Je me pétrifie sur place, c'est la première fois qu'un garçon me propose de sortir. On frappe un grand coup dans ma chaise, apparemment on attend ma réponse derrière.
- Heu... oui pourquoi pas.
- Je passe te chercher samedi vers 10h ?
- Ok.
Pendant se temps le prof continu son cours.
- Dans 50 ans, si on ne fait rien les ours blancs n'auront peut-être plus d'habitat. Alors quand vous prenez votre voiture pensez à eux.
Et le cours se termine ainsi. Après avoir pris notre repas à la cafèt, c'est reparti pour quatre heure de cours qui passent avec une lenteur démesuré. Enfin, la cloche sonne la libération. Touts les élèves se précipitent hors de l'école. Je pose mes affaires dans mon casiers et me dirige sur le parking. Quelqu'un est accoudé à ma voiture. Je pense d'abord à Ian, peut-être a-t-il d'autre chose à me dire ? Mais plus je me rapproche plus mon hypothèse s'efface, arrivée à trois mètres de ma voiture, je le reconnaît, Donovan. Que fait-il ici ? Sa voiture est de l'autre côté du parking!
- Que voulait Ian ? Me demande t-il de but en blanc.
Un peu désemparer je bégaie.
- Il.. Il m'a proposé de sortir ce week-end.
- J'imagine que tu as accepté ?
Il passe sa main dans ses cheveux noir en bataille.
- Bien imaginé.
Une pointe de colère transparaît dans ma voix.
C'est quoi cet interrogatoire ? En quoi ça le dérange que je sorte avec Ian ? Si il voulait m'inviter il avait qu'à le faire avant tiens !
- Ne lui fait pas confiance.
Et sans plus d'explication il s'en va. Je sens la colère monter en moi, je me retourne et lui crie :
- Ne me dit pas à qui je dois faire confiance !!
je rentre dans ma voiture et claque la portière avec force.
« Ce n'est pas à lui de me dire à qui je peux ou ne peux pas faire confiance » me dis-je la mâchoire crispée. « Et pourquoi je devrai me méfier de Ian ? C'est lui qui à des problèmes avec, pas moi » toutes sortent de questions tournent en boucles dans ma tête. Enfin j'arrive à la maison. J'attrape la clé cachée sous une fausse motte de terre et rentre. Je vais dans la cuisine, pose mes affaires sur une chaise et me dirige vers le frigo pour prendre un truc à grignoter. Sur la porte du frigo se trouve un mot de mes parents :
« sommes allés au cinéma, tu trouvera à manger dans le frigo mais n'en profite pas pour manger des cochonneries. Bisous. »
Comme je n'ai vraiment pas envie de faire à manger je prend un plat tout près, le met 5 minutes au micro-ondes et me pose sur le canapé devant une série policière. Après que l'agent Harrison ai trouvé le coupable j'éteins la télé et grimpe me coucher. Quand mon pyjama est mi je me glisse sous la couverture et me repasse les événements de la journée. Après la remarque de Donovan je suis encore plus intrigué par Ian. Je me demande bien ce qui à pu se passer entre eux pour qu'ils ai l'air de se détester autant. Le file de mes pensées me ramène à la convention de lundi, je vais devoir manquer toute l'après-midi mais t'en pis je demanderai aux filles de prendre des notes pendant les cours pour moi.

Le vendredi est passé très vite, en sortant de chez moi le matin, j'ai trouvé le 4x4 de Ian. Il m'a proposé de « faire un bout de chemin ensemble ». sur le parking du Lycée, j'ai cru apercevoir Donovan mais quand j'ai voulu vérifier il avait disparu. Comme c'était Ian qui m'avait amené c'est aussi lui qui m'a reconduit chez moi. En descendant de la voiture il m'a dit : « à demain ».
Bon ce soir c'est la soirée hebdomadaire entre fille. À 17h je vérifie que j'ai tout : sac de couchage,ok ; DVD de raiponce, ok ;brosse à dent,ok;brosse à cheveux,ok. C'est bon j'ai tout.
À 17h15 je descend dans la cuisine.
- Tu as tout ?
Maman me tend des biscuits encore tout chaud
- Oui, merci pour les biscuits.
- De rien, faites attention.
- Oui oui, ne t'inquiète pas.
Mon sac sur l'épaule je part en direction de la maison de Lyssa. Une sensation étrange me fait me retourner. J'ai l'impression d'être observée. Pourtant il n'y a personne. J'arrive devant la porte et me retourne une dernière fois. C'est soudain très silencieux. Je sens la panique monter doucement en moi. Quelque chose se rapproche, j'ai beau regarder de tout les côté je ne le vois pas venir, il m'arrive en pleine face.