Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

Chapitre six.

[La curiosité excite le désir plus encore que le souvenir du plaisir.
Anatole France.]

_______________

Abandonnant sans vergogne son verre vide sur la table de l'espace extérieur, il s'étire succinctement avant de se remettre sur ses jambes.
Encore un peu secoué par l'alcool et leur dernier échange de regard, il fait un pas vers l'avant et suit, du coin de l'oeil, les déplacement de Deku qui se lève à son tour.

Marchant l'un derrière l'autre sans se parler, ils traversent à nouveau la salle bruyante.
Ses oreilles habituées au presque calme de dehors vibrent douloureusement quand la musique vient lui cogner les tympans et il se fraie un chemin dans la foule en poussant les corps autour de lui, attirant sur sa personne quelques regards noirs.

Mais il a urgemment besoin de sortir d'ici, perturbé par ce qu'il vient de se passer avec Deku.
Il faut qu'il prenne l'air et qu'il se remette les idées en place, et très vite !

Un peu perdu dans la foule affolée, il plisse les yeux pour tenter de repérer la sortie et s'immobilise quand il se rend compte qu'il peine à s'orienter dans la quasi pénombre.
Cherchant du regard à droite et à gauche, il sent à peine le contact léger sur son épaule, et tourne son visage vers Izuku, qui lui indique le chemin d'un mouvement du menton.

En le suivant, il le regarde évoluer au centre de la foule, évitant agilement quelques mouvements brusques d'ivrognes.
Sa démarche est toujours sereine, néanmoins, il semble se tenir volontairement éloigné de lui, le distançant de plusieurs pas.

Progressivement, la sortie se dessine droit devant eux, et Katsuki accélère un peu plus le pas pour s'empresser de quitter cet endroit trop bruyant.
En passant la porte, il lui faut quelques secondes pour s'acclimater au changement d'atmosphère, retrouvant le parking et la rue endormie, encore plongé dans la nuit sombre.

Rapidement, il remarque la présence de leur groupe d'amis, agglutinés près des voitures, et qui semblaient justement guetter leur arrivée.
Marchant à côté de Deku, ils s'avancent lentement vers eux et, quand ils arrivent à leur hauteur, Izuku s'éloigne de quelque pas sur la gauche sans relever les yeux pour s'engouffrer rapidement dans le premier véhicule.

- On a faillit attendre !

Il ignore la petite remarque de Denki, plein comme un tonneau et avachi contre la carrosserie, et s'empresse de monter à son tour dans la deuxième voiture, évitant les regards des autres sur sa personne et récupérant au passage son téléphone et ses clopes.

C'est sans doute seulement dans sa tête, mais il se sent observé, comme si tous le monde pouvait lire son malaise sur son front.

Assis près de la vitre, il s'affale dans le siège, regardant du coin de l'oeil sa petite amie venir prendre place près de lui.
Apparemment épuisée, elle s'effondre sur la banquette et ferme les yeux immédiatement après avoir enclenché sa ceinture de sécurité.
Les paupières closes, elle appuie son crâne sur son épaule et il ne peut pas se retenir d'avaler nerveusement sa salive.

Pourtant, il n'a rien fait de mal, mais ce frisson et cette sensation d'intimité qu'il a ressenti en plongeant dans les yeux de Deku lui donne l'impression d'avoir commis un acte immoral.
Comme si le fait d'avoir ressenti cet étrange bien être à ses côtés résonnait déjà comme une trahison discrète.

Il a aimé être dehors avec lui, dans le calme, il a remarqué la bienveillance dont il a fait preuve avec lui et, a cet instant, s'il avait dû choisir entre rester près de lui ou rejoindre Ochaco, il serait resté avec lui.

Et il est presque sûr que ça craint.

Il ne devrait pas penser et réagir de cette manière, c'est mal.

