Des coups sur la porte qu'elle ignore et des coups de pied qu'elle n'oublie. Elle se fiche bien des gens, ils sont trop différents et leurs idéaux trop simple : argent, popularité, luxe, famille, bonheur... C'est trop simple, c'est comme être enfermé dans une cage et s'y complaire de toute part. Pathétique et ridicule... Et rêver ? Rêver d'une chose inaccessible, pas un diamant, pas une île, ni même gloire et reconnaissance. Elle, elle rêve de quelqu'un qui n'est pas là. Pas mort non plus, il n'existe que  chez elle, et même chez elle, elle est seule. Mais cette solitude est si complaisante, si paisible et si tranchante. Elle mêne au larme et fou rire, l'ego seul d'une brave fille puis ce garçon, comme une pensée qui flottent ensemble, si légers. C'est vrai que le vide est assez pâli en voyant tout ce bazar, sa meilleure façon de le combler vous voyez ?

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