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#108

Jisung's house.
9:16 pm.

⌦ ❛ A lover confessing his feelings ❜




Minho eut l'impression de subir une agression lorsqu'il fut arraché de son demi-sommeil. Le son du monde réel était bien trop violent pour son ouïe habituée à la douceur de Cigarettes after sex. Le garçon eut un sursaut et dans le bruit peu gracieux qui s'échappa d'entre ses lèvres, il frotta vivement ses paupières. Il avait beau dire ce qu'il voulait, s'il devait fuir un tueur au beau milieu de la nuit, il n'irait définitivement pas plus loin que son lit.

Minho mit quelques secondes à considérer où il se trouvait, observant ce qui se trouvait autour de lui comme un animal perdu. Son regard fatigué croisa celui brillant de Jisung allongé à ses côtés, son écouteur entre les doigts, et il réalisa alors que lui aussi avait fini par s'endormir.

—       Pardon. Je voulais écouter avec toi.

Sa voix basse se fraya un chemin entre K. tournant en boucle et le bruit lointain du restaurant. Minho se racla la gorge et secoua la tête en se renfonçant dans le matelas. Il saisit l'écouteur de la main de Jisung et le mit délicatement dans son oreille.

Les examens de fin d'année approchaient à grand pas et leurs professeurs respectifs ne les ménageaient pas quant à la quantité de travail à fournir en cours et chez soi. Les deux garçons s'étaient à peine vu depuis le soir suivant la réunion parent-professeur et encore, ils avaient passés ces heures ensemble à aider les parents de Jisung pour le service du restaurant. Le brunet manquait affreusement à Minho et celui-ci ne faisait que se torturer avec l'évidence imminente : il allait partir et Jisung resterait ici. Alors il ne s'était pas fait prier lorsque ses parents l'avaient étonnement autorisés à aller chez son amoureux pour le weekend malgré les révisions qui s'alourdissaient. Etrangement, ils s'étaient adoucis depuis la réunion et même si ça paraissait suspect, Minho ne cherchait pas à comprendre et en profitait dès qu'il en avait l'occasion. Il avait foncé chez Jisung, le sac rempli d'affaires de cours.

Quelques heures plus tôt, les deux garçons révisaient chacun de leur côté : l'un vautré à son bureau et l'autre avachi dans le lit. Ils n'avaient pas échangés plus de mots que ça et pour une fois, Minho avait trouvé agréable de consacrer une soirée à plonger le nez dans ses cahiers plutôt que le coller à son ordinateur. Il avait fini par se lasser, déjà usé par cette semaine bien remplie et avait laissé Jisung travailler dans le silence. Il s'était contenté d'écouter de la musique en observant son amoureux. Puis lorsque les bâillements du brunet étaient devenus trop répétitifs, Minho avait proposé un atelier sieste et c'était avec surprise que Jisung avait accepté sans rechigner. Il s'était allongé à ses côtés et assoupi sous les papouilles du châtain.

A présent, il était bien réveillé et avait la tête posé sur son torse. Ses doigts jouaient avec ceux de Minho et ce dernier ne pouvait s'empêcher de fixer le petit sourire sur ses lèvres tandis que les siennes fredonnaient les paroles berçant leurs tympans.

—       T'as bien dormi ? Demanda-t-il en resserrant son bras autour de ses épaules.

—       On a dormi longtemps, commenta Jisung d'une voix distraite.

—      J'étais éclaté.

—      Moi aussi.

—      Et t'as bien dormi ?

Minho avait fini par remarquer que le garçon évitait parfois de parler de ce qui le dérangeait vraiment ou de ses difficultés. Il n'était pas réfractaire quand on regardait de plus près mais il esquivait et abordait rarement de lui-même les sujets qui le tracassaient. Jisung, c'était toujours celui qui demandait en premier comme les autres se sentaient et qui savait trouver les bons mots pour rassurer. C'était celui à qui on confiait les secrets et sur qui on se reposait lorsqu'on était épuisé. Minho s'en voulait horriblement de ne pas avoir remarqué plutôt que son Jisung n'avait pas forcément de Jisung à lui. Et il savait qu'il ne s'en plaindrait jamais et y garderait pour lui. Que s'il lui faisait la remarque, il lui répondrait probablement qu'il était trop dramatique et lui ferait comprendre qu'il ne faut pas s'inquiéter pour lui.

