvais plus accéder à la salle de musique car elle était continuellement fermée à clef et personne n'avait le double ! Non mais sérieusement, comment se faisait-il qu'aucun des professeurs n'avait la clef de cette pièce alors qu'un étudiant, si ?! Ça n'avait aucune logique !
_Tu répugnais à faire ça sans son accord mais... et si tu allais chez Shuu avec l'autorisation de l'un de ses frères ? Dans une maison, il ne pourrait pas aller bien loin, non ? Hum... C'était à voir et pas la meilleure solution que tu avais. Donner des cours de rattrapage était une chose mais empiéter sur la vie privée de quelqu'un en était une autre.
_Tu regardas ta montre. Tu avais encore quelques minutes avant la sonnerie de sortie des classes. Tu allais en profiter pour réfléchir encore un peu.
_Toute à ta réflexion, tu entendis des personnes entrer dans les toilettes. Elles étaient au nombre de deux en comptant les voix. Tu ne fis pas grandement attention à leurs bavardages, jusqu'à... Ce que tu entendes prononcé ton nom.
"Franchement, c'était drôle au début de les voir se courir après dans les couloirs mais maintenant, c'est juste agaçant !" Fit l'un. L'autre ajouta "Ouais c'est vrai. (Nom complet) à l'air de quelqu'un de sérieux, même trop je dirais. Il/Elle est intelligent(e), tout le monde sait ça, mais honnêtement, donner des sessions d'études au pire cas de l'école juste pour se faire mousser auprès des profs, c'est vraiment pathétique".
_Les deux personnes partirent dans un éclat de rire mesquin avant de se laver les mains et de s'en aller définitivement.
_Tu étais sans voix. Alors... C'est ça que les gens pensaient de toi ? Que tu n'étais qu'une tête d'ampoule lèche-bottes ? Tu avais bien eu des commentaires de ce genre dans ton ancien lycée, mais les réentendre... Ça faisait très mal. Ça t'avait sapé le moral et de mauvais souvenirs te revinrent en mémoire.
_La sonnerie retentit, tu sors des toilettes. À la sortie de l'établissement, tu croises la fratrie Sakamaki qui attend sa voiture avec chauffeur. Lorsqu'ils t'aperçoivent, leurs airs moqueurs passent de Shuu à toi. L'un d'eux, un rouquin avec un chapeau élégant s'approche de son frère et murmure quelque chose à l'oreille du blondinet qui n'a pas mis ses écouteurs.
_Tu fais mine de t'en ficher quand tu vois le rictus et le regard qu'ils te lancent. Comme si ça ne t'atteignait pas le moins du monde. Et pour le prouver, tu lances un petit au revoir de la main au blondinet avant de continuer ton chemin jusqu'à la station de métro qui te permet de rentrer chez toi.
_Ce n'est qu'une fois que tu es seul(e) dans ta chambre, bien à l'abri de la cruauté des élèves et l'inquiétude de ta mère, que tu te permets de fondre en larmes.
_Le lendemain. Tu n'as pas envie d'aller en cours. Ce que tu avais entendu hier t'avait vraiment retourné alors tu simulas une petite fièvre. Ta mère était inquiète, mais pour la rassurer, tu mis ça sur le compte du stress de la vie étudiante. "Tu peux rester à la maison, mon poussin. J'appellerai l'école avant d'aller au travail ! Tu as de si bons résultats, je ne pense pas que manquer un jour ou deux sera un problème ou aura un grand impact dessus" avait dit ta mère en t'apportant un bol de soupe de bouillon avec des morceaux de poulet et aux nouilles.
_Tu as souri ta mère en la remerciant. Tu avais tellement de chance de l'avoir dans ta vie ! Heureusement qu'elle était là, elle. Sinon tu te serais déjà jeté du haut d'un pont depuis longtemps. Comme convenu, elle appelle au lycée, puis part travailler.
_Tu restas ainsi bien au chaud dans ton lit, emmitouflé(e) dans ton pyjama Bisounours. Tu descends de temps en temps pour aller aux toilettes ou boire quelque chose. Tu en profites pour faire le ménage, histoire d'enlever une corvée à ta mère qui rentrera très fatiguée du travail. Tu te rappelles que demain, c'est un jour férié, tu pourras en profiter pour aller donner un coup de main à la vieille supérette du quartier contre un billet ou deux, ça fera au moins ça de sou de côté.
_Dring Dring. La sonnette retentit, tu jettes un coup d'œil l'horloge murale du salon et constates que c'est l'heure à laquelle ta mère rentre normalement déjeunée "Elle à probablement encore oublier ses clefs..." te dis-tu en te dirigeant vers la porte.
_Et...on, ce n'est pas ta mère. Mais une personne que tu n'aurais jamais cru voir sonner à ta porte !
_"S-Shuu... Mais qu'est-ce que tu fais ici ? Comment as-tu eu mon adresse ?" Demandas-tu incroyablement surpris(e). Le jeune homme te regarda longuement de ses yeux bleu saphir, avant de pouffer de rire à la vue de ton fabuleux pyjama !
_Tu rougis comme une tomate avant de lui attraper le bras et de le faire entrer de force dans ta maison avant qu'un voisin ne vous voie et ne fasse du commérage malintentionné.
_"Eh bien (Nom de famille), je ne t'imaginais pas comme ça" dit Shuu avec un sourire coquin tandis qu'il observait tout autour de lui. Tu rougis à en devenir cramoisi(e) ! Non mais qu'est-ce que c'était que ces insinuations totalement déplacées ?! Tu attrapes un coussin du canapé et le lui envoie en pleine face. Touché ! Il ne s'y attendait absolument pas !