Une conversation quelconque s'élève dans l'habitacle mais il ne l'écoute pas, se contentant d'appuyer son crâne contre la vitre quand la voiture démarre, secouant son front contre le verre aux reliefs de la chaussée pendant une partie du trajet.

Il est sûrement trop fatigué pour réfléchir encore correctement, et il s'efforce de ne penser à rien jusqu'à ce qu'ils arrivent sur le parking de la résidence.
Il ne doit plus y penser, c'est pas une bonne idée.

Quand Kyoka tire doucement sur le frein à main, immobilisant le véhicule sur une place libre, il secoue doucement l'épaule d'Ochaco, qui comate sur son siège, avant de descendre.
Il pose un pied sur le goudron alors qu'elle s'étire longuement en baillant bruyamment et il maintient la porte ouverte jusqu'à ce qu'elle sorte à son tour, avant de la refermer lentement, la cervelle embrumée.

Le groupe est à peu près calme, probablement lessivé, rependant une atmosphère apaisée et apaisante autour d'eux. 
A l'exception de Denki.

Ce con fait un bordel pas possible, chantant et hurlant sur le trajet jusqu'à la porte principale de l'immeuble, et Kyoka est obligée de supporter son poids contre elle pour l'empêcher de s'étaler sur le sol telle une vulgaire poche à gnole.

En entrant dans le large couloir, sans avoir vérifié où se trouve Deku, Katsuki avance pâteusement jusqu'à l'appartement d'Eijiro, Ochaco sur les talons et les jérémiades de Denki, qui veut retourner danser, pour fond sonore.
Ce mec est insupportable quand il s'y met.

Debout face au bois neutre, il attend tranquillement que Mina arrive à sa hauteur pour déverrouiller la serrure et entre juste derrière elle.
Près de lui, Ochaco vacille un peu, se rattrapant contre son bras, et il sursaute en sentant son poids contre lui.

Il est complètement à l'ouest.
En dehors de la fatigue, il peine à assembler ses pensées, sur ce qu'il a ressenti quand il était encore à la boîte, et ça le perturbe tellement qu'il marche mécaniquement sans vraiment réfléchir à où il va.

Machinalement, il se poste près du canapé et, alors que tout le monde se regroupe dans le salon, il croise par inadvertance le regard d'Izuku, qui plisse les paupières une seconde avant de lui sourire tout à fait naturellement.

- On prépare les chambres ?

La voix fatiguée d'Eijiro le ramène à la réalité, et il se masse le front en regardant les autres s'organiser entre eux.

Contrairement à l'appartement de Kaminari, où il a fallut s'entasser dans la pièce principale, ce logement dispose de deux chambres d'amis, et d'un bureau réquisitionné pour l'occasion, il va falloir y installer des matelas pour les célibataires qui se partageront cette pièce pour la nuit.

Tournant en rond entre le canapé et la table basse, s'appuyant sur le plateau pour ne pas tomber, Denki continue de scander son désir brûlant de retourner faire la fête, prêt à boire un ou deux verres de plus, et Katsuki se pince l'arrête du nez en soupirant longuement.

Pitié, que quelqu'un l'assomme ...

Comme un miracle au milieu du carnage, Kyoka est la première à intervenir, attrapant ce qui lui sert de mec par les deux épaules pour l'immobiliser et tente de fixer son regard dans ses yeux imbibés d'alcool pour l'inciter à se calmer, avant de le traîner de force dans une des chambres.

Hurlant comme un enfant qui vient de perdre son jouet, l'autre se débat à travers le couloir, disparaissant progressivement derrière la cloison en se secouant dans tous les sens.
Pas possible ...

Cherchant à fuir l'agitation, Katsuki soupire d'agacement et pivote sur lui-même pour traverser la pièce et rejoindre la porte vitrée.
Faisant fi de toute les règles de bienséance, dont il se fout déjà pas mal de toute manière, il s'éclipse sur la terrasse pour les laisser se débrouiller seuls avec les lits et les matelas.

Persuadé qu'une cigarette lui sera peut-être bénéfique pour soulager son esprit brouillé, il s'installe sur une chaise en plastique, posée sur le gazon artificiel du petit extérieur, et sort nonchalamment une clope de son paquet en tournant le dos à la porte fenêtre.

Un moment, il fait rouler la cigarette entre ses doigts sans l'avoir allumée, le nez en l'air et l'esprit cotonneux, par la descente de l'alcool et la fatigue qui s'accumule.
Sa vision s'est éclaircie, et il peut même fermer les yeux sans sentir le sol se dérober en dessous de lui, mais ses paupières pèsent lourd et sa bouche est pâteuse, asséchée par la déshydratation.

En fouillant dans sa poche à la recherche de son briquet, il repense à son bout de conversation avec Izuku, à la manière dont leurs regards se sont mélangés, juste avant le message d'Ochaco.
La couleur de ses iris, l'odeur de son parfum, même l'écho de sa voix lui restent bizarrement en mémoire, comme un murmure discret derrière son oreille, il sent encore son souffle contre sa tempe.

Il a un copine merde !
Et par dessus le marché, Deku est le meilleur ami de cette dernière, c'est limite illégal d'être en train de penser à lui, à sa démarche, aux lignes de son visage, aux courbes de son corps, à son -
Putain, faut qu'il arrête !

Il tourne pas rond franchement.

Il faut qu'il fume, ça le détendra !

Stoppant les gestes de ses doigts, il porte sa clope à sa bouche pour venir l'allumer et tire violemment sur le filtre pour aspirer une grosse dose de nicotine, et se ramollir la cervelle dans la fumée.
Il faut qu'il arrête de penser à ça, il a juste un peu trop bu et il s'embrouille tout seul.
Bientôt, les lits seront prêts et il pourra aller se coucher, avec sa copine, et il la prendra dans ses bras comme il le fait chaque soir, tout sera parfaitement normal et, demain matin, il sera passé à autre chose.

Ca ne sert à rien de se prendre la tête pour ça.
Ensuite, il ne verra plus Deku pendant quelques temps, le plus longtemps possible, et il oubliera tout ce qu'il s'est passé ce soir.
D'ailleurs, il ne s'est rien passé du tout, c'est vrai.
Quand on y regarde de plus près, qu'est-ce qu'ils ont fait concrètement ?
Rien du tout, à part discuter un peu et fumer une cigarette ensemble.

Pas de quoi se monter la tête.

Asthmatant sa clope comme un dégénéré, créant au bout de la cigarette une longue carotte incandescente, il tourne rapidement le visage quand il entend la porte s'ouvrir derrière lui, et son dos se contracte quand il voit Deku le rejoindre sur la terrasse.
Ca pouvait pas être quelqu'un d'autre ...

Silencieux, Izuku passe à côté de lui pour venir se poster, debout, près de la palissade, et y allumer à son tour une cigarette sans avoir dit un mot.
Son arrivée le dérange, il aurait préféré pouvoir l'éviter jusqu'au bout et aller se coucher la conscience à peu près légère.

Et là, il ne sait pas franchement quelle posture adopter, alors il se contente de ne rien faire, déviant son regard pour éviter le sien, et tire une fois de plus sur sa clope pour se cacher derrière l'écran de fumée qu'il produit.
C'est stressant de le savoir si près de lui, et il s'efforce de se concentrer sur les échos qui lui parviennent depuis l'intérieur de l'appartement, devinant les résidus d'agitation dans les couloirs, et Denki qui doit être en train de se rouler par terre comme un gosse contrarié de ne pas pouvoir retourner danser.

L'ambiance à l'extérieur, elle, demeure silencieuse et, arrivant près de son filtre, l'envie de bailler lui secoue la mâchoire.
Plus ou moins discrètement, il porte sa main à son visage pour dissimuler sa bouche grande ouverte en fermant les yeux.

- Fatigué ?

