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Chapitre onze.

[Parce que j'aimais tellement l'idée d'aller me faire foutre dans ses yeux.
Reda Hoballah.]

_______________

Chasse gardée, sérieusement ! 
Il en rigole encore, deux heures après.

Attendez de voir ce qu'il va en foutre de sa chasse gardée !
La bonne blague ! 

Le soleil est encore relativement haut dans la ciel malgré l'heure qui continue de tourner, il est un peu moins de dix-huit heures quand le groupe se rend compte qu'il serait peut-être temps d'aller faire un peu plus de courses pour le reste du week-end. 

Se pressant au milieu du salon comme des insectes désorganisés dans une fourmilière, les trois volontaires pour se charger de se rendre au supermarché le plus proche, soit à près de quinze minutes en voiture, s'activent à dresser une liste sur un morceau de papier déjà chiffonné. 

Bien assis au fond du canapé en cuir, Katsuki les regarde faire sans bouger, se moquant même de temps en temps de leur agitation. 
Faire les courses l'emmerde déjà en temps normal, alors les faire avec des boulets dans les pattes, très peu pour lui.
Bien content de ne pas faire partie du convoi, il sourit en voyant Shoto se barrer, avec Ochaco et Mina. 

Bon débarras, tiens ! 

Claquant la porte derrière eux, ils disparaissent de son champs de vision après avoir récupéré à la volée le trousseau de clé correspondant à la voiture de Todoroki. 

Dans la pièce désormais bien calme, Katsuki balaye son regard sur les autres occupants. 
Denki et Kyoka aux abonnés absents, qui ont disparus dans une des chambres depuis cinq bonnes minutes, probablement pour enfiler des perles, il ne reste plus que Hanta, Eijiro et Izuku.

Demeurant silencieux tous les quatre, profitant du calme instauré par le départ des trois autres, ils s'octroient un petit instant de répit. 

- Je vais prendre une douche. 

Il lève un oeil plutôt désintéressé vers Hanta, qui s'éclipse effectivement en disparaissant par les escaliers, et s'affale un peu plus dans le canapé, qu'il occupe seul. 

Il ferme les yeux un instant, posant son avant-bras sur son visage pour se cacher de la lumière, et ses tympans se réjouissent du silence reposant. 
Les paupières closes, il entend vaguement les déplacements des deux autres dans la pièce, qui s'occupent en silence autour de lui. 

Un froissement de plastique, l'écho discret de quelques pas sur le carrelage propre et le grincement à peine audible d'une charnière de placard, autant de petits bruits apaisant qui le bercent alors que sa respiration se fait plus calme et régulière. 
Il s'endormirait presque. 

Il bouge un peu ses jambes sur le cuir frais et cherche une position confortable pour reposer son corps encore quelques minutes, créant une bulle autour de lui pour s'isoler du reste du monde. 

Sa notion de temps s'effrite progressivement, engloutit par une sensation de bien-être et, sans vraiment plonger dans le sommeil, il comate un moment alors que des disques chromatiques se dessinent sous ses paupières, ondulant aléatoirement dans ses yeux fermés. 

C'est une légère pression sur son épaule qui le tire de sa semi léthargie, et ses cils tressautent légèrement quand il dégage son bras de son visage en grognant pour lancer un regard mi curieux mi agacé autour de lui. 

Pourtant, personne n'est à côté de lui quand il redresse son cou et, cherchant du regard, il s'aperçoit que Kirishima a disparu, le devinant ailleurs dans la maison, très certainement à l'étage. 
Persévérant dans son inspection, il remarque finalement la présence de Deku, près de la baie vitrée menant à la terrasse, et qui lui intime d'un mouvement du menton de le rejoindre de l'autre côté de la vitre. 

Curieux et un peu désorienté, il étire ses jambes et ses bras avant de s'asseoir mollement sur le canapé. 
Baillant un grand coup, il se redresse pour s'engager à travers la pièce, avançant par automatisme jusqu'à lui. 

Seul avec lui sur la terrasse, il examine les environs, cherchant une dernière fois Eijiro, au cas où il serait également dans les parages. 

- Il est monté se reposer.

Il tourne à nouveau son visage vers Izuku, distinguant un éclair impertinent au fond de ses yeux, et avale machinalement sa salive en comprenant qu'il a délibérément attendu d'être seul avec lui pour l'interpeller. 

A nouveau, son abdomen se contracte, gardant en mémoire le souvenirs de ce qui a bien failli arriver dans le jardin de la propriété. 

- Tu viens ? 

- Où ça ? 

