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#88

Minho's house.
01:18 am.

⌦ ❛ Two boys confessing,
they might kiss ❜

Ils avaient éteint les lumières depuis de longues minutes maintenant. Le silence les transformait en heures qui paraissaient durer une éternité. Minho et Jisung n'avaient pas échangé un mot de plus après ce « bonne nuit » chuchoté du bout des lèvres. Et si le plus jeune semblait avoir fusionné avec le matelas, le châtain, lui, ne faisait que se retourner encore et encore dans son lit.

Il se repassait en boucle ces derniers jours : ces moments où ils avaient été plus proches que jamais, où il avait cru perdre la raison sous les tambourinements de son cœur. Il revoyait ces scènes sous toutes les coutures, il les revivait d'une certaine manière. Ca n'avait rien d'anodin, rien d'avant. Il y avait une alchimie nouvelle entre eux, quelque chose d'encore plus spécial. Alors non, ils n'étaient pas redevenus comme avant. Minho avait beau se dire que ce n'était rien et qu'il n'avait pas à cogiter là-dessus, il n'arrivait pas à s'en empêcher.

Le garçon se remettait rarement en question quant à ses relations avec les gens, c'était toujours trop tard quand il le faisait. Il était un poil égocentrique et même s'il faisait toujours son possible pour faire sourire les autres, Minho avait tendance à tout ramener à lui pour le meilleur comme pour le pire. Parfois c'était subtil, parfois non. C'était quelque chose que Oli lui avait souvent fait remarquer. Minho en avait conscience, il tentait de se reprendre mais il y avait des moments où c'était plus fort que lui. Avec un dose de manque de confiance en soi, ça pouvait faire quelque ravages dans le cerveau du garçon.

Alors, naturellement, il se demanda ce qu'il avait pu faire de mal pour que Jisung dise qu'ils étaient comme avant. C'était stupide, il avait lui-même dit que les choses avaient changé mais peut-être parlait-il simplement du bordel qu'avait causé cette histoire de dernier voeu ? Peut-être qu'en fin de compte, Jisung souhaitait entretenir leur amitié plutôt qu'autre chose ? Qu'il avait changé d'avis et que tout bien considéré, Minho n'était pas si intéressant que ça pour lui. Peut-être bien qu'il ne voyait vraiment pas combien il rendait le châtain fou de tout ?

Ça serait le comble.

Mais bon, Minho avait l'habitude d'enchaîner les clichés dans sa vie et de chercher à les provoquer. Et puis, il n'était pas le plus doué pour gérer les relations entre humains et lire entre les lignes.

Vraiment pas le plus doué.

Il se tourna une énième fois, les lattes du lit craquèrent et le garçon expira bruyamment tout l'air que contenait ses poumons.

Jisung était là, à ses pieds et il ne disait rien alors qu'une heure plus tôt, il avait roulé en skateboard jusqu'à chez lui pour lui parler. Minho doutait que c'était par rapport à la météo.

—     Jisung ?

Ça le frustrait affreusement et il n'avait aucune envie de le laisser repartir le lendemain sans avoir eu un semblant de réponse satisfaisante.

—    Mmh ?

—    Tu dors ?

Soupir.

—    A ton avis ?

—    Je demande juste, marmonna le châtain.

Non, Jisung semblait parfaitement éveillé. Minho entendit un bruissement de drap non loin et il se fit la réfléxion qu'au final, le garçon n'avait pas fusionné avec le matelas.

—    Ça va pas ? Demanda le plus jeune.

Et Minho se rendit compte que c'était toujours le brunet qui posait la question. Rare étaient les fois où lui le faisait.

Le garçon mordit l'intérieur de sa joue, serra sa couverture dans son poing. Il ne savait pas par quoi commencer, ce qu'il devait dire et ne pas dire. S'excuser ? Se confesser ? Pleurer ou s'énerver ? Demander pour de bon à Jisung ce qu'il ressentait pour lui et se préparer psychologiquement à entendre que les siens n'étaient pas si réciproques que ça. Minho s'engloutissait sous ses mauvaises pensées, les plus toxiques et irrationnelles. Et à chaque fois, il en revenait à un « j'ai merdé » qui sortait de nulle part.

—       C'est ridicule, marmonna-t-il pour essayer de se rassurer.

Tenter également de se convaincre d'il-ne-savait-trop-quoi.

Et quand Minho se sentait dépassé par les événements, son cerveau se mettait en pause et le garçon arrêtait brusquement de réfléchir.