Il sursaute bêtement et secoue la tête pour reprendre une allure plus présentable en refermant la bouche, et tourne son visage vers Izuku, qui sourit en coin en le voyant se repositionner dans sa chaise.

- Il est cinq heures, évidemment que j'suis crevé !

Il a de ces questions, franchement ...

Haussant les épaules en adoptant une expression rieuse, Izuku enfonce complètement son dos dans la palissade en fixant son attention à travers la baie vitrée, semblant suivre des yeux le déplacement d'une personne à l'intérieur.

Son regard à lui seul semble sourire d'une certaine bienveillance, et lui donne l'air d'être indirectement en train de veiller sur ses amis depuis l'extérieur.

- Je pensais que t'allais me tenir compagnie.

- Te tenir compagnie ? Tous le monde va se coucher, au cas où t'aurais pas remarqué.

Il est quand même un peu bizarre, le Deku.
Pourtant, sans se vexer de sa répartie, il se décolle de la clôture pour venir taper sa cendre dans le cendrier posé sur la table, s'approchant en même temps de Katsuki.
Le voyant venir de plus en plus près de lui, il se redresse au maximum pour coller son dos dans sa chaise, espérant peut-être fusionner avec pour s'éloigner de lui et de ce putain d'effet qu'il a sur son inconscient.

- Faut que je sois chez moi dans deux heures, je compte pas dormir.

Intrigué, Katsuki écrase son mégot dans le cendrier et arque un sourcil, curieux de ce qui peut bien le pousser à rentrer chez lui à sept heures un dimanche matin.

- Dans deux heures ?

Inclinant le menton, Izuku attrape la deuxième chaise de la terrasse pour l'installer face à lui, et prend place en posant son coude sur la table, tirant encore une fois sur sa cigarette.

- Faut pas que je me couche, je fais rien aujourd'hui et je veux profiter de la journée pour mes révisions, j'ai pas de garde ce soir, je dormirais cette nuit.

C'est trop d'informations d'un coup pour sa cervelle au ralenti, et Katsuki plisse les paupières en le dévisageant, se répétant intérieurement sa réponse pour l'analyser en entier.
Néanmoins, un peu instinctivement, il arque sa bouche d'un rictus d'incompréhension en froissant ses lèvres.

- Hein ?

Les épaules d'Izuku se secouent d'un léger spasme moqueur face à sa figure dépitée, et il se racle la gorge en tapant sa cendre.

- Je suis en première année d'internat.

- Médecine ... ?

Opinant simplement du menton, Izuku s'humidifie les lèvres en passant sa main dans ses cheveux, avant de se laisser glisser dans le dossier de sa chaise.

- Je suis en stage au CHU en ce moment, au service des urgences.

Katsuki, légèrement curieux, inspire longuement en balançant la tête de haut en bas.
Il n'avait pas l'intention de se lancer dans une conversation avec lui, malgré tout cette discussion commence à l'intéresser, et il plisse le front en captant son regard.

- Tu sais quelle spécialité tu vas faire ?

Chassant un petit nuage de fumée près de son visage, Izuku avale sa salive en écrasant son mégot au fond du cendrier, puis secoue la tête en s'enfonçant dans sa chaise.

- Je pense m'arrêter après la troisième année, pour être généraliste.

Tout à coup élancé dans la conversation, Katsuki se met à l'aise dans son assise, appuyant son coude sur la table et sa tête dans la paume de sa main en plissant les yeux.

- Généraliste ? C'est pas un peu chiant, de juste suivre les petits bobos des mêmes personnes tout le temps ?

Izuku sourit de toute ses dents en secouant vaguement la tête, plantant un moment son regard dans le siens, et un frisson fait tressauter les épaules de Katsuki, qui contracte son dos pour garder la tête froide.

- Je vois ce que tu veux dire mais ... - il cherche ses mots en levant les yeux vers le ciel une seconde. - Mais c'est justement parce que les gens voient toujours le même généraliste qu'ils s'habituent à eux et se sentent en sécurité. C'est le seul médecin dont ils se sentent assez proche pour se confier et créer un lien de confiance. C'est justement ce qui me plaît.