Haussant les épaules, Izuku ouvre la marche en écartant ses bras, signe qu'il n'a pas franchement de destination, attendant simplement de lui qu'il l'accompagne pour une balade improvisée à travers la propriété. 

Son diaphragme crépite en le regardant partir et, alternant plusieurs fois son regard entre l'intérieur de la maison et le superbe postérieur qui se fait doucement la malle, il le rejoint finalement en pressant le pas pour atteindre sa hauteur et marcher à côté de lui. 

Avançant les pieds dans l'herbe, il ne remarque pas tout de suite qu'ils prennent déjà la direction de la piscine, se contentant de le suivre en silence jusqu'à la ligne d'arbres. 
Le soleil qui commence doucement à se prosterner vient emmêler ses rayons dans les branches hautes, dessinant des ombres aléatoires dans le gazon verdoyant et, quelque pas plus loin, ils traversent la rangées d'ormes. 

Comme s'ils venaient de changer subitement de lieu, il coule un regard sur le nouveau paysage intimiste. 
Encerclé par les arbres, le petit espace révèle quelques bancs éparpillés ça et là à l'ombre des feuilles, la fameuse piscine recouverte d'un dôme transparent reflétant le soleil trônant au centre du décors. 

Le recoin caché, aux allures d'une version miniature de Central Park, les éloigne du reste de la civilisation alors qu'ils s'avancent de quelque pas de plus, jusqu'à rejoindre l'entrée du dôme pour mettre un pied sur les dalles qui bordent le bassin d'eau. 

Dessous, la chaleur emmagasinée toute la journée réchauffe l'air, et Katsuki devine facilement que la température de la flotte doit avoisiner les vingt-huit degrés. 
Puis, tournant le dos à la piscine pour faire face à Izuku, il plisse brièvement le front pour l'interroger. 

- Pourquoi tu m'as emmené là ? 

Un sourire de plus en plus grand se dessine sur le visage d'Izuku, révélant progressivement presque toutes les dents de sa mâchoire alors qu'il lui lance un regard mesquin. 

- Pour te foutre à l'eau. 

Ah ouais ?
Il hausse les sourcils en relevant le menton, un éclat de défi dans les yeux, oubliant une seconde de tout ça ne peut que mal se terminer. 

- Essaie un peu pour voir. 

Il baisse en même temps les yeux sur sa tenue, se souvenant tout à coup qu'il est tout habillé et que, s'il se retrouve malencontreusement dans la piscine, il n'aura plus rien à se foutre pour rejoindre à nouveau la maison, à moins de rentrer avec un jean plein de flotte qui, a coup sûr, lui irritera la peau. 

Mais Izuku n'a pas particulièrement l'air de s'inquiéter pour ses vêtements, engageant un pas en avant comme une menace supplémentaire, et Katsuki recule de quelques centimètres en veillant à ne pas trop s'approcher du bord, se moquant éhontément de sa technique. 

- Tu vas pas m'avoir comme ça. 

Un rire tout à fait provocateur traverse les lèvres d'Izuku, qui s'avance encore un peu plus, jusqu'à le piéger entre lui et la dernière dalle. 

Presque collé à son torse, le visage à moins de dix centimètres du sien, il le défi du regard sans cligner des yeux, et Katsuki sent soudain sa poitrine se refermer sur elle-même. 
A cette distance, il sent son souffle jusque dans le creux de son cou et, perturbé par sa trop grande proximité, il baisse sa garde une demi seconde. 

Juste assez pour Izuku, qui plaque sa main entre ses deux pectoraux, le poussant d'un pas en arrière pour le faire basculer et tomber, le dos en premier, dans le bassin.
L'eau s'infiltre immédiatement sous ses vêtements, imbibe le tissu de son jean et vient lui brûler les narines avant qu'il n'ait eu le temps de retenir son souffle. 

Le corps flottant entre deux eaux, il remue ses bras autour de lui pour se remettre dans le bon sens, touchant le fond avec ses pieds pour se redresser, la tête trempée et les yeux pleins de chlore. 

Il frotte ses mains contre ses paupières, battant plusieurs fois des cils en toussant un peu, avant de relever les yeux vers Deku et son sourire conquérant, ravi de sa connerie. 

- T'es malade ! 

- Y'a un mètre trente de flotte, t'allais pas te noyer. 

Bien sûr qu'il allait pas se noyer, mais ses fringues sont trempées, et en plus il a bu la tasse. 
Le goût du chlore tapisse son palais et il grimace en secouant ses cheveux plein d'eau et qui viennent se coller à son front, dégoulinant dans ses yeux. 