Parce qu'il était comme ça Han Jisung. Il était là pour ceux qu'il aimait. Il avait eu sa dose d'aide et estimait ne pas avoir à être un poids supplémentaire pour eux parce qu'il était fort à présent.

Alors Minho, il ne fut pas tellement étonné de le voir soupirer longuement après un froncement de sourcil.

—        Oui. Je dors toujours bien quand je suis avec toi.

Le châtain sourit et fit mine de lancer quelque chose en l'air.

—       Je suis magique.

—       Si tu le dis.

Jisung leva les yeux au ciel et garda le silence quelques secondes avant d'arracher ses doigts à ceux de Minho pour se redresser sur son coude et déposer un baiser chaste sur ses lèvres.

—      Oui. T'es vraiment magique Lee Minho.

Puis il se réinstalla contre lui comme s'il n'avait pas esquissé le moindre mouvement.

Minho cligna plusieurs fois des yeux, gardant une expression figée dans le temps alors que son cerveau analysait au ralentit ce qu'il venait de se passer. Il serra les épaules de Jisung un peu plus fort et se racla la gorge.

—      Je sais, finit-il par soupirer d'un air faussement las. Qu'est-ce que tu ferais sans moi ?

—      Je me pose sans arrêt la question, répondit Jisung en roulant des yeux.

—      J'espère bien.

Minho rit et lui embrassa le front avant de rouler sur le côté pour lui faire face. Il prit le temps d'observer son visage et sa douceur, les traits plus pointus de sa fatigue malgré le petit sourire heureux sur ses lèvres. Le châtain ne put s'empêcher de voir le sien s'effacer au fur et à mesure qu'il caressait les cheveux de son amoureux.

—      Dis et quand j'suis pas là, ça va ou pas ?

Y'avait de l'appréhension dans sa question. Quelque chose qui laissait paraître un sentiment d'entrée en terre interdite. 

     Tu me manques quand t'es pas là.

—     Ah oui quand même, y'a intérêt sinon j'vais me vexer, il marqua une pause, cherchant ses mots. Je te parle de ton sommeil Jisung... et du reste.

Il le vit, son sourire heureux qui se crispa. Minho s'en voulu d'aborder le sujet. Jisung était fort pour lisser la surface de l'iceberg et entretenir sa brillance mais quand il s'agissait de montrer les côtés plus rocailleux sous la surface, il était plus réticent. Plus fragile aussi. 

Et quelque part, Minho se détesta pour être aussi égocentrique et ne pas avoir remarqué plus tôt que Jisung faisait tout pour détourner l'attention. La dernière fois qu'il avait fait face à ce genre de sentiments, il venait de surprendre pour la première fois Ryujin en train de se faire vomir. 

—     T'es pas obligé de m'en parler si tu veux pas, ajouta-t-il rapidement en caressant sa joue. Mais pour une fois, j'suis fatigué de parler de moi.

Jisung le fixa longuement, impassible et pendant un instant, Minho pensa qu'il allait l'envoyer se faire foutre. Il déglutit, attendant patiemment une réponse. Puis le brunet passa un bras autour de sa taille et le garçon s'empressa de le serrer contre lui, entremêlant leurs jambes.

—     Tu vas pas aimer la réponse, soupira Jisung contre son cou.

—     C'est pas grave ça.

Minho enfouit son visage dans ses cheveux ; une main caressant ses omoplates, l'autre serrant et desserrant le drap sous son toucher — réflèxe nerveux. Il sentait le souffle de Jisung contre son cou, son coeur battant vite contre le sien et la pulpe de ses doigts brûlant le bas de son dos à travers son vêtement. 

« C'est pas grave ça », il avait surtout peur de se rendre compte qu'il avait été trop aveugle pour voir que son amoureux n'allait pas aussi bien qu'il le laissait entrevoir. Que lui n'était pas à la hauteur. 

