PDV Sophie

Les pas se rapprochaient, je lis la peur dans les yeux de maman.

- On doit partir maintenant.

- Nous n'avons pas le temps, ils vont nous rattraper. dit Marella.

- Je sais ! mais on doit le faire.

- Je vais essayer quelque chose. Dit maman en s'éloignant de moi.

Mes amis se rapprochent de moi. Qu'est ce qu'elle va faire ?

Elle frotte ses mains qui furent immédiatement entourées d'une lueur violette. Maman eu du mal à respirer, et gémit de douleur. Je remarque alors que la chaîne qu'elle porte au cou se resserre de plus en plus. Un portail s'ouvrit.

- Vite traversé. peine à dire maman, mes amis s'exécutent. Vas y Sophie.

- Je ne te laisserais pas.

- S'il te plait chérie. dit elle les larmes aux yeux

- Non, maman, je suis venue pour te sauver, je ne repartirais pas sans toi.

- Je tiendrais pas longtemps s'il te plait Sophie... Va t'en.

- Non ! m'écriasi-je en larme.

Au moment même où surgirent dans la pièce des elfes vêtuent de noir de la tête au pied.

- Attrapez-les ! ordonne l'un d'eux, un elfe aux oreilles pointues et aux cheveux longs blonds.

- Je t'en supplie Sophie, part d'ici.

Des ombres s'élèvent dans les coins de la pièce et se précipitent vers nous.

Je tire maman vers moi d'en geste désespéré et traverse le portail que cette dernière avait créé. On passe à travers avant que le portail se referme. La lumière du soleil m'éblouit.

Je vois mes amis au- dessus de moi.

- Maman ? Maman, tu vas bien ? Dis-je en me redressant. Je la voix étaler dans l'herbe inconsciente.

Je découvre avec horreur son cou lacéré, en sang. Les hématomes, brûlures, contusions et ombres qui rongent son corps. Elle respire faiblement.

- Maman ! m'écriais-je de terreur. Tiens bon !

Je tente en vain de retirer la chaîne qui l'étrangle. Je n'y arrive pas.

- Il faut la sauver. Dis-je en larmes.

Dex s'approche. Il essaie à son tour. Biana m'oblige à me lever.

Je ne sais pas où nous sommes. Je regarde autour de moi pour éviter de voir à quel point ma mère souffre.

- Je n'arrive pas à l'enlever. Elle est étrange.

- Sophie tout va bien ? demande Marella.

- Ne vous souciez pas de moi. Dis-je.

- Tu es blessé fit remarquer Jensi.

Je pose une main sur mon épaule endolorie.

- Ce n'est rien.

- Je ne dirais pas cela. Survient une voix qui nous fit sursauter.

- Qui est là ?! M'écriais- je.

Je me sentis alors soudainement épuisée. À bout de force. Mes paupières sont lourdes.

PDV Jolie.

Incroyable Sophie a pu retrouver Oralie, chose que nous n'arrivons pas à faire. Je m'agenouille près de l'ancienne conseillère.

- Elle est en danger de mort M.Forkle. déclarais-je.

- Emmenez-la vite à Livvy.

Avant de faire toute chose, je veille à rompre la chaîne avec une pince que m'avait donnée Mécano. Celle-ci s'avère être puissante. Je prends Oralie dans mes bras. La pauvre comme elle doit souffrir. Mes collègues s'occupent des enfants. Ils vont les raccompagner près de leurs parents.

Je saute à Alluveterre et me précipite vers l'infirmerie.

Livvy où plutôt Médoc vient immédiatement vers.

- Oh mon dieu. Fais venir Tam et vite. On va avoir besoin de lui.

Je hèle le jeune ténébreux qui avec sa soeur jumelle ont intégré il y a peu le cygne noir.

- Il arrive.

- Bien. Aide moi Jolie.

Je m'exécute. Je nettoie les plaies infectées de l'empathe avant de les panser.

- Comment est-ce possible de survivre à autant de violence ?

- Je ne sais pas... Et ce n'est sûrement pas que de la violence physique.

Médoc lui fait avaler énormément d'élixirs.

Tam entre dans la pièce.

- Il va falloir la tenir fermement. Déclare t-il.

Je viens la tenir par les épaules. Tam commence à retirer les hydrombres du corps d'Oralie qui se met à haleter et gémir de douleur pendant de longues minutes. Ombre ne l'a pas raté, et les séquelles qu'elle va avoir vont être dures à supporter.

- Voilà, je ne peux rien faire de plus.

- Merci beaucoup Tam.

- Je vous en prie. Il se retire de la pièce.

- Je crois que nous devrions héler Kenric. Dis-je.

- Cela me paraît être une excellente idée Jolie?

- Je m'en charge dans ce cas.