_"Au lieu de te foutre de moi, qu'est-ce que tu es venu faire chez moi ? Ne me dit pas que c'est parce que finalement, tu acceptes les cours de rattrapage car je ne te croirais pas. Sinon, thé ? Eau ? Soda ?" Apostrophas-tu en allant dans la cuisine. Tu profitas d'y être pour mettre une pièce dans le bocal à insulte et venir lui chercher toutes les boissons que tu avais indiquées avec un verre. Ta mère t'avait toujours appris à bien recevoir un invité, même quand celui-ci n'était absolument pas attendu, elle y tenait et toi aussi.
_Vous vous installâtes sur le canapé, Shuu se servit un verre. Pendant ce temps, tu attendais sagement qu'il crache le morceau sur le pourquoi de sa visite. Le blondinet prit son temps pour boire son verre d'eau, sachant sans doute parfaitement qu'il usait ta patience à petit feu.
_"Tu étais triste hier, lorsque l'on s'est croisés à la sortie du lycée, je me trompe ?".
_Merci ! Enfin il prononçait une phrase complète ! "Depuis quand mes états d'âme t'intéressent ?" Demandas-tu en haussant un sourcil circonspect.
_"Ça ne m'intéresse pas. Mais je suis curieux" répondit Shuu avec la plus grande décontraction jamais vue.
Mais bien sûr... Il allait te faire croire qu'il s'était tapé tout le chemin jusque chez toi par un temps de chien par pure "curiosité" ? C'était vachement gros, comme excuse.
_"Oh, tu sais... Rien dont je n'ai pas l'habitude. N'y prête pas attention..." répondais-tu en haussant les épaules.
Puis vous avez passé un petit moment à discuter pour faire passer le temps. Comme ça, tu appris que ton camarade savait jouer du violon, qu'il détestait le chocolat, et que s'il s'était cloîtré dans sa propre bulle à l'abri des autres, c'était à cause de certains événements dans sa jeunesse (mais il n'a rien précisé de plus). De son côté, Shuu apprit que ton rêve était de devenir vétérinaire car tu avais une vraie passion pour les animaux, qu'ils soient à fourrure, écailles ou à plumes. Que tu étais allergique à certains aliments et que tu étais la/le pire danseur(se) ayant marché sur cette terre.
_Ce moment, loin du cadre scolaire et vos "disputes" continuelles vous permit de vous rapprocher. Vous n'étiez pas devenus amis en un claquement de doigts, loin de là, mais vous appréciez simplement la présence de l'autre et c'était suffisant.
_Au bout d'une petite demi-heure, tu remarquas qu'il était un peu tard. Et ta mère n'allait pas tarder, donc tu fis comprendre au jeune homme qu'il devait partir. "Tu me vires de chez toi ?" Avait-il renchéri après ta demande. Effectivement, tu le mettais dehors, mais de manière polie ! Ça faisait toute la différence !
_Malgré cela, Shuu ne le prit pas mal et avant de partir, il te donna une clef. "Je ne veux pas de tes cours, mais tu peux venir à la salle de musique si tu en as envie. À condition que tu arrêtes d'être aussi bruyant(e)". Puis il est parti et tu es resté(e) complètement figé(e) comme une statue de sel dans ton salon !
_Ça par exemple, c'était curieux... Qu'est-ce qui avait bien pu le pousser à te donner cette clef si "précieuse"... ? En tout cas, tu étais content(e) qu'une partie de tes efforts ait payée.
_Le jour suivant après celui férié, tu retournas au lycée. Il fallait que tu arrêtes de te sentir blessé(e) par des commentaires de personnes sans importance dans ta vie ! Tu n'allais pas faire le/la malade à chaque fois que quelque chose te contrariait, ce n'est pas comme ça que tu allais résoudre tes problèmes. De toute façon, tu ne pouvais pas plaire à tout le monde et ce n'était pas ton but. "Allez, un peu de nerfs !" Te dis-tu pour te convaincre de franchir les portes de l'établissement.
_Tu fis ta première heure de cours tranquillement dans ton coin, et ce, jusqu'à ce que le directeur vienne dans ta classe pour annoncer l'absence de l'un de tes professeurs pour le restant de la soirée. Cela concernait les classes A3 et B3. Ça te laissait un énorme trou dans ton emploi du temps ! En fait, tu avais quasiment la moitié de la soirée de libre !
_Tu souris à cette "pause" bienvenue, te demandant comment tu allais passer le temps ? Tu pourrais peut-être aller en ville manger un morceau et faire un peu de lèche-vitrine ? Tu regardas autour de toi et... Tu te fis la réflexion que tu n'avais personne avec qui faire ça... Tant pis...
_La fin de ta soirée de cours sonna, tes camarades se pressèrent en formant des groupes d'amis à la sortie de la classe. Tandis que toi, tu restais irrémédiablement seul(e)... ce n'est pas grave, il y avait un tas d'activités que tu pouvais faire seul(e), comme... Eh bien... Des tas de choses !
_Tu te levas, de ton pupitre dans l'optique de rentrer tout compte fait chez toi, jusqu'à... Ce que tu te souviennes de la clef que tu possédais désormais. "Il a dit que je pouvais venir... Si j'en avais envie, n'est-ce pas ?". Tu y as réfléchi. Tu ne voulais pas rentrer chez toi car ta mère devait dormir ou aller faire une promenade en ville, pas tant que tu serais seul(e) en tout cas. Ta décision était prise, tu allas à la salle de musique !
_Shuu y était comme d'habitude, dormant sur son lit de fortune en écoutant de la musique. Tu te demandas s'il avait entendu que tu étais là et pour réponse, il te lança un petit "salut" dans un murmure fatigué. Tu souris et lui retourna son salut avant de t'installer à côté de lui, ayant toutes les affaires nécessaires qui te permettraient de dessiner. Shuu ouvrit un œil pour regarder ce que tu fabriquais avant de le refermer tranquillement, nullement dérangé par ta présence à ses côtés.