La sensation désagréable de patauger dans ses chaussures imbibées le fait râler d'inconfort, et il lève comme il peut ses jambes l'une après l'autre en s'accrochant à la dalle qui le surplombe pour les retirer. 
Il les retourne pour vider l'eau qui s'y accumulait, les déposant ensuite sur les abords de la piscine, avant de se débarrasser de ses chaussettes, les fourrant en boule au fond de ses pompes. 

Un instant, il hésite aussi à se défaire de son jean, sentant le contact inconfortable du tissu épais sur ses cuisses, avant de raviser, jugeant qu'il ferait mieux de ne pas tenter le diable en se défroquant devant Izuku. 

Légèrement plus à l'aise qu'au moment de son plongeon inopiné, il regarde Izuku s'assoir en tailleur au bord de l'eau, se croyant naïvement en sécurité de là où il est. 
Mais Katsuki n'a sûrement pas l'intention de le laisser s'en sortir comme ça et, marchant dans l'eau, ralenti par le poids de son jean sur ses jambes, il atteint son niveau en quelques secondes. 

Sans prévenir, il lève les bras pour agripper ses mains sur les chevilles d'Izuku.
Usant de sa force physique, il tire sur ses jambes pour le tirer vers l'avant, raclant son dos contre la dalle et le liner alors qu'Izuku tente de ne pas perdre complètement l'équilibre en se raccrochant comme il peut au rebord en béton. 

Mouillé jusqu'au torse et les chaussures dans l'eau, Izuku grimace en frottant son dos légèrement endolori alors que le tissu de son t-shirt se colle à ses abdominaux. 

- T'es taré ! 

- Y'a un mètre trente de flotte, t'allais pas te noyer. 

Il incline son visage sur le côté, lui lançant un regard blasé, mécontent de s'être fait avoir à son propre jeu, avant de tourner sur lui-même en regardant ses pieds à travers les petites vagues de l'eau. 

Au moins Katsuki ne sera pas tout seul à devoir rentrer pieds nus et trempé jusqu'à l'os. 

Acceptant sa défaite sur ce coup-là, Izuku claque sa langue à son palais en s'attelant, à son tour, à retirer ses chaussures et ses chaussettes. 

Katsuki sourit victorieusement en le voyant râler devant ses semelles imbibées, se moquant de lui comme un gamin. 
Néanmoins, il s'arrête subitement de rire quand Izuku décolle le tissu de son t-shirt plaqué à son abdomen pour le retirer en levant les bras, révélant tout son buste sans se poser de questions. 

Pantois et la bouche ouverte, Katsuki détaille ce torse qu'il découvre pour la première fois, louchant sur les lignes de ses muscles saillants. 
Ses abdominaux parfaitement dessinés, la ligne marquée de son sternum et les contours larges de son torse lui font disjoncter la cervelle mais, surtout, il cligne deux fois des yeux sur le piercing argenté qui traverse son téton gauche. 

Oh merde. 

C'est un tout petit peu trop sexy à son goût, Izuku ne cessera décidemment jamais de lui en faire voir de toutes les couleurs avec son corps, et il lui faut un petit moment pour détacher ses yeux du bijou, et du torse qui va avec. 
Et du mec qui va avec le torse. 

Détournant le visage vers l'étendue bleue qui les entoure, il cherche une position à peu près confortable malgré l'eau qui alourdi le tissu de ses vêtements, créant des vagues autour de lui alors que Deku continue de se déshabiller, tirant sur la boucle de sa ceinture avant de défaire les boutons en cuivre de son pantalon. 

Katsuki ne va pas s'en remettre s'il fait ça, et il se mord la langue en s'interdisant de poser les yeux sur lui, sentant déjà que son estomac ne va pas tarder à imploser. 

L'eau rendant difficile ses mouvements, alors qu'il n'arrive pas à se débarrasser de son vêtement en restant debout, Izuku plonge entièrement son corps dans la piscine, disparaissant sous la surface pour remuer ses jambes et se défaire du tissu gênant. 

Il réapparait seulement quelques secondes plus tard, jetant le jean trempé à l'aveuglette hors de la piscine, et qui atterrit vulgairement sur béton dans un bruit tout à fait disgracieux et spongieux qui les ferait presque rire. 

Désormais à l'aise, l'eau jusqu'en dessous des tétons, Izuku se déplace un peu dans l'eau pour venir se poster juste à côté de Katsuki, ancrant ses pieds dans le liner. 

- Tu vas pas rester comme ça quand même ? 

Forcé de le regarder, Katsuki finit par tourner la tête dans sa direction, tombant nez à nez avec son visage trempé. 
Il se tend en le voyant si près, les cheveux aplatis et collés à son front, les cils humides de chlore et les lèvres luisantes, couvertes des reflets du soleil sur le dôme protecteur. 

Un frisson traverse son dos malgré la température parfaite de l'eau autour de son corps, et il se racle la gorge alors que sa bouche se remplit déjà de salive. 
Il bave littéralement. 

- Pourquoi pas ? 

- Tu vas pas être bien. 

Il est déjà au bord de la crise cardiaque il a envie de dire, alors niveau inconfort, un peu plus ou un peu moins, il est plus vraiment à ça près. 

Néanmoins, il reconnait que le tissu commence sérieusement à peser sur sa peau, et le frottement des coutures sur l'intérieur de ses cuisses devient pénible, annonciateur d'une future irritation s'il ne se dépêche pas de s'en débarrasser. 

Alors, malgré la situation déjà trop ambigüe à son goût, il finit par soupirer de dépit, contorsionnant son corps comme il le peut pour sortir ses jambes de son pantalon sans se casser la gueule dans l'eau avant de se défaire, pour finir, du vêtement qui couvre son torse. 

Les voilà tous les deux presque à poil dans la flotte, à l'abri des regards et des oreilles indiscrètes. 
Katsuki est franchement mal barré. 

Retrouvant le silence, alors qu'ils restent immobile près du bord, il se concentre sur le bruit du système de filtration pour ne pas complètement perdre la tête. 

Tout ça va mal se terminer, c'est absolument certain. 

- Dis, il se passe quoi avec Shoto ? 

La voix d'Izuku brise le calme, et ses yeux viennent rencontrer les siens, découvrant un éclat curieux dans ses prunelles. 

- De quoi tu parles ? 

- Vous avez l'air de vous faire la guerre depuis ce matin, et il t'a suivi quand t'es monté à l'étage tout à l'heure. 

Il soupire en affaissant ses épaules, soufflant sur l'eau qui ne bouge pas d'un iota pour autant. 
Bien sûr qu'il se font la guerre. 

- J'crois qu'il me fait une crise. 

- Une crise ? 

Le visage d'Izuku se couvre d'interrogation, vraisemblablement pas au courant des tendances possessives de son ami à la tronche bicolore. 

- Il est contrarié parce que ... 

Parce que quoi ? 
Qu'est-ce qu'il peut lui dire ? 

Parce qu'il a vu que je te matais. 
Parce qu'il a grillé que tu me rends fou. 

Il va pas lui dire ça quand même. 

- Parce que ? 

Il pince ses lèvres en cherchant ses mots, levant les yeux vers le plafond transparent. 

Et puis merde ! 

- Il est jaloux parce que je passe du temps seul avec toi. 

Izuku écarquille ses yeux en retenant un éclat de surprise au fond de sa gorge, et bat trois fois des paupières avant de se mettre à rire franchement devant un Katsuki pantois. 

- Ok, je vois. 

- Tu vois quoi ? 

Bougeant un peu dans l'eau, Izuku laisse son corps flotter un petit instant avant de se remettre en appuie sur ses jambes, glissant une main dans ses cheveux mouillés pour les ramener vers l'arrière. 

- Je suis pas complètement aveugle, je sais ce que Shoto ressent pour moi. Et ça me rend triste s'il en souffre. Mais te faire des crises ne lui servira à rien. 

- Pourquoi ? 

- Je suis pas intéressé par Shoto. 

Voilà qui est réglé, il sait désormais où il peut se la foutre sa chasse gardée. 

Néanmoins, un peu pour se rassurer, il se permet d'insister un peu plus, cherchant la confirmation au près d'Izuku. 

- Même pas un peu ? 

Echappant un léger rire coupable, Izuku tourne la tête de droite à gauche en fixant son regard sur l'extrémité opposé de la piscine. 

- Non. Shoto est plutôt canon pourtant, mais je ne ressent rien de particulier pour lui, c'est juste un ami proche. 

Puis, toujours sans le regarder, il baisse les yeux sur les reflets de l'eau en marmonnant dans sa barbe. 

- Et il a pas ton cul. 

Il a peut-être murmuré, mais Katsuki est certain de ce qu'il a entendu, et il se déboite la nuque en tournant vivement le visage vers lui. 

- T'as dit quoi ?!

- Rien du tout. 

Il est pas fou, il a bien entendu ce qu'il a dit, il est certain de ne pas avoir halluciné et, alors qu'il continue de dévisager Izuku, il sent la chaleur diffuser à travers son ventre, signe qu'il est en train de perdre tous ses moyens. 

Ca va mal se terminer. 

Son cœur se met à pulser un peu partout, cognant au bout de ses doigts, frappant à ses tempes et résonnant tout en bas de son abdomen.
Et il jure que si Izuku se lèche encore les lèvres comme il vient de le faire, il ne répondra bientôt plus de rien.

Le chlore dans ses yeux dessine des arcs en ciel dans son champs de vision, autour des reflets de lumière qui frappent le dôme et la surface de l'eau, donnant des airs oniriques à cet instant.
Coupé du reste du monde, loin des autres, et surtout arraché à toute forme de raisonnement, il sait déjà que ce qui va suivre n'est pas une bonne idée, mais il va le faire quand même.

A cause du scintillement dans les yeux d'Izuku, des lignes dansantes que le soleil fait refléter sur ses joues et les tâches de rousseur qui ornent sa peau comme autant de pierres précieuses, il reste bien incapable de détourner son regard de lui.

Bientôt, sa vision périphérique se resserre, effaçant le décors autour d'eux pour ne plus voir que l'homme posté juste à côté de lui.
Pas de bruit, pas de mot, même pas de mouvement, pourtant, l'instant n'est pas dénué d'action, il s'en passe des choses.

Tout un tas de choses, là, au fond de son ventre, entre ses côtes, juste sous ses os et à travers sa peau, dans chaque vaisseau sanguin.
Ses pulsations cardiaque font trembler son sternum à chaque nouveau battement, éjectant le sang si fort dans ses artères qu'il peut les sentir se dilater pour mieux irriguer ses membres, éveillant de nouvelles sensations plus précises aux extrémités de son anatomie.

Il ressent soudain chaque petite réaction de son corps.
Le tressautement de ses phalanges dans l'eau, le contact du liquide autour de ses jambes, la petite vague presque immobile au niveau de son diaphragme.

Il se sent tanguer de l'intérieur, bousculé par trop d'émotions en même temps et la stimulation synchronisée d'une centaine de milliards de terminaisons nerveuses.
Il peut même entendre ses poumons s'ouvrir et se refermer régulièrement, sentir ses muscles se froisser et se tendre, discerner les contractions de ses pupilles qui se rétractent et se dilatent au rythme des reflets du soleil au dessus d'eux.

Le décors s'effrite, disparaissant dans la lumière, soulignant un peu plus la silhouette d'Izuku à moitié immergée.
Le sol sous ses pieds à l'air d'avoir disparu, s'ouvrant brutalement en dessous de lui, il lui semble être en train de flotter au milieu de rien. 

Ses paupières tressaillent imperceptiblement au contact de la main d'Izuku qui vient effleurer ses doigts, il sent sa peau chatouiller la sienne sous la surface. 
Il ne baisse pas les yeux pour autant, il n'a pas besoin de vérifier qu'il est effectivement en train de le toucher, son corps transmet déjà suffisamment d'impulsions électriques pour qu'il en ait la certitude. 

Ses doigts s'emmêlent dans les siens, sans vraiment y réfléchir, agissant presque de leur propre volonté, et sa respiration se brise, entrecoupée de quelques spasmes pulmonaires. 

Ses pensées cèdent sous la pression, s'entrechoquant les unes contre les autres, elles implosent brutalement en secouant quelques synapses avec elles. 
Oubliant le reste, qu'ils ne sont pas seuls sur la propriété, qu'Ochaco reviendra bientôt et que le dôme est transparent, il approfondit le contact de sa main dans la sienne, pressant sa paume contre sa peau comme une invitation silencieuse à ne pas s'arrêter là. 

Parce qu'ils ne vont pas s'arrêter là. 

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Hey ! 😁

Je vais vous le dire tout de suite, j'ai donné tout ce que j'avais sur le prochain chapitre à sortir, je me suis creusé la cervelle jusqu'à en avoir mal à la tronche pour décrire au mieux ce qu'il va se passer ensuite ( Et c'est pas une partie de Monopoly 😈 )
Alors j'espère très fort réussir à vous faire plonger avec moi dans l'instant suivant ❤

Il devrait sortir demain soir ou dimanche matin, après c'est fini pour cette semaine 🙃

Il faut aussi je m'occupe du bonus de "Être nous" ( j'ai toujours pas commencé 😭😭 vous avez le droit de me remonter les bretelles, j'ai clairement fait du favoritisme pour SMA cette semaine ).

Des bisous 😘

Prenez soins de vous ❤

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