chapitre 31
Points de vue de claus
« Il y a quelque chose de plus fort que la mort, c’est la présence des absents, dans la mémoire des vivants. »
JEAN D’ORMESSON
Assis dans le salon de Louis, il me faisait part de ces inquiétudes. Depuis son retour de son voyage romantique il est stressé par simple et bonne raison qu'il va rencontrer les parents de sa dulcinée.
On parlait et j'ai senti mon téléphone vibré c'était un message de julia. Elle m'a prévenu de la requête d'Alex cela m'avait glacé le sang. J'ai dû prendre ma voiture à la vitesse supérieure laissant Louis dans un état d'inquiétude.
On m'a indiqué qu'elle se trouvait dans le jardin j'ai toute suit accouru, mais en la voyant assise sur cette chaise en bois de marbre avec un regard perdu sur les flammes qui jaillissaient du fut, je n'ai pas voulu m'approcher ne sachant pas pourquoi elle a créé ce truc.
— Alex, murmurais-je en posant mon bras sur ses épaules.
Elle tourne son regard vide vers moi et je ne sais quoi dire en voyant un journal entre les mains. Mes yeux jonglaient entre les yeux tristes de ma belle et ce journal qui trahissait ma vie. Je reconnaîtrais cette couverture militaire entre mille ce journal est celui qui renferme mes douleurs et ma souffrance.
Je l'avais oubliée dans nos vêtements sans faire attention j'en suis sûr et certain. Je me suis rappelé de cela quand j'étais chez Louis. Je me suis dit que le retour de mon ami avait plus d'importance que ce maudit journal. J'ai donc placé ce détail aux fond de mon être afin de profiter de Louis. Si j'avais su qu'Alex tomberait dessus , je serais revenu afin de le mettre en lieu sur . Merde ! Est la première parole qui se forme dans mon cerveau.
— Je l'ai lu affirme-t-elle dans un soupire tramblant.
Je la regarde ne sachant pas quoi lui répondre. Je voulais éviter de lui faire voir ce journal, car cela détruit les personnes qui le lisent. Mon psychologue dans ces débuts m'avait demandé de raconter mon histoire au lieu de ça, je lui ai donné mon journal avec mon histoire. Il m'a avoué avec franchise et sincérité que ça l'avait détruit. Ça été le second ami à savoir mon histoire dans les moindre détaille. J'ai arrêté d'aller le voir, il y a de cela cinq ans, car je n'avais pas avancé comme il le disait. Il me répétait sans cesse 《Parler de ses peines, c'est déjà se consoler. 》 Pour lui, chaque parole que je prononçais dans son bureau allait m'aider. Il avait raison, mais je refusais ma propre guérison car je voulais...
— Àquoi penses-tu ? demande Alex qui s'étais levé en me défiant du regard
— Alex, c'es...
— Je ne veux rien entendre Claus, je vais te poser une question soit honnête. Je n'ai pas envie de faire un truc que je regretterai, aboie-t-elle en brandissant le journal sous mon nez.
— Je... T'écoutes susurré-je en me passant les mains sur le visage.
— As-tu d'autres objets qui te rappelles tes douleurs ? explose-t-elle en me devisagent .
Comment lui dire que j'ai beaucoup de choses qui me rappellent à chaque fois la vraie fin de ma vie. Comment lui dire que ça m'aide à culpabiliser quand je sens que je vais bien. Comment lui dire que tout ce que j'ai m'aide à m'auto détruire dans le silence. Comment lui dire que je n'arrive pas à me détacher de tout et repartir a zéro comme elle l'a fait pour se libérer de la mort de ces parents. Comment lui avouer que je chéris quelque chose qui me détruis...
— Tu vas me répondre, crie-t-elle afin de me faire sortir de mes pensées
— Oui, j'ai d'autre chose souflais-je sans regarder son visage. Je n'ai pas la force de me lier à son regard meutrie surtout pas maintenant.
— Très bien ! Je lève mon regard surpris vers elle ne sachant pas comment interpréter ce très bien.
— Tu vas... Continua-t-elle en faisant une pause pour reprendre son soufle. Tu vas te lever de cette chaise et aller chercher ce que tu caches et on va les brûler, c'est...
— Je ne peux pas ! M'emporter-je à mon tour, mais qu'est-ce qu'elle croit, je ne brûlerais jamais ces souvenirs.
— Tu n'as pas le choix Claus sinon je te jure que je pars loin de toi, je n'ai pas envie que mes enfants se retrouvent avec un homme peu instable qui refuse de tiret un trait sur sont passer, tu as le...
— Tu es en train de me menacer ? enguilandais-je en donnant un coup de pied à la chaise où j'étais auparavant assis. Tu me traites d'instable ? En quoi le suis dit le-moi ?
— Pourquoi te forces-tu à vivre pour tes douleurs ? Pourquoi te forces-tu as chéri, ses objets qui te ramènent sur les scènes sanglantes. Tu ne crois pas qu'il est temps de tourner la page et rendre tes parents plus heureux...
— Tu n'as pas le droit de me dire ça, car toi aussi...
— Oui, j'ai perdu mes parents, j'ai aussi promis de trouver leurs assassins, mais j'ai arrêter de chercher afin de me dédier à mon futur pour ne pas m'auto détruire. Tu crois peut-être que j'ai tout oublier crie-t-elle en laissant échapper de ces lèvre un rire amère.
— Non ce genre de choses, on ne peut les oublier ce genre de douleurs son ancré en nous quoi qu'on fasse alors oui, j'ai abandonné non parce que je ne pouvais plus, mais parce que je voulais que ma famille repose en paix en me voyant de la haut heureuse. Je pouvais être déchaîné sur ma vengeance, mais ai quoi, cela me servira ? si ce n'est pas creusé ma propre tombe dans la solitude. Tu crois qu'en gardant toutes ces cochonneries. Tu les révéreras heureux ?
—...
— Non oh non mon très chère Claus. Tu seras père de plus de cinq enfants alors dit-moi crois-tu qu'ils auront besoin d'un homme ivre qui se nourrit de son passé ? Tu crois qu'ils ne sentiront pas quand tu rentreras un jour ivre et triste de tes propres douleurs ? Toi et moi, on connais les douleur que nous transportons sur nos épaules, mais si on décide de s'y attacher ce n'est plus nous que nous détruisons, mais plutôt, c'est petit être qui sont sensés être notre avenir alors c'est maintenant ou jamais Claus ! Je sens sa langue claqué sur mon nom ce qui me fait frissonner.
Dois-je vraiment le faire ? Ces arguments ont convaincu mon esprit, mais pas mon cœur. C'est lui le plus blessé dans cette histoire. Je décide de ne pas lui répondre et part en direction de la maison. Je l'entends crier mon nom, mais je me refuse de l'écouter.
Je prends les escaliers sous le regard attristé de Julia et part dans mon bureau. Je ferme celui-ci à clé et m'approche de mon mur et je tire sur le livre préféré de ma mère afin d'ouvrir la porte qui se cache derrière ce mur.
Je m'approche des deux cartons sans pour autant les toucher. Je prends mon téléphone et envois un message à mon psychologue avant d'appeler Caled pour lui demander de venir à mon bureau. Après des minutes de torture, j'entends quelqu'un frapper à mon bureau. Je pars voir et trouve caled inquiet.
— Ne me pose pas de question ! Il acquiesce en hochant la tête. Où est-elle ? Demandais-je en le laissant entré.
— Toujours dans le jardin à regarder les flammes jaillir du fut declare-t-il en faisant un pas en ma direction.
— Aide moi a porté ces cartons dans le jardin. Son regard étonné aurait pu me faire sourire dans une autre vie, mais la , je ne peux pas.
Il s'avance et prend un des deux cartons, je prends le deuxième et le suis. Je lui ai ordonné de les envoyer dans le jardin près d'Alex. Julia m'a lancé le même regard que caled, mais cela m'intéresse peu.
Quand Alex me voit arrivé en sa direction, sa bouche se transforme en un oh de stupéfaction.
Une fois les cartons au sol, caled prend congé de nous. Je ferme les yeux un moment et pense une dernière fois à ce que je me prépare à faire. Je suis en train de détruire tout ce que j'avais gardé et préservé de la mort de chaque personne de ma famille.
Je sens une main ce posé sur mon épaule ce qui réchauffe automatiquement mon corps. Je le fais pour mes enfants, je suis sûr que ma famille la haut comprendra et qu'ils me pardonneront de me détacher de tout ce qui me liait a leurs morts. Je veux essayer de vivre et d'aller de l'avant, je veux essayer de tout reprendre a zéro et mon psychologue sera très content cinq ans qu'il n'avait plus de mes nouvelles, mais là si je veux aller de l'avant j'ai aussi besoin de lui pour me suivre.
Je mets une pause à toutes mes pensées et fait sortir d'un des cartons la robe que portait ma mère lorsque je l'ai trouvé. Je hume pour une dernière fois l'odeur qui se trouve dessus et la lance dans le fut pour raviver les flammes. Je peux me détruis, mais je ne veux pas que mes enfants vive cette histoire. Pour eux, je suis près à le faire, c'est un sacrifice que mes parents et ma sœur auront fait si jamais c'était moi six pieds sous terre.
Alex, qui se trouve derrière moi, m'aide en restant loin de moi, je n'ai pas envie de parler et le fait quel sois loin à me regarder est préférable.
Je prends le deuxième carton qui est pour moi le plus dangereux, car il contient les vêtements de ma sœur et ces couvertures plus le tricot que m'avait envoyé Megane.
Je balance sans pour autant regarder j'ai plus la force de continuer depuis que j'ai vu le vêtement qu'elle portait le jour de sa mort.
Je me suis permis de vivre avec ces choses sens jamais pensé qu'Alex tomberait un jour déçu. Je les avais bien cachées jusqu'à ce que je me trahisse avec mon journal. Maintenant, je dois me séparer de tout. Avoir une vie de famille est souvent difficile, mais je crois qu'on tient le coup pour la simple et bonne raison qu'on s'aime et même si souvent, on ne sais pas l'exprimer...
---------------------------------------------------------
J'espère vraiment que ce chapitre Vous plaira 😘😍merciii à vous de me suivre 😘
Dite moi ce que vous pensez réellement de ce chapitres ? 😘😘😘😘
---------------------------------------------------------
Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro