
Chapitre 19
PDV Sophie
Me voilà embarquée dans un monde que je ne connais pas. Dont j'ignore presque tout.
Nous avons traversé un rayon lumineux après avoir emballé nos affaires. Je tiens Chaussette dans mes bras. L'angoisse monte en moi. Nous suivons mon père à travers une forêt avant d'arriver devant un immense portail doré. Je suis à la fois angoissée mais impressionnée par la beauté des lieux. C'est le dénommé Alden qui vient nous ouvrir et nous guide à travers un incroyable domaine. Je n'ai pas de mots pour décrire mon admiration. Un immense palais de cristal blanc se dresse aux flancs d'une montagne, au loin une plaine borde un lac, l'eau à l'air si pur. Elle scintille de mille feux sous le soleil couchant.
Nous entrons dans cette immense demeure. Et rejoignons alors les deux autres conseillers dans un grand salon.
Je dévie mon regard. Observant les lieux. C'est si ... Luxueux.
- Vous êtes prêtes ? Demande Bronte.
- Oui. Dit maman.
Une femme ravissante apparue alors à mes côtés, interpellant ma mère. Je fais un grand saut en arrière, le cœur battant dans ma poitrine, je faillis trébucher. Mes mon père me rattrape au vol.
- Tout va bien ? Demande s'il. J'acquiesce.
- Della ! S'exclame maman.
- Oralie !
La femme qui était apparue vient l'enlacer, les larmes aux yeux.
- Oh pardon, cela ne se fait pas... Dit la jeune femme brune, en se décalant. Tu m'as tant manqué.
- Ce n'est rien. Toi aussi, tu m'as manqué.
- Et qui est cette jeune personne ? Demande la dénommée Della.
- Voici Sophie, notre fille. Déclare mon père.
- Oh comme elle est belle.
- Sophie, voici Della ma femme. Me dit Alden.
- Bonsoir. Murmurais je.
- Nous devrions y aller à présent. Intervient maman.
Bronte s'approche d'elle et lui donne quelque chose.
- C'est le seul moyen d'y aller. L'unique.
- Merci beaucoup Bronte. Je ne pourrais jamais te le dire assez.
- Je t'en pris. Je vais vous accompagner.
Maman lève l'objet et une sorte de portail s'ouvre. Elle me tend une main. Le conseiller Bronte passe en premier, puis mon père.
- Prêtes ?
- Oui.
Nous passons à travers le portail. Je ferme les yeux. Une chaleur m'entoure, puis disparaît aussitôt qu'elle est venue. Je rouvre les yeux.
Nous nous trouvons au cœur d'une d'une nature sauvage. Au beau milieu d'une montagne. Cette demeure que dis je, ce palais est d'une incroyable beauté. C'est tellement grand. Il y a plusieurs ailes, qui s'organisent autour d'une cour et d'un jardin fleuri de merveilleuses fleurs. Roses, lavandes, lavandins, chrysanthèmes, pivoines, bleuets, coquelicots, des cassandres caliculés, des jacinthes, des pensées, et la liste est encore bien longue, se trouvent dans ce sanctuaire paisible. Je n'en ai jamais vu d'aussi belles. Au milieu de tout cela, u e petite rivière alimentée par une cascade rend le lieu un peu plus naturel. Nous traversons un petit pont de pierre. Avant d'arriver devant une porte imposante, encadrée par de magnifiques statues de marbres.
Je lâche enfin la main de ma mère. La végétation envahit les lieux de manière élégante, les glycines et le lierre s'enroulent autour des colonnes corinthiennes. Certaines fenêtres sont de magnifiques vitraux aux couleurs éclatantes. Détournant un peu mes yeux je remarque un kiosque de fer blanc en dessous du quel se trouve une balançoire.
Tant de beauté, mes yeux en sont aveuglés.
- Sophie ? m'appelle maman.
Je n'ai pas vu qu'ils s'étaient éloignés. Je les rattrape donc. Nous entrons dans cet endroit.
L'intérieur est incroyable. Il serait trop long de tout décrire, tant il y a de détails.
- Bienvenue à Io. Déclare le conseiller Bronte. C'était l'ancienne demeure de ma famille. La totalité de la population elfique en a oublié sont existences. À par moi. Et vous à présent. Il y a un village de gnome non loin de la demeure principale. Ils vous aideront sans problème. Ce n'est pas aussi beau que certain autres endroits.
- C'est parfait. Le coupe ma mère.
- Bien. Les chambres sont à l'étage. Je vais vous laisser découvrir ce lieu seules. Je dois retourner à Eternalia, me voilà parti depuis de bonnes heures. Certains vont se poser des questions. Nous revoyons prochainement. Au revoir Oralie.
Il se tourne vers moi et me salue aussi. Il a disparu dans un faisceau lumineux.
- Je vais devoir y aller aussi Ora... Déjà que Emery me surveille de près.
Qui est cet Emery ? Papa vient embrasser doucement maman. Je grimace et détourne les yeux.
Les murs sont d'un vert très clair tirant même sur le pastel. Des pierres précieuses décorent les lieux. C'est impressionnant. L'espace semble complet et pourtant si vide.
- Au revoir Sophie.
Je viens embrasser mon père. Ce dernier s'en va aussi.
- Il ne reste que nous deux. Dit maman. Si nous allions découvrir les lieux ensemble ?
J'approuve cette idée.
- C'est immense... Est ce que tout est comme ça dans les cités perdues ? Aussi fastueux.
- Oui. Il existe des demeures plus fastueuses encore comme Everglen. D'autres plus naturelles comme Havenfield.
Nous entrons dans une des chambres à l'étage après avoir visité l'entièreté du palais. Je n'ai jamais vu de pièce aussi grande. Elle fait le triple de mon ancienne chambre. Chaussette se dégage de mes bras et vient sauter sur le lit.
- Je crois qu'elle se plaît déjà. Dit maman.
- Bonjour. Survient une voix féminine qui me fait faire un bon. Je me retourne et suis stupéfaite de voir une créature à la peau et aux cheveux verts. De petites tailles avec un vêtement fait, on dirait de paille et de fleur.
- Pardon, je vous ai fait peur ?
- Ce n'est rien. Murmurais je.
- Je m'appelle Tellulah. Je suis à votre service, si vous avez besoin d'aide, n'hésitez pas à m'appeler.
- D'accord, merci beaucoup. Réponds doucement ma mère. La créature nous salue et se retire.
- Qu'est ce que c'est ?
- Une gnome, elle fait partie des créatures intelligentes. Au même titre que les gobelins, les ogres, les trolls, les nains et les elfes.
- Les humains n'en font pas partit ?
- Non. Mais c'est une longue histoire mon colibris. Je crois que tu as besoin de repos.
Maman claque des doigts et Ella apparaît.
- Je crois que tu en auras besoin.
- Merci.
Elle m'embrasse.
- Repose toi.
Elle tourne les talons et quitte la pièce.
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