Chapitre 21 💕
Attention ⚠️ Ce chapitre est basé uniquement sur le point de vu de HUGO. Bonne lecture 😊
Je reste planté au milieu des escaliers et j'essaye de digérer ce qu'il vient de ce passer. Ces paroles résonnent dans ma tête, et elles me font affreusement mal. Si bien, que les larmes commencent à couler le long de mes joues. Voilà un bon moment que l'on ne m'avait pas parlé comme ça. Je me mords la lèvre inférieure pour éviter de lâcher un sanglot. J'entends des pas résonner derrière moi et je n'ose pas me retourner. Pourtant grâce à sa voix, je sais pertinemment de qui il s'agit.
- Hugo...? Est-ce que ça va ?
Je fais non de la tête. Ça ne va pas du tout, plus rien ne va à présent.
- Désolé... J'ai tout entendu.
- Ce n'est pas grave...
Je le pense vraiment, après tout je m'en fiche qu'il ait tout entendu. Je me fiche de tout à présent.
- Tu veux en parler ?
- Il n'y a rien à dire...
Jimmy se rapproche de moi et il s'assoit à mes côtés sur une marche. Je soupire et je fais de même.
- Arrête de pleurer Hugo, ça sert à rien...
- Je contrôle pas mes larmes... Dis-je alors que je pleure toujours.
- Et on contrôle pas ses sentiments aussi.
J'acquiesce et je prends une grande aspiration. J'essaye tant bien que de mal d'arrêter de pleurer. Je sèche mes larmes à l'aide de la manche de mon pull, puis je regarde Jim qui m'offre un grand sourire.
- Je préfère ça !
Je n'ajoute rien et j'observe le sol en silence.
- Bon... Sincèrement, je sais pas du tout pourquoi Ethan à réagit comme ça avec toi.
- Moi non plus je ne sais pas.
Nous restons muet pendant un petit moment jusqu'à ce que je reprenne la parole.
- Je suis collant et relou.
- Tu n'es pas collant et relou. Me rétorque-t-il.
- Il l'a dit.
- Il dit des conneries aussi.
- Tu dis ça simplement pour me réconforter.
- Non, je dis ça parce que je le pense vraiment.
J'émets un long soupire puis je ferme les yeux.
- Je n'ai plus envie de rien...
- Comment ça ? Demande-t-il en fronçant les sourcils.
- Je n'ai simplement plus envie de rien faire. Tout ce que je veux, c'est de retourner sous ma couette et d'y rester pendant le restant de ma vie.
- Tu sais très bien que c'est impossible.
- Impossible comme le fait qu'Ethan puisse m'aimer un jour.
- Dans ce cas je peux dire la même chose alors.
Je le regarde avec la bouche entrouverte et de grands yeux.
- Hein ? T'aime Ethan ?
Il se met à pouffer de rire et je réalise que j'ai dis une bêtise.
- Idiot ! Pas Ethan.
- Alors qui ?
- Caroline.
- Quoi ? Mais pourquoi tu ne me l'a jamais dit ?
- Parce que ce n'était pas encore sûr au début...
- Oh... Je vois, alors on est tout les deux dans la même situation.
- En gros, sauf que toi c'est légèrement plus compliqué.
- Oui. Au faite, tu ne devrais pas retourner en cours toi ?
Il me regarde puis il hausse les épaules.
- C'est de l'histoire alors je m'en fou. Toi aussi d'ailleurs tu devrais y aller.
- J'adore le français mais je n'ai pas envie d'y aller.
- À cause d'Ethan ?
J'hoche la tête de haut en bas.
- Tu comptes l'éviter ?
J'hoche de nouveau la tête.
- Ecoute Hugo, tu devrais lui parler.
- Il ne va pas vouloir me parler. J'en suis sûr...
Je soupire et pose ma tête entre mes bras. Il me l'a clairement fait comprendre après tout.
- Tu dois essayer. Ne me dit pas que tu va baisser les bras aussi facilement ?
- Il faut croire que si... Dis-je en soupirant.
- Fait le. Va lui parler. Demande lui pourquoi il est comme ça.
- Je sais déjà pourquoi il est comme ça. Je suis relou et collant.
- Peut-être qu'il a dit ça sur le coup de la colère. Essaye quand même.
- Je sais pas...
- Ça te coûte rien d'essayer, dit-il, et au moins tu seras fixé.
- T'a sûrement raison...
- Le grand Jimmy a toujours raison ! S'esclaffe-t-il.
Je le regarde et souris légèrement. En ce moment Jim à le don pour me remonter un petit peu le moral. Depuis qu'il m'a sauvé la dernière fois, c'est devenu un très bon ami. Je lui dis presque tout, et c'est le premier à avoir su que j'aime Ethan. Enfin... Je ne lui ai pas dit moi même, il l'a juste deviné tout seul. Il m'a dit que je parlais beaucoup de lui et que j'étais constamment en train de le regarder. En résumé il m'a grillé et il m'a fait cracher le morceau.
Je n'ai pas vu le temps passer à force de discuter avec lui. La sonnerie retentit marquant la fin des cours. Enfin pour moi, puisque exceptionnellement je n'avais qu'une heure cette après-midi. On se relève tout les deux et je regarde Jim en train de s'étirer.
- Je vais te laisser, je tiens pas à louper toute l'après midi ! Déjà que je sens que ma mère va me tuer ce soir ! Rigole-t-il.
- D'accord. Bon courage pour ce soir.
C'est en disant cela que je réalise que moi aussi je vais me faire tuer ce soir.
