PDV Sophie

Nous avons fini par rejoindre les autres après plusieurs heures. Nous avons décidé de faire une pause.

- C'est un véritable labyrinthe, chercher Oralie ici, revient à chercher une aiguille dans un tas de paille. Déclare Maruca.

Je ferme les yeux afin de réaliser comme hier cette carte et localiser l'esprit de ma mère. Cela me demande un peu plus d'effort. Je perçois à quelques galeries de là des mouvements un peu étranges, en tout cas ce ne sont pas des humains. Mais je remarque aussi que nous sommes tout près d'eux. Avec effroi j'ouvre les yeux.

- Taisez-vous. ordonnais je à mes amis.

- Pourquoi ? demande Marella.

- Ils sont juste en dessous de nous. murmurais-je.

- Qu'est ce qu'on fait maintenant ? demande Keefe.

- Je dois absolument localiser ma mère, mais j'ai beaucoup de mal.

- Je peux t'aider avec une poussée cérébrale. me dit Fitz.

- Ok.

Il s'approche de moi et pose ses mains sur mes tempes.

- Je suis prête, dis-je.

Je recommence mon manège et grâce à la poussée cérébrale de Fitz, je pu élargir avec précision mon champ de vision interne et remonter ainsi jusqu'à maman. Son esprit est assez faible par rapport à tout ce que je perçois. Je me dirige mentalement vers se dernier.

- Maman, maman tu m'entends ?

Je ne reçois pas tout de suite de réponse de sa part.

- Sophie. . .

- C'est moi maman, on arrive pour te sortir de là.

- Sophie, qu'est ce que tu fais là c'est dangereux !

- Je sais, mais c'est là pour te sortir d'ici. Nous ne sommes pas loin de toi, à seulement quelques galeries.

- Sophie, je ne veux pas que tu te mettes en danger. Je t'en prie, se sont des monstres, ils sont plus nombreux que vous, vous allez vous faire tuer.

- Ne t'inquiète pas maman. On va être extrêmement prudent.

Je rompt la communication.

- Tu l'as trouvé.

- Oui. Elle n'est pas si loin de nous... Mais on doit être les plus discrets, les invisibles sont un peu partout.

- Comment on va faire pour la tirer de là ? questionne Jensi.

- On va devoir faire preuve de ruse et contourner les invisibles par d'autres galeries, et essayer d'atteindre sa cellule.

- C'est risqué comme entreprise, mais soit allons y. dit Keefe. On passe par où ?

- Je suis désolée Biana mais on va devoir repasser dans les endroits de tout à l'heure.

- On point où j'en suis de toute façon.

Nous rebroussons chemin. Je reste sur mes gardes et observe autour de moi. Il doit y avoir un passage. un escalier, nous mène plus loin dans les méandres des catacombes. Par chance je remarque une brèche dans un mur, on passe avec difficulté de dans, derrière un escalier, qu'on emprunte sans hésiter. Arriver en bas, on a la mauvaise surprise d'avoir de l'eau jusqu'aux genoux. L'eau est glacée et douteuse, j'ai l'impression de marcher sur des os. Le chemin se rétrécit davantage. Nous avançons donc le dos appuyé contre le mur pendant plusieurs minutes, je vérifie la localisation des invisibles de temps à autre. Ils sont si proches de nous, une certaine tension s'installe dans l'air. Je tente de garder la tête froide et de ne pas m'emballer. Nous sommes dans un couloir adjacent à leur repère, on continue dans le silence.

- On est proche. Communiquais-je avec mes amis.

En effet on était qu'à seulement quelques mètres, on s'avance rapidement. Je m'arrête alors devant le mur qui me sépare de ma mère.

- Comment fait-on maintenant ? En faisant exploser le mur, on va avoir tous les invisibles aux bottes. Dit Jensi.

- Dex, une idée ?

- Je peux essayer, mais je ne promets rien.

Il fouille dans sa poche.

- écartez-vous un peu.

On s'exécute. Dex un petit objet. Il ressemble à une puce électrique de couleur bleu. Il modifie quelque chose avant de le placer entre deux pierres. Il recule de deux pas, je suis surprise de voir le mur se liquéfier.

- Bravo Dex.

J'entre la première dans la cellule, c'est si. . . insalubre, sombre et humide.

Je vois maman allongée au sol. Je retiens mon souffle, dans quel état ils l'ont mis ! Je me précipite vers elle, il n'y a pas une minute à perdre.

- maman. maman réveille toi.

Ah mon plus grand soulagement elle ouvre les yeux.

- Sophie. dit-elle d'une voix faible. Tu n'aurais pas dû venir.

- Tu peux marcher ?

- Je crois.

Je l'aide à se relever mais elle vacille et manque de tomber, je la retiens.

- On doit partir d'ici. Et vite ils vont revenir. murmure maman en s'appuyant sur moi.

J'entends des bruits de pas dans le couloir.

- je crois qu'il est trop tard. dit Keefe.