Comment je me suis fourrée là dedans, déjà ?
Ah oui, cela me revient maintenant. Quavais-je dans la tête quand j'ai quitté mon doux foyer ? Maintenant que j'ai fait mon choix, je ne peux revenir en arrière. Le doute est le pire défaut des ennemis, comme dirait ma grande sœur.
Depuis le début c'est elle que je veux rejoindre. Je ne l'ai plus vue depuis qu'elle a rejoint La Rebellion. Je compte la retrouver là bas. Mais le problème c'est que je ne sais toujours pas où se trouve leur QG, alors je fais au petit bonheur la chance, et je verrai au fur et à mesure du voyage. Le deuxième problème c'est que ce pays est en guerre. Je ne peux donc pas mentionner la Rebellion car la majorité des habitants supportent leur vénéré Roi.
Moi, bien sûr que je suis à fond pour la Rebellion. La Rébellion est une orgabisation, comme le dit son nom, "Rebelle". Elle n'obéit ni aux Rois, ni aux comtes, ni aux princes, et sans compter les lois et tout le tralala ennuyeux dont je n'ai rien à foutre. Ils suivent leurs proprent principes et combattent l'armée Royale ainsi que les gouverneurs eux même. Pour vous dire qu'elle est impopulaire. Le gouvernement crache sur la Rebellion en disant qu'elle n'est composée que de goujats qui ne pensent qu'à tuer, mais lui, par contre,ont pour seul interet l'argent ! Les habitants ne comprennent donc pas que la somme d'argent qu'ils sont obligés de laisser tous les mois à leur "Roi" les rends à peine assez riche pour s'acheter de la nourriture et un toit ! Je trouve cela innadmissible ! Et c'est en partie la raison pour laquelle je veux faire partie de la Rebellion.

Voilà pourquoi je suis seule dans cette étroite chambre d'hôtel à attendre que la neige se calme pour pouvoir repartir. Ma mission première est de trouver un informateur dans cette ville, qui m'indiquera le QG le plus proche. Ainsi je le rejoindrai.
Les informateurs sont des membres de la Rebellion qui sont spécialisés dans l'espionnage des Nobles et la collecte d'informations. Suite à cela ils les livrent aux QG pour lequels ils travaillent. Si je parviens à en trouver un, ma tâche sera bien plus facile.
Bien sûr, comme le dit un proverbe, jamais deux sans trois. Ici, c'est donc : jamais deux problèmes sans trois.
Ce problème est survenu dès ma naissance, si bien que je n'ai rien pu faire. Dans notre pays, on apelle les gens comme moi les "Sobbers". Ils croient que nous sommes des êtres inférieures pour la simple et bonne raison que nous sommes nés différamment. Nous sommes nés avec chacun un don qui nous démarque des autres. Mais le gouvernement a remarqué que ceux-ci pouvaient être dangereux, alors il a décidé d'emprisonner tous ceux qui en possèdaient un.
Je n'ai pas été emprisonné car mes parents ne m'ont pas déclarée "Sobber" à ma naissance. Je ne dois donc presque jamais utiliser mon don, ou du moins pas en la présence d'habitants. Si je suis seule, bien sûr  j'ai l'aurisation de l'utiliser. Mais si le gouvernement apprends que mes parents ne m'ont pas déclarée, je risque d'être enfermée et mes parents seront éxécutés. C'est aussi une raison pour laquelle je suis partie. Je ne veux pas causer de soucis à ma mère et à mon père. Mais comme je ne peux pas vraiment canaliser mon pouvoir, j'ai décidé de partir.
Je pense que la Rébellion acceptera que j'en fasse partie. Là bas, il faut savoir se battre. Et mon don peut leur être fort utile.
Depuis jeune ma famille tente de m'éviter un maximum, à cause de ma différence. Seule ma sœur, Momo, m'accepte telle que je suis.
J'ai hérité du don de pouvoir augmenter la taille, le poids, de la matière. Et à l'inverse je peux la faire décroitre. Je peux augmenter la taille d'un bras tout comme je peux réduire le poids d'un rocher, mais mon pouvoir à des limites : L'eau et l'air. La seule fois où tenté de contrôler la masse ou même la taille d'une vulgaire goutte d'eau, j'ai inondé ma maison. Cela signifie que je n'arrive pas encore à contrôler mon pouvoir concernant cet élément. Il est possible de le maitriser en m'entrainant plus.
Quant à l'air, il m'est totalement impossible d'en modifier les propriétés : mon pouvoir s'arrête sans doute à la matière visible. Voilà tout. Calmement posée dans sur le rebord d'une chambre d'auberge, j'admire les flocons tomber du ciel. Ci cela ne s'arrête pas de neiger, je serai encore là demain. Je n'ai qu'une hâte : trouver cet informateur coûte que coûte, et le plus tôt possible.
La faim commence à me tenailler le ventre qui emet un gargouillement plaintif signifiant sans doute "Nourris moi espèce d'irresponsable". Le maigre morceau de pain ingurgité ce matin même ne suffit pas - et il est bientôt quatorze heure !
Peu être que si je me motive à sortir, je trouverai quelques Yommes à un prix équitable
( nda : la yomme est un fruit de la famille des raisins, mais est loin d'en être un. C'est un petit fruit rond avec la peau d'une clémentine et la texture d'une banane, tout ça d'une couleure violette coupant l'apétit, mais la yomme est le fruit de base comme la pomme. Celui qui n'est pas cher et assez gouteux )
Le froid ne doit jamais être un problème pour un futur membre de la rebellion !
De la buée s'est intallée confortablement sur la vitre. Je me suprend à dessiner rêveusement des formes inconnues dessus. Je m'ennuie !
Aussitôt je saute du rebord de la fenêtre sur lequel j'étais si peu confortablement installée - situé à à peu près 1 mètre 60 du sol ( même moi je ne sais pas comment je suis parvenue à y monter, vu ma taille d'écureuil nain ) ( nda : les écureuils mesurent a peu près deux mètres, mais sont innofensifs, incapables de faire mal à une mouche. Les écureuils nains atteignent la taille d'un 1 mètre 50 à l'age adulte )
Vêtue d'un simple pantalon en peau de coucheton ( nda : animal totalement inventé ) délavé et depourvu de couleur, d'un tee-shirt sale en dessous d'un gros pull en laine d'araîgnée, le risque que j'ai froid est infime, presque inexistant. Ne sous estimez pas le pouvoir de la laine d'araîgnée. Par pure précaution, j'enfile un blouson troué à quelques endroit qui m'a été offert par mes parents il y a quelques longues années de cela.
C'est sans nulle pression que je sors de la chambre sans prendre soin de fermer la porte : ce bled est tellement petit et miteux qu'un voleur s'y sentirait moins à l'aise qu'un poisson dans dans un forêt vierge.
Les murs, couleur coquille d'œuf, tirant sur un marron insalubre, étaient recouverts d'une tapisserie aux allures opressantes, se décrochant à quelques endroits tels que les coins, où se révèlait cette horrible couleur qui faisait penser à un mauvais cauchemar.
Des tableau cachaient la plupart de ces trous. Leurs motifs épiques et funestres donnaient à cet interminable couloir un air vieux et en piteux état. Quant aux portes, elles étaient alignées monotonement et sans entrain, en bois de frêne, et leurs poignées semblaientt froides comme de la glace.
Je descendit les escaliers tout en comptant les marches dans ma tête, tel un enfant.
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Douze marches. Je doute que ce détail me serve à quelque chose un jour, mais j'aime bien savoir ce genre de choses insignifiantes.
Je passe devant le concierge à lunettes qui est occupé à écrire sur un parchemin déroulé en long, en large, et en travers sur son bureau bancal.
( nda : ici, pas de stylo bic, juste des plumes d'oiseau et de l'encre, violette, car elle est faite en bave d'araîgnée )
- Koharu Makyuusen. Que comptez vous faire ? Dit celui-ci d'une voix nasillarde, toujours absorbé par son occupation.
Je me fige sur place. Après quelques réflections futiles, il me laisse sortir.
Mes pieds s'enfoncent dans la neige, laissant derrière eux une trace de mon passage.
Les mains dans les poches, je marche dans les rues larges et vides en quête d'un moindre commerce.
Ma recherche porte ses fruits : un magasin local se trouve juste là, de l'autre coté de la rue, alors que je marchais depuis à peine cinq minutes.
Je pénètre l'établissement et à peine la porte est refermée que je suis submergée par la châleur ambiante, provoquée par un feu de cheminée flanqué au coin de la salle.

Je parcours quelques rayons avant de trouver ce que je cherchais : des Yommes d'Arbalousie, cueillies la veille et importées ce matin là.
J'en désigne quelques-unes dans le plus pûr des hâsards et les paye avec les dernières pépites d'or qu'il me reste.

Tout en crocant dans un des fruits et en marchant, je réfléchis à la géolocalisation du fameux informateur

Fin prologue

PARTIE IMPORTANTE, VOUS DEVEZ LA LIRE POUR MIEUX COMPRENDR L'UNIVERS DE L'HISTOIRE🍘

Ce qu'il y a à savoir :
Moyens de paiement.
Il n'y a pas vraiment de monnaie définie. Tout repose sur un principe d'échange et d'équivalance : par exemple, si on achète des Yommes, on peu les échanger avec cinq ou six pépites d'or ou d'argent.
Alors que si on veut acheter une arme forgée ou légendaire, il faudra beaucoup plus de pépites. Mais on peu aussi acheter ce genre d'armes avec des diamant, et dans ce cas là, plus le diamant est gros ou lourd, plus il vaut. De même avec les pépites. Plus elles sont de petite taille, moins elles valent. Il éxiste aussi le bronze, qui est équivaut à dix pépites de taille moyenne, ou encore le granite, qui est sans doute de très grande taille et qui vaut un peu plus que le diamant. Tout marche avec des négociations.

Moyens de deplacement :
Comme vous l'aurez deviné, dans ce monde, pas de voitures, pas de portables, aucun objet électronique de ce genre. Les gens se déplacent en cheval ou grace à des animaux volant appelés Paons, dotés d'ailes leur permettant d'aller à une vitesse constante en haute altitude. Pour les plus riches, il éxiste des carosses ou encore des véhicules tirés pas des hommes.
D'ailleurs, les gens ici s'éclairent grâce aux cheminés, bougies, dont le feu est produit par des objets proches du briquet appelés "Corrotif".

Pays, ect ...
Le monde se divise en trois parties : L'Arbalousie, pays où la plupart des aliments sont cultivés et importés. Les agriculteurs et paysans y vivent, et l'Arbalousie est très loin de la vie urbaine. Le climat y est tempéré, cette région semble rester figée au printemps.

Puis vient l'Endormie, dont la capitale est Endors. Cette partie du monde est la plus peuplée, et est d'ailleurs celle où se trouve Koharu. Malheureusement, elle a beau être la plus peuplée, elle est la plus froide: les hivers y sont très rudes, avec des vents extrêmement forts et des chutes de neige même en été. Mais les habitants qui y sont confrontés tous les jours sont habitués.

Puis vient la région Chautaine. Elle est très peu habitée, en partie composée de déserts interminables, cette partie du monde est la plus vaste. Quelques villages s'y trouvent par ci par là,ais mieux vaut ne pas vous y perdre, car vous risqueriez de mourir de soif avant même de croiser le moindre serpant.
C'est ici que sont produit les principaux produits en araîgnée.

Temps et traditions :
Ici les semaines durent 20 jours, Avec dans l'ordre : Lundi Mardi Mercredi Jeudi Vendredi Samedi Dimanche, Lounedi, Onidi, Seldi, Kuidi, Leodi, Maodi, Crédi, Geodi, Myuudi, Kuzudi, Publoudi, Shishidi, Sonsondi. Les mois durent donc tous 80 jours, et il y en a 13 : celui qui manque qe trouve entre le Juillet et l'Août et s'apelle"Le mois de la calamité". Il s'apelle comme cela car c'est ce mois ci que des averses s'abatent sur le monde pendant 80 jours, même en Chautaine. Les années durent donc ... 1040 jours. La moyenne d'age est de 74 ans, donc les personnes de ce monde vivent beaucoup plus longtemps que nous. Dans ce monde on ne fête pas noël, mais étant donné le nombre de jours par an, la fête du prenom est très importante. Le jour du prenom Koharu par exemple, toutes les Koharu le fêtent.