_Vous restèrent ainsi, dans un silence paisible l'un à côté de l'autre pendant de nombreuses minutes. Au bout d'un moment, pas du tout gêné pour un sou, le blondinet vira tes affaires de dessin de tes genoux pour poser sa tête sur tes cuisses. Tu le regardas de travers en lançant "C'est confortable ?" d'un ton ironique. Ton camarade te répondit avec un léger sourire en coin "Très confortable" avant de replonger dans son monde musical. Tu soupiras en levant les yeux au ciel puis attrapas une revue animalière dans ton sac de cours. En ce moment, tu aimais te renseigner sur les espèces tropicales, leurs modes de vie naturel ou alimentaire.
_Un nouveau moment paisible ensemble vous empêcha de faire attention à l'heure et bientôt, ton ventre criait famine ! Tu reposas ton magazine avant de secouer Shuu gentiment. Le jeune homme grogna un peu avant d'ouvrir lentement les yeux. Tu lui expliquas que la faim t'avait ramené à la réalité du temps présent et que tu allais partir manger un bout. "Tu viens avec moi ? Je ne sais pas toi, mais moi j'ai envie d'un énorme hamburger avec une tonne de fromage et un steak bien gras avec des frites et un milkshake à la vanille !". Shuu considéra ta proposition mais... Il n'avait pas d'argent sur lui. Tu lui répondis que tu l'invitais, que ce n'était pas grave. C'était aussi pour le remercier pour la clef.
_Le blondinet eut une très fugace émotion de surprise sur son visage. Finalement, il se leva de tes genoux pour que tu puisses te levé(e) à ton tour et vous quittèrent ensemble la salle de musique en emportant vos affaires. Vos pas vous emmenèrent jusqu'en ville, dans ton fast-food préféré.
_Réellement, Shuu fut sidéré de voir la quantité de nourriture que tu pouvais avaler ! Les portions qu'on servait dans cet endroit étaient énormes ! Même lui, qui était pourtant un bon mangeur quand il en avait envie, n'était pas sûr de pouvoir tout finir ! En tout cas, il était curieux et regardait partout autour de lui. Il t'avoua même qu'il n'était jamais allé dans ce genre d'endroit de toute sa vie.
_Tu en fus légèrement surpris(e). Toi non plus tu ne venais pas souvent car rien ne remplaçait les petits plats préparés par ta mère (mais aussi parce que vous ne rouliez pas sur l'or et les restaus, c'était uniquement pour les grandes occasions ou quand les prix étaient raisonnables), mais tu ne disais pas non lorsqu'on te servait un hamburger tout chaud et suintant le gras et l'huile de friture. Tu fus un peu inquiet(e) qu'il n'aime pas ce qu'il avait commandé.
_Tu n'étais pas aveugle au point de ne pas remarquer que la famille de Shuu était aisée et il... Devais sans doute être habitué à de la plus "grande" gastronomie. Shuu prit une première bouchée de son hamburger supplément bacon avec sans oignons et, même si c'était très discret, tu voyais ses yeux pétiller. Puis il a englouti entièrement sa commande ! Il n'en restait plus une miette !
_Tu étais heureux(se) que ça lui ait plus à ce point. Tu engloutis ta propre commande. En attendant que les milkshakes arrivent, tu engageas la discussion sur des sujets autres que l'école. "Shuu, qu'écoutes-tu comme musiques ? Tu es tout le temps plongé dans tes écouteurs, alors... Je suis juste intrigué(e)".
_Le jeune homme t'a regardé puis... Le sourire qu'il te lança ne te mis pas tellement en confiance. Surtout après la réponse qu'il te donna "De la musique d'adultes, je ne pense pas que ça soit encore fait pour toi, petit(e)". Tu avais peur d'avoir compris de travers... Mais ne voulant pas marcher sur ce terrain que tu sentais glissant, tu préféras passer outre !
_Après la pause casse-croûte, vous êtes allés vous promener dans les rues de la ville où les boutiques étaient ouvertes de nuits. Vous ne faisiez rien de particulier à part marcher tranquillement en discutant de tout et de rien (enfin... Tu faisais surtout la discussion et Shuu se contentait de te répondre quand il le jugeait nécessaire). Mais c'était assez chouette, l'ambiance entre vous n'était jamais gênante ou froide. Le temps passa incroyablement vite ! À tel point que lorsque tu reçois un message de ta mère inquiète de ne pas t'avoir vu à la maison, tu pris conscience que vous aviez flâné toute la nuit et que le matin se levait enfin.
_Il faisait encore sombre, mais pas assez pour que vous n'y voyiez pas clair. Vous avez pris la décision ensemble de rentrer chez vous au plus vite, étrangement, Shuu semblait plus pressé que toi. Il te raccompagna jusqu'à une station de métro près de votre position et te dis au revoir.
_Depuis ce jour, il ne se passa pas un instant sans que vous ne soyez pas ensemble. Venir à la salle de musique était devenu un rituel incontournable lorsque tu avais une pause entre les cours ou besoin d'un endroit calme pour réviser. Même s'il semblait parfois complètement déconnecté de la réalité, qu'il avait à de très rares moments un côté un peu pervers et qu'il n'avait toujours pas l'intention de faire remonter sa moyenne, Shuu Sakamaki était devenu... Un ami précieux que tu étais content(e) de retrouver chaque fois à l'école. Même si lui, de son côté, semblait encore en train de considérer votre statue relationnelle.