Minho raffermit son étreinte, le regard dans le vide et les oreilles à l'affût du moindre son.

Jisung l'imita et soupira de nouveau.

—     Je stresse trop à cause des examens donc je dors pas et je passe mes matinées à gerber, avoua-t-il. Je sais que j'me monte la tête tout seul et que j'ai pas de soucis à me faire parce que je vais réussir mais c'est plus fort que moi. J'arrive pas à me détendre en période de révisions, il haussa les épaules. Je peux pas me défouler parce que je vais plus à la boxe et au skatepark à cause de mes cours du soir donc c'est pour ça que je suis vraiment éclaté en ce moment. Mais j'ai l'habitude, ajouta-t-il rapidement, c'est pas la première fois et c'est que passager. Tout va revenir normal après les exams. Tu sais bien que je deviens stressé de la vie quand c'est question de l'école, il lâcha un rire sans joie.

Minho s'était crispé, le coeur abîmé et peiné d'entendre ces mots-là.

Mots que Jisung sortaient comme s'il s'agissait de banalité.

Il voulait pleurer, le secouer, lui demander pourquoi est-ce qu'il ne s'était pas libéré de ce poids auprès de lui comme lui le faisait si souvent... Pourtant Minho savait parfaitement que Jisung n'était pas aussi posé qu'il le disait, que sa scolarité l'angoissait particulièrement. Il riait souvent de son sérieux si pointilleux mais au fond, Minho avait conscience que ce n'était pas une simple histoire de bonnes notes. Il n'aurait pas imaginé que ça soit à ce point.

—    Je suis désolé de pas te l'avoir dit, je voulais pas que tu t'inquiètes pour moi alors que t'as déjà ton lot de merde à gérer... Ça me fait tellement de bien de te parler, même si c'est que par messages et qu'on parle de tout et n'importe quoi. J'avais pas envie de dédier mon énergie restante à gâcher les seuls moments où je peux souffler.

Minho ouvrit la bouche pour rétorquer mais se ravisa. Au fond, il comprenait. Lui-même n'aimait pas être source de soucis pour ses proches même s'il finissait toujours par l'être. Ils étaient plus perspicaces et observateurs que lui, de toute évidence.

—     Je m'inquiète autant que tu t'inquiètes pour moi Jisung. C'est un des compromis d'une relation, c'est donnant-donnant. Tu gâches rien en venant me parler de tes problèmes Hanji... Regarde, j'passe bien mon temps à me plaindre des miens. J'suis pas psy, tu sais que j'peux pas te garantir quoique ce soit et je suis peut-être magique, j'suis pas faiseur de miracles non plus, râla-t-il et il crut déceler un rire muet de la part du brunet. Mais je suispour toi, ok ?

Jisung claqua sa langue contre son palais.

—     T'es pas indispensable Lino, tu sais. Je me débrouillais très bien tout seul avant toi.

Minho fronça les sourcils et s'éloigna de lui.

C'est pas la question abruti. Parfois, il se demandait s'il parlait une langue inconnue que les autres se forçaient à déchiffrer.

Il fit face à son regard de marbre, celui qui ne disait jamais rien quand en réalité il hurlait des mots par milliers. Les doigts de Jisung remontèrent le long de ses côtes, frôlèrent sa clavicule à découvert avant de s'échouer sur sa joue. Minho frissonna et pendant quelques secondes, il oublia où il se trouvait. 

—     Ah bah si tu le prends comme ça..., finit-il par marmonner. C'est pas toi qui m'as dit que c'est pas bon de faire semblant que tout va bien ? Que c'est ok de pas être ok et qu'un coup de main de temps en temps ça peut faire que du bien ?

—     Alors tu retiens vraiment ce que j'te dis ?

Il avait toujours gardé chacun des jolis mots doux de Jisung. Depuis le début. 

—     Tu fais exprès de pas comprendre ma parole. T'es insupportable.

Minho hallucina lorsqu'il le vit retenir un petit rictus. Il se moquait ouvertement de lui. Le garçon plissa les yeux, le fusilla du regard et souffla bruyamment. Recommençait ce jeu du chat et de la souris auquel ils finissaient toujours par revenir sans se lasser... Seulement, Minho n'était pas dupe. Jisung essayait encore de détourner la conversation... Enfin, qui était-il pour le blâmer ?

—      Si tu te sens crever, je serais là pour t'épauler en t'en empêcher, poursuivit-il. Tu te souviens ? 

—      C'est moi qui ai dit ça, non ?

—      Bon tu veux pas arrêter de me faire passer pour un plagieur ?

Minho le poussa et lui donna une pichenette sur le front avant de se redresser pour lui tourner le dos. A la manière d'un enfant capricieux, il croisa les bras et fit mine de ne pas entendre le rire dans son dos. Gngngn et après c'est moi qui suis pas sérieux. Y'avait des jours où Lee Minho avait la soudaine impression d'être responsable et mature. 

Il mordit l'intérieur de sa joue, fixant distraitement les photos des expériences culinaires du brunet et celle de leurs vacances. Il en remarqua des nouvelles, la plupart arborant les faciès souriants de Jeongeun, Hyunjin et Chaeryeong. 

—    J'ai déjà appelé pour prendre rendez-vous avec un psy après la période d'exams.

Minho sursauta violemment lorsqu'une paire de mains se glissa sous ses bras pour venir se nouer sur son ventre. Jisung vint se coller contre son dos, le menton reposant tranquillement sur son épaule et sa tête manqua de cogner celle du châtain qui se redressa par réflexe. Ce dernier se figea et sentit ses joues flamber au rythme de ses battements de coeur accélérés. Il prit quelques secondes à trouver contenance et s'habituer à ce contact nouveau mais très vite, il se surprit à se laisser fondre contre Jisung. Il lâcha sa respiration tenue en suspend, attrapa les doigts du brunet pour les entrecroiser délicatement. Il percevait le palpitant du brunet battant au même rythme que le sien, le sang pulsant dans sa jugulaire, la chaleur de son corps traversant le moindre tissu pour embraser la sienne. 

Puis il réalisa ce qu'il venait d'entendre. Minho cligna plusieurs fois des yeux, pencha la tête sur le côté comme pris d'un exercice de réflexion intense. Il soupira de nouveau, marmonna dans sa barbe que Jisung le faisait toujours tourner en bourrique.

—      Si tu me donnais toutes les infos directement toi aussi là...

Son petit rire résonna mélodieusement à ses oreilles et Minho frissonna de nouveau en sentant son souffle caresser son cou.

—     Maintenant que t'es là Lino, j'me demande vraiment comment je vais faire.

Le dénommé eut la soudaine envie de pleurer. 

—       J'te déteste.

Lui aussi, il se demandait comment il allait faire sans lui. Jamais il n'aurait cru autant se sentir comme perdu dans le désert rien qu'à l'idée de se retrouver sans lui. Jamais il n'aurait pensé dépendre de quelqu'un à ce point, être aussi attaché. Peut-être que c'était ça, le véritable sentiment amoureux... Le sentiment de crever, coeur saignant à la blessure béante. 

Minho déglutit et se tourna, ses yeux capturant ceux de Jisung avant que ses lèvres ne le fassent. S'appitoyer sur leur sort ne servait à rien, ils le savaient parfaitement. Alors ils s'embrassèrent longuement, sans émois supplémentaires. Leurs bouches s'épousaient, cherchaient complémentarité encore et encore. Parfois quelques caresses passaient la barrière du tissu sans jamais aller plus loin, après tout ils apprenaient encore à explorer ce qu'ils ressentaient. 

—    Je t'aime.











;『• • • ✎ nda • • •』;

un jour je réécrirais cette fic pcq je l'ai trop écrite avec la tête dans le cul, jsais même pas si ce chapitre a du sens et une utilité. vraiment c'est trop répétitif je trouve mdrrrrr

mais bref j'ai le regret de vous annoncer qu'il ne reste plus que 6 chapitres à cette histoire ! la fin est pas pour tt de suite évidemment, c'est juste histoire d'informer :)

j'espère que vous allez bien

passez une bonne soirée, hydratez-vous et prenez soin de vous

<3

sunny~

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