- Merci ! Et n'oublie pas ce que je t'ai dis, tu va lui parler !
- Je sais et je vais le faire.
- Bien soldat ! On se tient au courant ce soir ?
- Oui ça marche.
- Cool ! À ce soir !
Et sur ces mots, il s'en va presque en courant à sa salle. Quant à moi je suis toujours dans l'escalier alors qu'une masse d'élève descendent. N'aimant vraiment pas la foule, je décide de partir dans la hall. J'attends sur un banc et je guette l'arrivée d'Ethan. Je ne veux absolument pas le louper. J'ai à la fois hâte de pouvoir tirer cette histoire au clair, mais j'ai à la fois peur. J'ai peur qu'Ethan me rejette une nouvelle fois, qu'il n'ait pas envie de m'adresser la parole.
J'ai tout simplement peur qu'il me déteste.
Je le vois enfin. Je le reconnais grâce à ses cheveux en bataille noirs. J'ai toujours eu envie de glisser ma main dedans. Mon cœur bat à cent à l'heure et je pense à me désister. Je prends une grande aspiration. Allez Hugo, courage. N'oublie pas ce qu'a dit Jim «Ça te coûte rien d'essayer, et au moins tu seras fixé». C'est donc en ayant pris mon courage à deux mains que je me dirige vers lui. J'ai la boule au ventre et mes mains commencent à devenir moites tellement que le stress est présent.
Alors qu'il s'apprête à franchir la porte pour sortir du lycée, je crie son prénom.
- Ethan !
Il se tourne vers moi et il m'observe un moment sans rien dire. Ce qui me rend encore plus mal à l'aise.
- Je... J'aimerai te parler... Avouai-je enfin.
- Me parler de quoi ? Soupire-t-il.
- De toi, de nous, de ce qui s'est passé tout à l'heure.
- Je t'ai tout dit Hugo.
- S'il te plaît. Juste cinq minutes. Insistai-je.
Il semble hésiter pendant quelques secondes puis il part en direction du banc ou j'étais. Je comprends donc qu'il a accepté et je le rejoins.
- Merci. Dis-je en m'asseyant à ses côtés.
Je suis presque collé à lui, je le vois se décaler un peu. J'avoue que ça me vexe énormément. Je n'ai pas la galle quoi.
- Bon alors ? Tu veux me dire quoi ? Me questionne-t-il.
- C'est plutôt à toi de me dire.
- Te dire quoi ?
- Pourquoi tu as réagi comme ça avec moi ? Dis-je en baissant la tête. Je suis vraiment relou et collant ?
Il prend un certains temps pour me répondre. Tellement que je me demande si il n'ignore pas ma question.
- Oui. Dit-il enfin.
Boum. Prends toi ça Hugo. Maintenant c'est confirmé. Il le pense vraiment.
- Pourquoi tu ne me l'a pas dit avant ?
- J'en sais rien. De toute façon il fallait bien que je le dise un jour ou l'autre.
- Mais je ne comprends pas pourquoi aujourd'hui... Je veux dire, nous étions juste en train de parler de Caroline.
- Arrête. Dit-il froidement.
Mais je veux savoir. Alors j'insiste.
- Tu es énervé à cause d'elle ? Alors tu t'es énervé aussi sur moi ?
- Je t'ai dis d'arrêter Hugo. Lâche-t-il sur le même ton.
- Alors c'est elle le problème.
- Putain mais ferme la ! Cri-t-il.
Je le regarde et je reste interdit. Je commence à avoir de nouveau les larmes aux yeux. Je sais que je ne suis q'un faible qui n'est pas capable de résister à l'envie de pleurer. Il me regarde aussi et je le vois en train de serrer le poing.
- Tu comprends pas ? Poursuit-il. Le problème c'est pas Caroline. Le problème c'est toi ! Juste toi ! Alors fiche moi la paix !
Il se lève et remet son sac sur ses épaules. Il mord sa lèvre inférieure puis il me regarde. Je l'entends murmurer faiblement quelque chose. «Je suis désolé Hugo». Je jure avoir entendu que sa voix tremblait.
Il serre encore plus le poing et s'en va en me laissant seul. Comme tout à l'heure. Je ne le regarde même pas partir. Mon regard est posé sur le sol alors que je pleure en silence. Je ne comprends pas et honnêtement je n'ai plus envie de comprendre. Tout. Absolument tout est en train de s'effondrer dans cette vie que j'avais enfin réussis à reconstruire.
Je fini pas rentrer chez moi. Ma mère n'est pas encore là et heureusement. Je n'ai pas envie de l'entendre me dire que je ne dois pas sécher. Je n'ai tout simplement pas envie que l'on me parle. Je n'ai qu'une envie. Faire ce que j'ai toujours su faire quand ça va mal.
Je sors la boite d'en dessous mon lit et je l'ouvre. J'observe le seul objet qui s'y trouve à l'intérieur. Je le contemple un moment avant de le prendre entre mes mains.
- Ça fait longtemps.
Et sur ces mots je relève ma manche et appuie la lame sur ma peau.
Hey tout le monde ! Voici le seul chapitre sur le point de vue d'Hugo ! J'espère qu'il vous a plu ! Parce que honnêtement je le trouve moyen. 😂 Bref ! Je vous dis à bientôt en espérant que je puisses écrire la suite au plus vite 😘 Kiss Kiss ❤️
PS : Si vous avez des remarques sur ce chapitre positives ou négatives je prends !
Nem.
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