Assimilant les informations, Katsuki croises ses bras sur sa poitrine et inspirant longuement par le nez, réfléchissant aux paroles d'Izuku.
Quand il y pense, ça semble bien lui correspondre de penser de cette manière, et d'avoir envie de se sentir proche de ses patients.

Gardant une expression aussi neutre que possible, Katsuki relève les yeux vers lui en haussant les épaules, feintant de ne pas être plus intéressé que ça.

- C'est pas trop dur ?

Surtout si le gars s'amuse à taper des nuits blanche après une soirée pareille pour ne pas louper une minute de révision.
C'est même pas humain de tenir un rythme comme ça, il devrait être en train de s'effondrer à l'heure qu'il est.

Baissant les yeux sur le plateau de la table, Izuku dissimule un sourire discret en se pinçant les lèvres et, l'espace d'une seconde, un voile recouvre son regard, trahissant un certain désarroi. 

- Parfois, il m'arrive de me sentir démuni et au bout du rouleau.

Au bout du rouleau, Katsuki s'en doutait assez, même s'il n'a pas fait de grandes études, il sait que la médecine est réputée pour son rythme infernal.

Mais pour ce qui est d'être démuni, il s'y attendait moins.
En tout cas, Deku n'en montre rien, n'affichant aucun signe de fatigue ou de nervosité.

Prit dans ses réflexions, il cligne deux fois des yeux quand la porte grince un peu derrière lui et ils tournent à l'unisson leurs visages vers leur visiteur.
En voyant sa copine se joindre à eux, les yeux fatigués et marqués par les cernes, il retient inconsciemment sa respiration, comme s'il venait de se faire prendre en faute.

C'est ridicule, puisqu'il ne fait rien de grave, mais si Ochaco pouvait voir l'effet que le sourire d'Izuku a sur lui, elle comprendrait qu'il se passe quelque chose d'anormal.
Parce qu'il se passe quelque chose d'anormal, et c'est mal.

Mollement, Ochaco s'avance d'un pas sur la pelouse synthétique tout en frottant une lingette démaquillante sur ses joues et s'adresse doucement à Katsuki, qui tente de se détendre en avalant sa salive.

- Je vais me coucher, tu viens ou pas ?

Katsuki ouvre la bouche, et sa voix se bloque au fond de sa gorge, émettant un petit craquement d'hésitation tout à fait ridicule, et fixe sa copine dans les yeux alors qu'elle attend une réponse en retirant le fond de teint sur son front.

Il n'attendait que ça depuis tout à l'heure, d'aller se coucher, mais tout à coup, voilà qu'il ne sait pas quoi lui dire.
Il était lancé dans sa conversation avec Deku, si bien qu'il ne ressentait plus ni la fatigue derrière son crâne ni le besoin d'aller s'allonger.

Et puis, il se sent bien, là, dehors avec lui.
Ca craint probablement, mais c'est un fait, et il ne sait plus quoi lui répondre, clignant maladroitement des yeux alors que son cerveau se met à tourner à plein régime.

Et, alors qu'elle hausse les épaules en secouant la tête pour l'inciter à se grouiller de lui répondre quelque chose, il avale nerveusement la salive qui s'entassait sur sa langue et se mord les joues avant de passer rapidement sa main dans ses cheveux.

- J'te rejoins.

Sans réagir outre mesure, Ochaco incline le menton en baillant à s'en déboiter la mâchoire, puis se penche au-dessus de lui pour déposer un baiser sur ses lèvres.
Il cligne des yeux contre sa bouche, cherchant les sensations pour tenter de se remettre les idées en place, puis se masse le front quand elle s'éloigne à nouveau.