_14 février, tout le lycée est en effervescence ! Plus pour les garçons que pour les filles. Tu n'avais jamais compris cette tradition. Mais tu aimais le chocolat et c'était l'occasion parfaite pour t'en goinfrer sans le moindre remords. Comme d'habitude, tu te réfugias à la salle de musique, un paquet de billes de riz soufflé au chocolat noir dans les mains.
_À ton grand étonnement, Shuu n'était pas là. Étrange... Tu décides de l'attendre à ta place attitrée. Tu avais un cadeau pour lui. Pas des chocolats parce que tu savais qu'il détestait ça, mais des boules de coco que tu savais, il raffolait en secret.
_Si tu lui offrais, ce n'était pas parce que tu avais des sentiments pour lui, hein ! C'était... Pour le remercier de t'offrir son amitié. Voilà tout.
_Tu attendis, tu attendis et... Le blondinet ne pointait toujours pas le bout de son nez. Tu étais inquiet(e) ! Est-ce qu'il était tombé malade ?
Pour en savoir davantage, tu allais trouver son frère, Reiji.
_Celui-ci t'informa que "Ce crétin va, malheureusement pour moi, parfaitement bien...". Reiji continua en disant que le blondinet était bien en cours, mais il ne savait pas où était Shuu et qu'il s'en fichait mais royal ! Tu allais tenter ta chance auprès de ses autres frères.
_Ce fut finalement le certain "Ayato" qui te donna la réponse. Tu le remercias et partie directement dans la direction indiquée. Tu ne savais pas trop pourquoi mais... Ayato semblait dire dans son regard "Prépare-toi à ne être déçu(e)" accompagné d'un sourire en coin arrogant.
Tes pas te menèrent finalement derrière le gymnase où tu entendais des bruits vraiment bizarres
_Ne voulant pas être repéré pour une raison inconnue, tu t'es approché de la provenance de ces bruits. Et... En effet tu n'étais pas déçu(e), tu étais mortifié(e).
_Shuu avait le visage planqué tantôt dans le décolleté tantôt dans le cou d'une fille de ta classe. Il embrassait sa peau avec une intention toute particulière, ses mains s'exerçaient à s'aventurer sous la jupe de sa partenaire ou sous sa chemise d'uniforme. Quant à ta camarade, elle semblait... Prendre son pied.
_Tu fis quelques pas en arrière, voulant t'éloigner le plus loin possible de cette scène. Mais ton pied gauche buta contre une pierre qui fit du bruit en roulant, attirant l'attention de la fille et... De Shuu. Pour une raison que tu ignores, tu as rougi, tu as murmuré des excuses puis tu t'es enfuie à toutes jambes !
_Tu es revenu(e) à la salle de musique, déposas le cadeau que tu avais emmené avec toi sur la table, puis est sortie pour t'enfermer aux toilettes. Là-bas, encore pour une raison que tu ignores, tu as pleuré très fort et très longtemps...
_Tu évitas par la suite la salle de musique comme la peste toute la soirée, et Shuu par la même occasion. Franchement, tu ne te comprenais pas ! Shuu était un garçon en âge depuis au moins un an d'être à la fac, il était normal qu'il... Qu'il s'adonne à ce genre de chose de la vie.
_Tu ne comprenais pas pourquoi tu te sentais si... En colère ! Si... Trahi... T-tu n'avais pas le droit de ressentir ça... Shuu ne serais pas... Il n'est pas... "À moi...".
_Avant de rentrer chez toi, tu attendis que la fratrie Sakamaki quitte le lycée avant toi, pour ne pas à avoir à croiser le regard de Shuu. Oui, tu étais un(e) lâche. Et ça te fit un gros pincement au cœur lorsque tu vis que ton blondinet fouillait la foule d'élèves du regard dans l'espoir de te trouver (enfin... Tu espérais que ces regards inquisiteurs t'étaient destinés). Mais Shuu dût se rendre à l'évidence qu'il ne pouvait pas faire attendre plus que ça le chauffeur et ses frères qui commençaient à s'impatienter, donc il est entré dans la limousine et la voiture a démarré.
_Tu attendis de voir la voiture complètement disparaître au bout de la rue avant de partir enfin à ton tour. Dès que tu fus arrivée dans l'entrée de ta maison, tu fis comprendre à ta mère que tu ne voulais pas être dérangé(e), que tu devais réfléchir. Et elle te laissa tranquille comme demandé car elle savait que si tu le lui demandais, c'est que c'était très important. Ta mère te laissa tout de même une assiette de ragoût au frigo pour plus tard. Réfléchir, c'était important, mais manger l'était encore plus !
_La fin de ta réflexion t'emmena à cette réponse : c'est vrai, tu étais amoureux(se) de Shuu Sakamaki. Tu ne l'avais pas prévu et ça ne t'arrangeait pas, mais tu n'avais aucun contrôle sur ça alors tu devais vivre avec. Tu ne voulais pas perdre son amitié, non plus. La seule solution que tu avais c'était... Étouffer tes sentiments dans l'œuf en espérant que les choses reviennent à la normale de ton côté... Mais d'abord, il fallait que tu trouves une excuse pour expliquer ta fuite lorsque tu l'avais découverte en situation "compromettante". Tu y réfléchiras sur le chemin, demain soir.
_Bien... Tu es dans la salle de musique, et vous vous fixez maintenant dans le blanc des yeux depuis au moins trois minutes. Ça commençait à faire long. "Je voulais m'excuser pour hier, je... T-tu étais... Enfin.. Hum... Tu vois ? Et moi j'étais...".
_Oui, c'était ça la brillante excuse que tu avais trouvée pour expliquer ta fuite en tout point semblable à celle d'une héroïne de roman pour ados. Très éloquent, n'est-ce pas ?
_Shuu garda le silence, puis poussa un soupir discret avant de tapoter sur le sol à côté de lui, là où se trouvait ta place habituelle. Tu sentis ton corps se relâcher ! Ouf, il ne t'en tenait pas rigueur !
_Par la suite, tout redevint normal entre vous. Enfin, presque tout. Tu étais toujours amoureux(se) et tes sentiments semblaient enflés comme un ballon de jour en jour. Mais tu les gardais courageusement pour toi, au mépris du fait que la fille de la dernière fois venait presque tout le temps interrompre vos moments rien qu'à vous quand vous étiez en dehors de la salle de musique.
_Tu mourrais de jalousie ! Shuu ne faisait rien pour la repousser même si des fois il en était agacé ! La pire fois fut quand elle arriva en s'accrochant à son bras par surprise en lui demandant de "résoudre" un "problème" que seul lui était capable de résoudre ; et deviner ? Shuu est parti avec elle et tu t'es retrouvé comme la/le dernier(ière) des imbéciles avec tes affaires et les affaires du blondinet sur les bras !
_La salle de musique était la seule limite que cette fille ne pouvait pas dépasser. Tu ne le permettrais pas !
Évidemment, après l'épisode de l'abandon dans les couloirs avec ses affaires sur les bras, tu te fis un devoir d'ignorer Shuu afin qu'il comprenne la leçon. Lui faire la tête t'étais très difficile, honnêtement tu ne pouvais pas lui résister quand il passait sa grande main dans tes cheveux pour les ébouriffer.
_"Je t'ai déjà dit que j'étais désolé." Rappela-t-il pour la sixième fois de la soirée. Tu lui as lancé un regard de dédain que tu t'étais entraîné à lancer dans ton miroir de salle de bain, puis tu es passer devant lui en ne lui adressant pas un mot. Ça à eu l'air de le toucher, comme à chaque fois.
_C'était méchant de ta part mais aussi... Très jouissif. Ça lui fera les pieds ! Vous êtes entrés dans votre "sanctuaire" musical et tu t'es plongé dans tes manuels scolaires en l'ignorant superbement. Shuu a soupiré en levant les yeux au ciel mais tu n'as pas fait attention à lui. Tu l'as entendu fouiller dans un coin de la pièce, puis...
_Tu l'as entendue. Une magnifique mélodie au violon ! Tu t'es retourné vers ton camarade pour le regarder joué, les yeux remplis de surprise et d'administration.
_C'était la première fois depuis que tu le connaissais qu'il jouait devant toi et pour toi. Heureux d'avoir enfin obtenu ton attention, Shuu t'a accordé un léger sourire en continuant de faire danser les notes de musique dans les airs.
_Ce moment... Ce merveilleux moment... Il n'était rien qu'à vous.
_Tu as eu le sentiment pendant un bref instant que rien ne pouvait briser la bulle dans laquelle vous étiez enfermés. Jusqu'à... Ce que l'autre greluche débarque et gâche tout !
_Ta. Limite. Était. Atteinte.
_S'en était trop ! Avant qu'elle ne puisse prononcer un mot ou le voir venir, tu lui envoyas la première chose qui t'était passée sous la main : un dictionnaire ultra épais.
_Le livre s'écrasa avec fracas contre son visage ! Shuu écarquilla les yeux en passant son regard à votre camarade maintenant étalée sur le sol évanouie, à toi qui pris la fuite sous la colère et la honte de ta réaction disproportionnée.
_Shuu a couru après toi et t'a rattrapé pour te trouver en train de trembler et avoir les larmes aux yeux. Lui aussi a voulu dire quelque chose, mais tu ne lui en as pas laissé le temps car tu t'es mis(e) à lui hurler dessus ! Tout était de sa faute ! Tu n'aurais jamais fait une chose pareille s'il n'était pas entré dans ta vie pour tout mettre sens dessus dessous ! "TU ES LE PIRE EMMERDEUR DE L'HISTOIRE, SHUU SAKAMAKI !".
_Tu l'as plantée au milieu du couloir sans te retourner. Si tu l'avais fait, tu aurais sans doute vu à quel point tu l'avais blessé...
_Voilà quatre jours que vous ne vous êtes pas reparlés. Il te manquait, ton coeur était réduit en petits morceaux. Tu n'étais pas revenu(e) à la salle de musique, tu estimais qu'après ce que tu lui avais dit, tu n'en avais pas le droit. Tu lui avais même rendu la clef par l'intermédiaire d'un camarade de classe.
_Oui, tu étais un(e) véritable lâche. Tu fuyais tes sentiments, tes responsabilités, tes problèmes et tu faisais un magistral pied de nez à votre amitié étant pourtant si chère à tes yeux. Mais il était trop tard pour regretter, ce qui était fait, est fait.
_Tout est devenu si... Terne. Si fade. Et pour couronner le tout, tu étais obligé de côtoyer l'autre greluche de service ! Mystérieusement, elle ne semblait pas te tenir compte de son agression au livre volant. Mais tu n'allais pas t'en plaindre, si tu attirais des ennuis aussi gros que ça, pas sûr que ta mère le prenne très bien. Elle avait déjà du mal à t'élever toute seule avec son maigre salaire, ce n'était pas en plus pour lui refiler un ulcère en apprenant par courrier qu'une de tes camarades de classe portait plainte contre toi avec accompagner, une amende plus que salée.
_Une autre soirée de cours, une nouvelle raison de pleurer. Tu avais recroisé le duo malveillant des toilettes qui ne tarirent pas d'éloges plus infâmes les unes que les autres à ton égard. Il semblerait qu'ils aient rallié d'autres étudiants à leur point de vue.
_C'est ce que tu redoutais le plus. Ton harcèlement reprenait de plus belle... Les prochaines semaines que tu allais vivre allaient être l'Enfer.
_Vendredi, 4h07 du matin. Caché(e) à l'infirmerie, tu cherches dans l'armoire à pharmacie des compresses et des poches de glace pour atténuer la marque des bleus qui t'apparaissait sur le corps. Tu viens de sortir d'un "entretien" avec tes bourreaux et ils ne t'ont pas fait de cadeaux. Mais... Rien dont tu n'aies plus l'habitude désormais. Le plus urgent était d'abord de trouver un moyen de cacher le bleu que tu avais sur la joue pour empêcher que ta mère ne le voit.
_Tu manquais de plus en plus les cours ces temps-ci à cause de tout ce qui chamboulait ta vie. Ton professeur principal t'avait fait part de son inquiétude, mais tu lui as dit que ce n'était rien d'autre que les effets du stress qui te prenaient à cause de l'approche des examens et que même si tu n'étais pas présent(e), tu étais beaucoup plus en avance sur le programme éducatif que tes autres camarades.
_Tu n'avais qu'une hâte : obtenir ton diplôme le plus rapidement possible pour partir définitivement de ce lycée, oublié Shuu et commencer tes études de vétérinaire ! C'était le mieux à faire... Tu n'avais que quelques mois de plus à attendre... "Encore quelques mois et ce cauchemar sera fini !".
_Tu sortis de l'infirmerie quand tu fus sûr(e) qu'il n'y avait plus personne dans le couloir, puis partie te trouver une autre cachette. Tu arrivais au tournant d'un couloir menant à un escalier, en voulant l'emprunter, tu rentras de plein fouet contre quelqu'un. Tu souhaitais que ce ne soit pas un professeur ou l'un de tes harceleurs qui aurait décidé de sécher les cours pour essayer de te trouver !
_En relevant la tête pour t'excuser, tu tombas nez à nez avec l'un des frères de Shuu; Subaru, si tu ne te trompais pas. Le jeune homme à la chevelure blanche légèrement rosée grogna au moment de l'impact et s'apprêtait à t'incendier de nom d'oiseaux lorsqu'il t'a reconnu(e). Il examina attentivement ton visage et fronça gravement les sourcils en apercevant le bleu violacé sur ta joue.
_Il s'apprêtait à dire quelque chose, mais tu ne lui en as pas laissé le temps. Tu t'es excusé(e) une nouvelle fois et étais parti précipitamment pour éviter qu'il ne pose des questions ! Tu espérais qu'il ne dirait rien à Shuu !
_Le lendemain, tu as décidé de te cacher sur le toit. Au début, il était occupé par le frère au chapeau,"Raito" qu'il s'était présenté. Tu ne savais pas pourquoi il te laissait le champ libre pour te cacher ici, tout le monde savait que le toit était son repère et que personne n'avait le droit d'y monter. Tu étais sûr(e) qu'il ne le faisait pas gratuitement ou par pure charité, et évidemment, tu avais raison. En échange, tu devais faire ses devoirs de maths, car il détestait cette matière ! Tu avais accepté, bien malgré toi, mais au moins tu étais tranquille pour quelques heures...
_Et ce fut le cas, tu as été tranquille pendant pas moins de deux heures. Mais... La réputation du toit n'avait pas arrêté tes harceleurs qui y étaient montés au nombre de quatre. Tu n'avais nulle part où fuir ! Tu étais désespéré(e) !
_Les insultes, les commentaires blessant sur le physique et les rumeurs graveleuses reprirent de plus belle avec accompagner, les coups de poing et de pieds. Tu étais recroquevillé(e) au sol, subissant les attaques et suppliant qu'ils arrêtent !
_Toi qui ne serais pas particulièrement croyant(e) te mis à prier pour que quelqu'un arrive et les arêtes Mais les miracles, ça n'arrivait que dans les films, non... ?
_Peut-être bien que tu l'étais, parce que les coups ont arrêté de pleuvoir. Toujours recroquevillé(e) et les yeux fermés, tu entendis des bruits de bagarre puis de personnes prenant la fuite. Tu es resté(e) prostrer misérablement sur le sol, ayant peur de la suite des événements
_Tu as senti une grande main passer dans tes cheveux et tu as ouvert les yeux. "Shuu...?". Le blondinet t'a regardé dans les yeux, son expression restait neutre mais en observant attentivement, on remarquait qu'il serrait fort les mâchoires.
_Mon Dieu... Tu as commencé à pleurer de tout ton corps ! Tu ne voulais pas qu'il te voie comme ça, si misérable ! "Va-t'en, Shuu ! Ne me regarde pas ! J-je ne veux pas que tu...!". Il ne t'a pas laissé finir ta phrase parce qu'il t'a pris(e) dans ses bras et t'a embrassé avec rage !
_Tu étais paralysé(e) sous choc ! Tu devais rêver... Comme pour te convaincre que tout ceci n'était qu'un rêve inatteignable, tu serras tes bras autour du corps de Shuu, mais au lieu que celui-ci ne parte en fumée, tu eus la preuve que tout ceci était réel. Tu sentais l'homme que tu aimais trembler de colère !
_Tu n'as pas pu t'empêcher, il fallait que tu lui avoues une bonne fois pour toute "Je t'aime Shuu". Le jeune homme à relever la tête pour pouvoir te regarder. Il t'a lancé un vrai sourire, le premier que tu voyais, avant qu'il ne t'embrasse le front pour te chuchoter un petit "Moi aussi".
_Depuis ce jour, vous étiez ensemble et inséparables ! Tes harceleurs avaient tous été soit viré du lycée soit ce sont eux qui avaient changé d'établissement. Tout le monde savait dès à présent que tu étais sous la protection de Shuu, et personne se serait risqué à se le mettre à dos.
_Malgré qu'il n'en ait pas eu du tout envie, tu l'as tanné pour qu'il révise avec toi pour l'approche des examens. Bien entendu, tu as eu ton diplôme avec la note maximale et mansion "Excellent". Quant à Shuu, aussi incroyable que cela puisse paraître pour son entourage, il a aussi eu son diplôme avec l'une des meilleures notes jamais mise (mais pas de mansion, cependant).
_Vous avez tous les deux discuté de l'avenir, de vos études. Toi, bien évidemment, tu allais suivre ton rêve de devenir vétérinaire. Quant à Shuu... Il allait passer des auditions afin d'être accepté dans le meilleur conservatoire du pays pour devenir violoniste de profession. Ce n'était pas ce que souhaitait son père pour son héritier, mais c'est ce que Shuu désirait alors il l'a envoyé se faire voir.
_Vos établissements n'étaient vraiment pas loin l'un de l'autre, alors vous pouviez vous voir quand vous le désirez.
DES DÉBUTS DIFFICILES ?:
_Non, pas vraiment. Vous aviez déjà une espèce de complicité naturelle et elle n'a fait qu'accroître lorsque vous avez officialisé votre relation.
_Par contre tu lui as clairement fait comprendre que s'il revoyait l'autre greluche, tu en ferais du tartare à l'aide d'un dictionnaire encore plus volumineux et que lui, tu t'assurerais qu'il ne puisse plus jamais jouer du "violon" de sa vie. Il t'a regardé et n'a pas vu que tu plaisantais... Il a douloureusement avalé sa salive avant de hocher la tête avec crainte pour dire "d'accord".
_Il t'a présenté à sa famille. Tu connaissais la plupart de ses frères, mais les rencontrer dans ce genre de contexte serais assez étrange et un peu gênant. Mais heureusement, ils ont eu l'air de plutôt bien t'accepter, peut-être que Shuu les avaient briffés avant que tu les voies. À sa grande consternation, tu t'entends à merveille avec Reiji. Vous avez tous les deux le même esprit (sauf que tu es beaucoup moins sévère que le brun à lunettes).
_Shuu t'a emmené voir les jardins du manoir et les endroits où il aimait passer du temps avec sa mère quand celle-ci n'était pas obsédée par le fait de l'accabler de leçons ou de l'utiliser comme moyen de rester viable aux yeux du reste de la famille, dont son père ou Cordelia. Il t'a beaucoup parlé d'elle, tu as tout de suite senti à qu'il l'aimait et à qu'elle lui manquait malgré tout. Beatrix Sakamaki avait tout l'air d'une femme strict mais à la fois très tendre, qui avait combler d'amour ses enfants tout en leur assurant une bonne éducation. Tu aurais vraiment voulut la rencontrée.
_Il t'a aussi raconté toutes ses difficultés à montrer ses émotions dû à la peur de perdre ceux qui comptent pour lui. Que par moment, il allait lui arriver d'agir comme un con insensible. De ton côté, tu lui as dit que ça ne te dérangeait pas, que tu comprenais que c'était une sorte de systèmes d'autodéfense servant à repousser les autres et que s'il avait besoin de parler, ta porte était toujours ouverte.
COMMENT EST-IL EN COUPLE ?:
_Shuu est un faux calme. Et il est légèrement jaloux. Donc si quelqu'un te drague malgré le fait évident que vous êtes ensemble, il va se contenir pour demander calmement à l'individu d'arrêter. Si par malheur, cette personne ne s'arrête pas, il ne vaut mieux pas pour elle que Shuu soit sur son chemin.
_Il est très protecteur et doux en général. Il à ses moments pervers mais ça vire habituellement à des taquineries ludiques.
_Ses moments préférés sont quand vous êtes ensemble, sans ses frères ou vos camarades aux alentours. Là il n'a pas à se contenir pour montrer qu'il est carrément dingue de toi.
_Il n'est pas romantique. Mais il se rattrape quand il voit que tu l'attend au tournant lors de ton anniversaire. Là il sort le grand jeu ! Chocolat, bouquet de roses et séance de massage ! (Le moment du massage peut vite le saouler quand ça dure plus d'une heure et il te le fais savoir par des soupir. Ou alors.. ça peut vite virer une toute autre séance de chose).
_Votre premier vrai rendez-vous s'est passé au cinéma (là encore, c'était une première pour lui !) vous êtes allés voir Avengers et il à adoré ! Son personnage préféré était clairement Clint Barton. Quant à toi, il t'identifiait plus à Steve Rogers, à cause du fait que vous étiez têtue de la même façon !
_Shuu aime les marques d'affection, mais à petites doses. Il aime en recevoir et il adore t'en donner. Mais pas au point que ça en devienne étouffant, il aime surtout garder un peu d'espace pour lui et tu le comprends. La marque d'affection qu'il fait le plus est d'entrelacé vos doigts pour vous tenir la main.
_Il te dis qu'il t'aime seulement quand il est certain que vous ne vous verrez pas avant un petit moment, par exemple quand il se doit d'être présent à des réunions des clans de vampire de la région ou s'entraîner jusqu'à très tard pour le conservatoire.
_Il est tellement admiratif de ton intelligence et de ta dévotion envers ceux que tu aimes. Il trouve que grâce à ces qualités, il n'y a pas plus sexy que toi sur terre.
_Ton surnom affectif c'est "Petit(e)". Lorsque tu es chiant(e) c'est "Casse-Noisette". Et lorsqu'il est en colère... C'est ton prénom. De ton côté, tu l'appelles "Dormeur" comme l'un des sept nains dans Blanche Neige lors des moments doux. Pour l'embêter parfois, tu l'appelles "Papy" ou "Grand-père" à cause du fait qu'il à au moins cent ans de plus que toi. Et quand tu est énervé(e) contre lui tu l'appelles "Le pacha de service".
LES PETITS À-CÔTÉS :
_Ta mère l'adore ! Et elle ne manque pas de le lui faire remarquer (du coup, Shuu rougis, gêné). Elle est si contente que son enfant est trouvé un jeune homme si charmant et respectable pour lui/elle ! "Maman approuve à 100%, mon poussin !". De son côté, Shuu est toujours très timide aux côtés de ta mère, il n'est plus habitué à voir une personne le couvé du regard avec une si grande affection, mais il l'aime beaucoup. Il sait aussi que ta mère est la personne la plus importante de ta vie, et il sait que le fait qu'il s'entend bien avec elle te rends immensément heureux(se).
_Après vos études supérieures, il t'a demandé en mariage ! Et ce n'est qu'à ce moment-là, pendant votre lune de miel qu'il t'a avoué être un vampire. Ce fut un vrai choc, puis celui-ci passé, tu lui as poser tout un tas de questions ! (La curiosité à pris le dessus sur tout). Shuu fut à la fois soulagé et surpris que tu le prennes aussi bien, ça lui donnait encore plus de raison d'être amoureux de toi !
Au final, ça n'a pas changé grand chose à votre relation, ça à même éclairci certains points que tu n'arrivais pas à comprendre. Comme le fait qu'il ne boivent quasiment jamais d'eau, qu'il était tout le temps glacé, qu'il refusait de sortir pique-niquer par temps de soleil brûlant ou qu'il avait une force démesurée.
_Il veux avoir des enfants avec toi.
_Mais il ne veut pas te transformer en vampire, il ne veut pas de ce genre de vie pour toi. Être un vampire permet d'être immortel, c'est vrai, mais... C'est aussi une malédiction. Il ne veut pas te privé du soleil, que tu voies toute les personnes que tu connais et aime mourir tandis que tu resterais là, figé(e) dans le temps.
_Il as cédé tout ses droits d'héritier à Reiji. Ce rôle ne lui avait jamais plu et avait passer une grande partie du temps à lui gâcher la vie, alors... Il savait qu'il prenait la bonne décision. Mais en y renonçant, il avait été contraint de vivre en-dehors du manoir, en fait, il avait quasiment été bannis mais ses frères continuait de prendre contact avec lui. Son père l'avait renié dans les jours qui ont suivi.
_Vous vous êtes installés dans un bel appartement en ville et ta mère et quelques uns de ses frères venaient vous voir de temps en temps.
_(Si vous êtes une femme) Quand il à su que vous alliez avoir un enfant (votre premier !) Il s'est comporté comme la pire des mère poule ! Tu ne pouvais même plus descendre les escaliers par toi-même, il te portait à chaque fois dans ses bras ! Pas une seule personne, même pas ta mère, ne pouvais s'approcher à moins de 15 mètres de toi. Il était surprotecteur, à la limite de l'étouffant, c'est pourquoi pour lui montrer que tu en avais ras-le-bol, tu ne lui à pas dit où tu étais, tu as pris un taxi et tu as passé toute la journée avec Reiji rien que pour embêté ton mari !
MAINTENANT QUE VOUS ÊTES EN COUPLE T-A-T-IL DÉJÀ MORDU ?:
_Shuu se nourrissait déjà grâce à un contact qu'il avait à la banque du sang. Il à continuer à se nourrir ainsi jusqu'à ce qu'il te demande en mariage.
_Il ne voulait pas te forcer à subir une morsure si tu ne le désirais pas. Il a attendu de t'avouer sa véritable nature avant de pouvoir en parler avec toi.
_Vous en avez discuter longuement. Honnêtement, tu voulais voir ce qu'il se passerait, ce que tu ressentirait mais aussi car tu avais le sentiment que faire ce genre de chose dans un couple, surtout le vôtre qui était si peu commun, était un geste assez intime.
_Avec ton accord, Shuu t'a mordu en se montrant extrêmement délicat et doux. Ton sang avait cette petite note citronnée qui le rendait fou ! Il lui fut très difficile de s'arrêter mais il ne voulait pas te faire mal. Son cœur battait la chamade, tout son corps était en feu et brûlait de désir et d'amour pour toi !
_De ton côté, tu n'as pas vraiment eu à te plaindre même si ce n'était pas la chose la plus agréable que tu avais faite dans ta vie. Tu as demandé à Shuu si il y avait d'autres signification selon la morsure et l'endroit où elle était faite. Il a répondu à toutes tes questions.
_Puis, hésitant, il t'a parler du rituel de partage de sang. De sa signification. Et qu'il voulait le pratiquer avec toi.
_Tu était très hésitant(e) car, se faire mordre était une chose, mais boire du sang en était une autre. Tu as vue que ça avait l'air de compter pour lui et pour tout avoué, la signification t'avais beaucoup ému(e).
_Tu acceptas pour cette fois. Cette seule et unique fois.
_Shuu en était incroyablement heureux ! Bien sûr il comprenait que ce rituel n'allait peut-être pas te plaire, mais que tu veuilles bien le faire pour l'aspect symbolique lui était très cher à ses yeux !
_Ce soir là, il partagea son sang avec toi et votre lien devint si indestructible que même la mort ne pouvais plus le brisé.
_Le goût du sang était assez terrible sur ta langue, mais tu n'en laissa pas une goutte.
_Vous vous êtes embrasser ensuite, et vous avez passé... Une nuit assez idyllique ensemble.
_Après il ne s'est mis à te mordre que pour les occasions inhabituelles ou spéciales. Comme pour votre anniversaire de mariage ou lorsqu'il n'avait pas reçu sa commande de poche de sang de la part de son contact.
_Quand vous avez eue des enfants, il évitait par dessus tout de te mordre devant eux. (Si vous êtes une femme) ou de te mordre quand tu étais enceinte.
Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro