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Disparition inquiétante



Je me redresse sur mon lit et la première personne à laquelle je pense est bien évidemment Donovan. J'agite la main face à cette pensée. Non, ça ne peut pas être lui, il ne connaît pas mon adresse. Je descend les escaliers et devant moi se trouve Ian, dans l'encadrement de la porte. Il discute avec ma mère. Qu'est ce qu'il fait là ? Il tourne le visage vers moi et me souri. Je traverse le hall et m'approche de lui.

- Qu'est ce que tu fait là ?
Je suis un peu surprise de le voir ici.
- Bon ben je vous laisse les jeunes !
Ma mère retourne au salon et je me retrouve seule avec Ian.
- Je voulais te voir.
Dans ma tête, une petite voix fait : « oooooooh ! C'est trop mignon ! »
- Pourquoi ?
Je hausse un sourcil, et déplace le poids de mon corps sur la jambe gauche.
- Écoute, depuis que je t'ai vu j'arrête pas de penser à toi. Tu hante mon esprit. Je te vois partout ! Ça va peut-être te paraître insensé ce que je vais te dire mais j'ai besoin de toi à mes côté. J'ai envie de sentir ta peau contre la mienne, tes lèvres sur les miennes. J'ai envie de faire glisser mes doigts sur ta peau, d'embrasser chaque partie de ton corps. J'ai envie de t'entendre rire, essuyer tes larmes et te prendre dans les bras.

Je dois avouer que je ne sais pas trop quoi dire. Je m'avance à l'extérieur de la maison et ferme la porte derrière moi. Ian ne bouge pas et me regarde avancer vers lui, nos corps se touche presque. Il me prend par la taille et me rapproche de lui, je me hisse sur la pointe de pieds et rapproche mon visage du sien, les lèvres légèrement ouverte. Je sens mon cœur battre la chamade, je ferme les yeux et je sens ses lèvres effleurer les miennes. Au moment où il pose à nouveau ses lèvres sur les miennes pour m'embrasser pour de bon, la porte derrière moi s'ouvre.

- Oh pardon.
S'exclame ma mère, elle referme la porte mais la magie est brisée. Je redescend sur mes pieds et regarde Ian, il pose sa main sur ma joue et me fait un grand sourire. Du coups je me demande si je vais pas lui parler de toute cette histoire.

- Il faut que je te parle de quelque chose.
Je le prend par la main, l'entraîne dans un endroit où personne ne peut nous entendre et lui raconte tout depuis le début, espérons qu'il me croit pour l'histoire des loups-garous, vampire, sorcière et médium. À mon grand soulagement il ne part en courant lorsque je termine mon récit.

- Si tu avais vu cette pauvre sorcière au sol. Elle devait avoir mon âge.
Un frisson me parcourt le corps et Ian passe son bras autour de mes épaules et me frictionne.
- Oui c'est affreux, Stellina ne méritai pas ça.

Je fronce les sourcils, je ne lui ai pas dit comment s'appelait la sorcière. De nouveau je sens un frisson glacée, mais cette fois ce n'est pas à cause de cette affreuse histoire. Quelque chose chez Ian me donne froid dans le dos.

- Heum... est-ce qu'on est... ensemble ? Je sais pas si c'est se que je veux, je connaît rien de lui et puis j'ai l'impression que quelque chose cloche.
- C'est ce que tu veux ?
Sa voix et douce comme du satin qui glisserai sur ma peau. Je regarde son visage, sa peau lisse, ses lèvres douce, ses yeux séducteur brun avec une minuscule tache de violet dans l'œil gauche. Bas, j'apprendrai à le connaître durant notre relation.

- Pourquoi pas.
Je souris et il se penche pour m'embrasser.
- Tu sais quoi ?! Je vais t'aider à retrouver se vampire meurtrier.
Il me regarde dans les yeux.
- On va le retrouver. Essaye d'avoir les dates de ses attaques et moi je vais voir si je trouve pas des infos dans l'appartement de Stellina. Je t'appelle ce soir.

Il me plante un bisous sur la joue et s'en va. Je sort mon portable de ma poche et compose le numéro d'alexandra.

- Alex ?! C'est moi !
- Oui?!
- J'aurai besoin d'avoir les dates des attaques du vampire, tu crois que tu peux me les donner ?
- Oui, pas de soucis, mais tu vas en faire quoi ?
Je l'entend farfouiller.
- Je vais regarder si il n'y a pas des article sur le net.
- Ok. T'es prête ? Je te donne les dates. 10 décembre 1950, 14 mars 1963, 25 janvier 1976, 13 mai 1984. c'est bon ?
- Oui, merci beaucoup. Je te rappelle si j'ai du nouveau.
- Ok.

Je raccroche et je file dans ma chambre. Assise devant l'ordinateur j'effectue le même rituel que pour la recherche sur les loups-garous, à une seule différence, je marque « meurtres et disparition dans l'état du Mintwed » j'enfonce la touche « enter » et regarde les liens s'afficher. Je descend jusqu'au bas de la page de recherche et tombe sur un lien qui indique « Disparition inquiétante et corps mutilés » en dessous du lien je trouve une petite description de la page :
« la police recherche toujours... en se 10 décembre 1950... une affaire non résolu plane sur le village... de nouvelles attaques le 14 mars 1963 » je clique sur le lien. Lorsque la page est chargée je peux voir quatre paragraphe qui parle de chaque attaque :

« 10 Décembre 1950,
Aujourd'hui la police à recensé 4 disparitions, le seul lien qui relit les victimes est une rencontre hebdomadaire. La police à déjà essayer d'interviewer les membres de ces rencontres sans pour autant avoir d'autres informations. »

« 14 Mars 1963,
13 ans après les disparitions étrange, 3 corps disparaissent à nouveau. Comme dans la précédente enquête, les victimes avaient comme seul lien une rencontre hebdomadaire. C'est le 16 mars 1963 que deux des corps disparut sont retrouvés. Elles avaient chacune la gorge arrachées et avaient été vidées de leur sang. La police oriente son enquête vers une attaque d'ours ou de loup. »

Brr, un frisson me parcourt le colonne vertébrale mais je continue ma lecture. Bien évidemment j'ai mon idée sur l'auteur de ses meurtres.

« 25 Janvier 1976,
les disparitions recommence, cette fois 5 corps ont disparut. 26 ans après les premières disparition la police ratisse la forêt pour trouver la trace d'un quelconque animal et retrouve trois corps mutilés . Les habitants crient leur mécontentement et les familles des victimes demande réparation. Le 25 janvier au soir, une passante prend en photo un suspect sortant des bois »

« 13 Mai 1984,
le chef de police annonce aux habitants que la situation est grave, plus personne ne doit sortir seul, les enfants ne doivent pas se balader seul dans les bois et tout ceux qui ont l'habitude d'aller à un rendez-vous hebdomadaire est prier d'annuler. Mais 5 nouveaux corps disparaissent, le chef de police se tu, son explication : « j'ai essayer de protéger au mieux ma ville, sans succès, j'ai passé les 35 dernières années a essayer de trouver l'auteur de ses meurtres atroce, de nouveau sans succès, je ne sert plus à rien. Au revoir » trois jours plus tard trois corps sont retrouvés. Depuis la mort du chef de police plus aucune disparition n'a été recensé. Les habitants se demande si leur chef de police n'avait quelque chose à voir dans toute cette histoire »

En dessous des articles il y a la photo, elle n'est pas de bonne qualité mais on peut reconnaître la carrure d'un homme. Je fronce les sourcils et me rapproche de l'écran, sa silhouette me dit quelque chose. La sonnerie de mon téléphone me fait sursauter. Je le sort de ma poche et sur l'écran s'affiche le numéro de Stéphania.

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