Alors sans un mot, le garçon donna un coup de pied dans sa couverture pour s'en débarrasser et roula dans son lit jusqu'au bord. L'atterrissage sur le matelas fut plus que douloureux. Il lui sembla se prendre le genoux de Jisung dans les côtes. Minho lâcha un râle de douleur et se roula en boucle sur le côté. Ils devaient vraiment acheter un nouveau matelas... Le garçon avait vraiment eu l'impression de tomber directement sur le parquet.

—      Putain mais ça va pas ?! S'exclama Jisung en haussant le ton. T'es malade ou quoi ?

Il s'était redressé, retirant ses jambes du poids de Minho pour se pencher sur lui. Il posa ses mains sur son dos pour tenter de le retourner et comprendre exactement où il avait mal.

—      Chut chut, mes parents vont débarquer, grogna Minho d'une voix basse.

Il balança aléatoirement ses mains dans l'air, sûrement pour indiquer au plus jeune de parler moins fort. Evidemment, il n'avait pas réalisé à quel point Jisung s'était penché sur lui. La tranche de sa main frappa, à première vue, le visage du brunet qui eut un violent mouvement de recul en grognant de douleur.

—       Je m'en fous ! Tu peux pas descendre d'un lit normalement ?!

Les poignets de Minho furent saisit et le corps du garçon fut tiré avec force, l'incitant à se mettre en position assise. Il posa une main sur sa côte douloureuse et laissa sa tête tomber en avant.

—      J'ai mal calculé l'atterrissage pardon.

—      T'as rien calculé du tout.

—      Pardon, pardon.

Minho grimaça. De douleur et de honte. De tous les trucs qu'il aurait pu faire, il avait décidé de se laisser tomber sur Jisung sans le prévenir. Minho avait fini par épuiser son stock d'insultes à son propre égard.

—      Je t'ai fait mal ? Demanda-t-il.

Il ne lui était pas tombé dessus le plus délicatement possible. Et puis il savait que son ami avait sentit passé le coup qu'il lui avait mis au visage par mégarde.

—      Tu m'as surtout fait peur.

Penaud, Minho s'excusa une nouvelle fois. Il croisa ses jambes en tailleur, saisit ses chevilles pour en triturer inconsciemment la peau. Dans la pénombre, il discerna Jisung adoptant la même position. Leurs genoux se touchaient de nouveau et même s'ils ne voyaient pas grand chose, les doigts du brunet saisirent sans hésitation ceux de Minho. Il les tenait délicatement dans le creux de sa main, l'empêchait de se pincer un peu trop sous le malaise et l'anxiété.

Dehors, le moteur d'une moto vrombit. Dedans, le bois du parquet craqua. Les deux garçons gardaient le silence. Juste quelques instants. Le temps de s'assurer que leurs cris n'allaient pas rameuter les parents de Minho. Aussi de calmer les pulsions douloureuses des coups que chacun avait reçu. Le souffle du plus vieux était court et lourd, il peinait à retrouver un rythme normal et ce, en partie à cause de Jisung qui avait entremêlés leurs doigts.

—      Tes darons vont pas débarquer, finit par chuchoter ce dernier.

—       J'pense pas.

—      Pourquoi tu m'as sauté dessus comme ça ?

Minho souffla et deglutit bruyamment, feignant un ton contrarié.

—      Alors... Déjà, rectification, il claqua sa langue contre son palais. Je t'ai pas sauté dessus, j'ai roulé sur le matelas. C'est pas de ma faute si t'étais juste en dessous.

—      Tu vas me dire que c'est de la mienne peut-être ?

En guise de réponse, il haussa les épaules. Il n'avait pas été le plus malin sur ce coup-là, oui, mais il ne le reconnaîtrait pas de vive voix.

—      Et donc ? Pourquoi t'es venu là ?

—      J'avoue, je sais pas.

Il esquissa une grimace que l'autre ne vit pas.

—      Tu sais pas ? Il répéta, surpris.

—      'Fin si je sais mais en même temps je sais pas.

Bravo, tu t'en sors comme un chef ! Minho n'arrivait pas encore à visualiser les mots qu'il voulait lui dire et qui le torturaient depuis de longues minutes.

—       Ok, il souffla bruyamment. Moi je sais pas ce qui me retient de t'en coller une alors que maintenant, je suis autorisé à le faire.

Le contrat... Maintenant qu'il était clos, il n'en avait jamais réellement reparlé. Ça avait un goût bizarre. Un zeste nostalgique. Un poil d'étrangeté et de flou. Elle lui semblait loin, cette époque où ils ne juraient que par ce stupide contrat. Et dire que c'était là les bases de leur relation. Minho ne savait s'il devait le remercier ou le qualifier de pitoyable. Parfois, il regrettait d'avoir eu cette idée. Les choses aurait probablement été moins compliquées.

Un nouveau silence s'était installé. Plus pesant, plus intime. Le cœur de Minho s'emballa alors qu'il humidifiait ses lèvres. Il détestait l'obscurité pour lui cacher les expressions faciales de Jisung pourtant il n'osait se résigner à allumer la lumière. Ainsi, il avait la sensation de gagner en courage.

—      Jisung...

—      Mmh ?

Minho soupira et baissa la tête. Sa peau sembla brûler lorsqu'il sentit le pouce du plus jeune caresser délicatement le dos de sa main.

—      Je sais pas comment dire mais je..., nouveau soupir, toi et moi c'est plus pareil. Ça fait quinze fois qu'on se le répète je sais mais dire juste les choses comme ça, ça me va pas. Ça me fait bizarre. Tu me rends bizarre.

—      Je te rends bizarre ? Répéta Jisung.

—      Oh arrête de me couper parce que si j'm'arrête, j'crois que je vais jamais reprendre, il prit une grande inspiration, tentant de garder son calme. Donc ! On a changé, nous on a changé et on pourra plus revenir en arrière. Je le sais parce que j'ai changé aussi. Je sais pas comment expliquer, j'avoue que je suis encore perdu mais j'sais qu'on sera plus comme avant, il marqua une pause. C'est fini.

S'ils avaient été dans un film, probablement qu'on aurait entendu une musique dramatique se jouer quelque part dans le fond.

—      Fini ? Comment ça « fini » ?

—      Fini dans le sens où y'a plus d'amitié. Moi, j'me sens plus ami avec toi.

—      Je... Je comprends rien là, coupa de nouveau Jisung. D'où tu me sors ça ? Tu veux qu'on arrête de se voir ?

Il avait légèrement haussé le ton tout en lâchant ses mains. Il était agacé, ça s'entendait un peu trop. Blessé aussi parce que si on tendait l'oreille, on pouvait discerner ce tremblement de peine dans sa voix.

—     Laisse moi finir s'te...

—      Moi je veux rien arrêter du tout Minho. Je pensais que toi aussi.

—      Mais...

—     Sérieux c'est ça qui me gonfle ! Je comprends pas pourquoi tu me sors que c'est fini alors qu'on a rien commencé. C'est jamais le même discours avec toi.

Derrière sa rétine, Minho rejoua cette après-midi chez Hyunjin où Jisung ne l'avait pas laissé lui en placer une. Le garçon se souvenait que s'il l'avait laissé parler, il aurait entendu combien il le bouleversait, combien son coeur battait pour lui et son âme semblait ne tourner qu'autour de son existence.

Jisung s'emportait sans lui laisser la place d'exprimer ce qu'il ressentait et même si Minho était de nature à s'écraser, il savait que cette fois était la dernière pour lui avouer. C'était sa seule occasion pour le lui dire, à Jisung.

Que Minho tombait amoureux de lui.

—      Pitié Han Jisung, ferme ta grande gueule.

Certes, il y était allé un peu fort...

—      Ouvre-la encore et j'te scotche la bouche.

Jisung se tut et souffla d'agacement.

—     Si tu montais pas aussi vite sur tes grands chevaux, t'aurais entendu la fin de ce que j'avais à te dire Jisung, il secoua la tête pour lui-même. Comme par exemple que j'me sens plus ami avec toi parce que j'ressens autre chose, il lâcha un rire sourd. Que j'ai des sentiments pour toi qui sont forts et qui me lâchent pas la grappe. J't'aurais dit plus tôt que c'est fini parce que maintenant mon cœur bat trop fort quand je suis avec toi et d'ailleurs, même quand t'es pas là. J't'aurais expliqué combien je perds la boule à force de penser tout le temps à toi. Et aussi, Jisung, je t'aurais dit que je crois bien que tu me plais. Énormément, même. Beaucoup beaucoup.

Minho prit une inspiration et ferma les yeux quelques secondes pour tenter de calmer la folie qui se déchaînait dans sa tête et son corps.

—      Et je suis venu là pour te dire que non, on est pas redevenus comme avant. Parce que avant, j'avais pas envie de t'embrasser.

Ces derniers mots, il les avait soufflé d'une voix à peine audible. Son coeur battait la chamade, ses mains moites tremblaient d'appréhension et dans sa tête, ça criait combien il était soulagé de l'avoir enfin dit.

—      Maintenant j'ai fini, tu peux recommencer à t'énerver.

Il fit un vague geste de la main pour balayer ses mots, histoire de montrer qu'il était posé. Alors qu'en vérité, son visage avait viré au rouge.

Jisung resta silencieux. Si immobile que Minho pensa quelques secondes qu'il s'était endormi dans cette position. Finalement, le châtain regrettait de ne pas avoir allumé la lumière plus tôt. Et puis soudainement, Jisung pouffa. Même, il rit. Ça fit sursauter Minho. Il n'avait pas souvenir d'avoir dit quelque chose de drôle... Ou alors l'humour de Jisung était bel et bien une cause perdue.

Le brunet rit quelques secondes face à un Minho ahuri, qui pensait sincèrement que son ami avait perdu la tête. Il le vit passer ses mains sur son visage, lâcher un lourd soupir avant de se calmer. Puis sans prévenir, Jisung attrapa les mains de Minho, croisant leurs doigts et le châtain sursauta de nouveau.

—      C'est pour ça que je suis venu chez toi.

Il l'entendait sourire. Ça fit chavirer un peu plus son palpitant.

—      Pour quoi ?

Il ne savait même pas si l'autre l'avait entendu. Enfin, il ne s'en inquiéta pas plus que ça.

Parce qu'au moment où une main de Jisung se posa sur sa nuque et que ses lèvres rencontrèrent subitement les siennes, Minho cessa de se poser des questions.

Ce n'était que la troisième qu'ils s'embrassaient mais le châtain avait tellement revécu la scène durant ces semaines d'absences qu'il avait l'impression de connaître par cœur le goût de leur baiser. Pourtant, il était bien plus différent et même, ils se découvraient un peu plus. Minho saisit la taille de Jisung, glissa ses doigts le longs de ses côtes pour retrouver la chute de ses reins. C'était moins intense, moins poussé que cette fois où ils s'étaient retrouvés contre un arbre. Pourtant Minho se sentit affreusement fondre lorsque Jisung glissa sa langue entre ses lèvres alors qu'il s'était éloigné pour prendre un peu d'air. Au même qu'elle caressa la sienne, laissant ce goût délicieux contre ses papilles, leurs corps se rapprochèrent. Leurs mains parcouraient le dos et le visage de l'autre, leurs bouches n'en demandaient qu'encore et encore.

Ils s'embrassaient avec ardeur, avec une passion qu'ils ne connaissaient pas encore. Dans l'obscurité et dissimulés par le lit, oui, Minho et Jisung s'embrassaient amoureusement. C'était nouveau, encore inconnu mais il était là, le sentiment. L'amour. Ils se rendaient compte combien ils en crevaient d'envie, combien l'attente n'avaient fait que les rendre un peu plus fous l'un de l'autre. Et même si parfois, ils ne respiraient plus, ils avaient l'impression de ne plus pouvoir vivre sans la sensation de la bouche de l'autre contre la sienne.

Dans son ventre, ça se tordait agréablement. Dans sa cage thoracique, ça explosait de mille feux. Dans sa tête, il se répétait combien il aimait sentir les lèvres de Jisung contre les siennes.

Serrant le plus jeune un peu plus fort contre lui, Minho déposa quelques baisers dans le creux de son cou, sur sa joue. Essoufflé, Jisung respirait fortement contre son oreille et il mit plusieurs secondes à assembler ce qu'il voulait dire.

—      Si mon frère avait pas débarqué, on aurait pu faire ça plus tôt, il marmonna.

Minho sourit. Peut-être qu'attendre en valait le coup ? Néanmoins, tant que ça se terminait ainsi, il était le plus heureux de tous.

Le châtain vint coller son front au sien, cogner délicatement leurs nez. Du bout des doigts, Jisung caressait sa mâchoire et ça serait mentir de dire que son emballement cardiaque s'était calmé. Minho déposa un baiser chaste sur ses lèvres, un deuxième et il ne put s'empêcher de sourire.

—      Et cette fois, c'est moi qui t'aurais poussé contre le mur.

Le plus vieux perdit son sourire et s'éloigna brusquement, les yeux grands ouverts. Avait-il bien entendu ? Ses joues chauffèrent et il pinça les lèvres sous la surprise, imaginant alors tout un tas de scénario qu'il n'avait, jusque là, pas encore pris plaisir à imaginer.

—      T'es fou.

Ce fut tout ce qu'il avait trouvé à dire.

Et Jisung l'embrassa de nouveau.

—      Je crois que c'est juste pour toi.






;『• • • ✎ nda • • •』;

j'avoue ils se sont embrouillés pour rien-

BON
j'ai du coupé en deux pcq ça devenait trop long wsh un chap de presque 8000 mots c'est vla lourd au bout d'un moment

anyway j'espère que ça vous aura plu hihi on y est enfin 🥰 mais bon, c'est loin d'être terminé !!
(j'avoue j'ai aucun pronostic pour le nombre de chapitres restant mdr)

je vous souhaite une bonne nuit, hydratez-vous et prenez soin de vous

<3

sunny~

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