Marchant lentement d'un pas lourd, elle s'approche de Deku pour déposer un bisou sur sa joue, recevant en réponse un baiser sur le front.
Intrigué, Katsuki les regarde faire en plissant les paupières, s'interrogeant sur la nature de la relation qu'ils entretiennent réellement, et qui semble le dépasser.

Il ne l'a jamais vu être aussi proche d'un homme, en dehors de lui-même naturellement, et il commence doucement à se poser des questions.
Alors, quand Ochaco quitte la terrasse en silence, il fait fonctionner sa cervelle, cherchant un moyen détourné d'interroger Izuku sur ses relations intimes.

Les bras croisé, il mordille l'intérieur de sa joue, à la recherche d'un angle d'attaque, et sort une nouvelle cigarette de son paquet pour se donner un air désintéressé au moment d'ouvrir la bouche.

- Et ... Avec tes études, tu trouves le temps pour avoir une copine ?

Haussant un sourcil amusé, Izuku incline le visage sur le côté en se frottant le menton.

- Les femmes, c'est pas franchement ma tasse de thé pour tout te dire. Mais ça n'empêche que c'est effectivement le néant dans ma vie sentimentale depuis un moment.

Oh .
Ca a au moins le mérite d'expliquer beaucoup de chose vis à vis de la proximité qu'il entretien avec Ochaco, ou même avec Mina, de ce qu'il a pu voir dans la boîte de nuit.

Cela dit, après réflexion, ça ne le surprend pas plus que ça.
Pas que Deku porte une pancarte autour du cou mais, s'il avait prit le temps d'y réfléchir, il aurait pu se douter qu'Ochaco ne l'aurait pas laissé lui embrasser le front devant Katsuki sans s'inquiéter de sa réaction s'il y avait eu un risque quelconque.

Mais surtout, ça lui rappelle la manière dont Izuku s'est collé à lui sous les stroboscopes et la façon dont il a parlé à son oreille.
Et puisque ça ne suffisait apparemment pas, il lui a gentiment caresser le bras en lorgnant ses cicatrices, loucher sur sa bouche pendant deux bonnes minutes et perdu ses moyens en se plongeant dans ses yeux.

C'est juste une impression ou est-ce qu'il l'a "involontairement" dragué sur la table de l'espace extérieur de la boîte ?

___________________

Bon !

Bonjour déjà ❤

Je ne vais pas vous le cacher, ce chapitre et le suivant ne devaient être qu'un seul chapitre à la base, mais je ne pensais pas avoir autant de choses à dire, donc j'ai dû le couper en deux pour ne pas faire un chapitre deux fois plus long que les autres.

Je veux éviter de faire des longueurs aléatoire, m'en voulez pas 🥰

Le chapitre suivant est quand même prêt du coup, puisque j'ai tout écrit avant de le couper en deux, si vous en avez envie, je peux le poster lundi ou mardi, suffit de me le faire savoir. 😊

Je sais qu'il a l'air de ne pas se passer grand chose pour le moment, mais j'ai besoin de prendre le temps d'installer l'histoire parce que, après, tout va s'accélérer d'un coup et très rapidement et je ne veux rien bâcler, une fois qu'on sera lancé, il sera trop tard pour introduire certains détails.

Vous allez voir, je vous prévois des choses intéressantes pour bientôt.

Merci pour vôtre patience d'ici là 🥰🥰

Rien à voir, mais je suis super fière d'avoir déniché cette citation d'Anatole France, je l'adore 😁

Je vous embrasse très fort 😘

Prenez soin de vous ❤

Ps : s'il vous plait, n'hésitez jamais à me dire ce que vous pensez des chapitres, même quand ça vous plait moins ou que quelque chose vous dérange, parce que c'est justement ça qui m'aide à orienter ma narration et à apporter des améliorations.
Si quelque chose ne va pas et que personne ne me le dit, je ne pourrais pas le savoir ❤
N'ayez pas peur de me vexer, je ne mange personne. ( Enfin pas souvent ) 🙃

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro