Bonjour les biquettes
( manque serieux d'inspi)
PDV ???
Une fille - à peu près mon age, se tient devant moi.
Elle aborde un sourire insupportable, ses yeux sont d'un bleu aussi profond que l'océan, et ses longs cheveux sont ramenés en une minable queue de cheval attachées au moyen d'un ruban blanc. Sa peau laiteuse est extrêmement pâle.
Pas genial.
Elle veut quoi ? Ma photo, peut être ? Pourquoi elle me tend la main ? Peu être qu'elle veut que je lui donne de l'alcool.
Je cache la bouteille loin d'elle et lui lance un regard peu châleureux.
- Zura ! Tu te présente ! Me crie joyeusement la lieutenante dans les oreilles. Elle sautille vers la miss-bonbon et s'incline maladroitement.
- Moi c'est Komurasaki ! Je suis la lieutenante ! Hihi ! Elle affiche un grand sourire et lui serre la main energiquement. Comment tu t'apelles ?
- Koharu ! Enchantée ! Dis madame rose bonbon, ravie. Et toi c'est Zura, c'est ça ?
On me parle ? J'ai entendu mon prenom.
- Heeeeuuu, ouais.
- Super ! Dit Koharu avec un air faussement enchanté.
Komurasaki nous tourne joyeusement autour. Elle est chiante quand elle est dans sa periode.
- Vous vous entendez bien ? Super ! Alors vous allez être dans la même chambre !
Quoi ? Merci de me demander mon avis ! Super la lieutenante ! Et c'est même si je faisais remarquer, dans tous les cas je me retrouverait avec Karu... Ko....Koru....Koharu.
La soubrette se dirige vers les escaliers avec sa démarche sautillante.

PDV Koharu :

Pfff, pourquoi je dois me retrouver avec la fille qui me fait le plus peur depuis que je suis ici !
Ses yeux jaunes me transpercent si profond que j'en ai presque mal, et ses cils blancs sont dérangeants !
La lieutenante est étrange. Elle doit avoir des capacités imprissionnantes pour avoir ce titre, alors pourquoi ce comporte t'elle en gamine, alors qu'elle a au moins 40 ans ?
Nous montons les escaliers en colimaçon. Mes prévisions étaient justes : ils grincent incroyablement fort.
Les marches débouchent sur un couloir, ou plutôt un long balcon faisant le tour du batiment. Derrières les rambardes de ce balcon formant les contours d'un carré, un jardin d'interieur est juste en dessous. Les couloir est remplie de dizaines de portes par coté. Nous nous arrêtâmes devant la porte numero 666.
Je me demande comme il peu y en avoir autant. Il y a sans doute plusieurs autres étages au dessus.
Zura ouvrit la porte.
Je vis ce qui semblait être ma nouvelle chambre.
C'était un petit espace lumineux. Le sol était en bois terne, et les murs recouverts de la même pierre que dans la salle principale. La pièce était rectangulaire, une fenêtre donnant sur un trou dans la roche de la grotte était dans la mur du fond. À doite il y avait une porte en bois et deux placards de chaque cotés de celle ci. Et du coté gauche, des lits superposés. Celui d'en bas était défait, j'en déduis donc que le mien devait être celui du haut.
Zura ouvrit la porte entre les deux placards et pointa sa main dans la pièce.
- Là c'est la salle de bain.
J'admire la magnifique piece : les murs sont en mosaïque blanche, de même pour le sol, et un grand bain est situé à coté d'un evier double aux robinets en or. Au dessus de ceux-ci était placé un gigantesque mirroir.
Je me retournais. Komurasaki avait disparu. J'étais seule avec Zura.
Elle prit ma valise et balança tous mes vêtements, et les autres objets que j'avaient emportés avec moi, dans le placard de gauche, celui qui était vide.
- La vache, ta beaucoup de choses dans ta valise. Senquit-elle.
Je me grattais la tête avec gêne.
- Oui ! C'est vrai.
Zura s'alongea dans son lit, les bras ramenés derrière la tête.
- Bon, bah on doit attendre que le maître nous appelle pour manger.
Je regardais l'heure sur l'horloge à coté de la fenêtre.
21h12.
Je monte l'échelle et me pose dans mon lit avec un soupire de soulagement. Quelle journée !
Je sens quelque chose sortir violemment de ma poche et tomber par terre dans un fracas assourdissant.
Le répertoire mediateur ! Mon pouvoir a relaché sa tension et il s'est subitement agrandis !
- Comment t'as fait ça ? T'avais pas de livre il y a deux secondes ? Demanda Zura, qui s'était levée.
- C'est... j'ai relâché mon pouvoir sans le faire exprès, désolée...
Elle hocha la tête.
- Pas grave. T'es une Sobber ?
Je fais lui confirme, puis lui demande la raison de sa présence à la rébellion.
- Je suis là depuis 14 ans. On m'a ammenée ici quand j'avais à peine 1 an. Comme j'etais utile, ils m'ont gardée. Au bout de 5 ans ici, ils ont commencé à me considérer comme leur propre famille.
Je suis là depuis plus longtemps que la lieutenante. Rétorque t'elle.
- À oui ! Au fait, la lieutenante, elle est.... hmmmmm... spéciale ?
Zura rigola de bon cœur.
- Ah ah ! Tu verra demain, elle sera pire !
- Comment ça pire ? Demandais-je, ayant du mal à l'imaginer plus Loli qu'elle ne l'était déjà.