
Bonus #1
Eh oui, je suis fan de k-pop 💜🇰🇷
Qu'aimez vous comme type de musique vous ?
Faites le moi savoir ! 👉🏼
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Fixant le canapé gris que nous avons installé hier au milieu du salon, je repense à mes copies à corriger, qui sont au nombre de soixante. Je sais très bien que cela arrangerait tous mes élèves que je ne le leur rende pas demain, mais je n'ai pas le choix. Exigeant envers moi-même et mes proches, je me dois de respecter mes engagements de prof'.
Je suis seul à l'appartement pour encore quelques dizaines de minutes, Silky est parti passer un entretien dans la grande ville à côté pour devenir le bras droit de son patron dans la maison d'édition dans laquelle elle bosse depuis maintenant six ans et demi. Je me lève de ma chaise en bois clair, et me dirige vers mon bureau, situé à quelques mètres de cet endroit où j'étais à l'instant.
Mais quelqu'un frappe à la porte d'entrée de l'appartement.
Je me dirige alors vers celle-ci, pensant que c'était ma petite-amie qui avait oublié comme souvent ses clés, et qui n'avait encore une fois plus de batterie sur son téléphone pour me prévenir. Mais en ne voyant aucune silhouette derrière la partie en verre de cette objet, je me stoppe immédiatement.
Bordel Nathan, t'as vingt-cinq ans, pas douze.
Ma fierté me pique dans mon ego, et j'ouvre alors la porte, me rendant compte qu'il n'y personne. Juste une lettre, sur le paillasson. Elle est écrite avec une calligraphie superbe, et cachetée d'un timbre français. Et aussitôt, mon cœur se serre lorsque je me rends compte de qui est l'expéditeur. Plus de sept ans que je n'ai pas de nouvelles de lui, et Mickaël ose me recontacter par lettre ? Est-ce une blague là ?
Mes doigts se plongent dans mes cheveux bruns plus longs que lors de mes dix-huit ans, et je souffle longuement. Il y a longtemps que je n'ai plus fait de crises et que je me suis calmé sur le plan de l'impulsivité, mais le masque de maturité et de sérieux que j'ai sur le visage depuis le début de ce métier me pèse. Même Silky commence à s'éloigner de moi maintenant tellement je deviens con à force.
J'ai l'impression que la lettre brûle la paume de ma main mais je m'empresse de déchirer le haut de l'enveloppe et j'y sors la feuille pliée en quatre. Je monte les escaliers deux par deux et vais m'asseoir sur notre lit, tremblant, et ayant peur de ce que je vais lire.
Nathan.
A l'heure où j'écris cette lettre, tu devrais avoir déjà fêté tes vingt-ans, et je ne me rends toujours pas compte du temps qui a passé depuis la dernière fois que nous nous sommes vus. Tu dois certainement me haïr maintenant, mais j'ai besoin de t'écrire cette lettre. Je n'ai de toute façon, pas le courage de venir te le dire de vive voix.
Alors oui, je suis venu à mon tour dans cette grande ville qu'est Orlando, et tu dois penser que je suis là pour encore une fois "te pourrir la vie". Mais la réponse est non. Jamais je n'y ai l'intention de venir ici, c'est mon patron qui m'a muté ici. J'écris cette lettre depuis mon bureau en France en face de la Tour Eiffel, et je ne sais même pas si je te la donnerais ou non le jour où j'arriverais aux Etats-Unis.
Comment te dire que je suis désolé ?
Il n'y a pas trente six mille moyens de toute façon. Donc oui, peut-être que tu me détestes de ne pas t'avoir donné de nouvelles durant des années, et ça, je peux le concevoir. Et j'ai conscience que j'ai toujours été un mauvais frère. J'avais réussi à te retrouver que je te quittais déjà. Je me rends compte à presque trente ans que mon caractère fait réellement pitié. Je me demande d'ailleurs comment ma femme peut être tombée amoureuse de moi et l'être encore.
Je sais parfaitement qui tu es devenu Nathan. Quel est l'homme qu'est désormais mon petit frère. Et même si à mon avis, tu ne l'assumes et ne le vois pas, tu ressembles de plus en plus à papa, et moi par cette occasion. Alors j'aimerais qu'un jour tu acceptes de me reparler, car je sais que père et moi l'aurions fait, par preuve de maturité.
Je ne m'attarde pas plus, si tu veux me trouver, viens à l'adresse située derrière la feuille.
Mickaël Cruz.
Ses mots me poignardent peu à peu, à chaque phrase, je suis de plus en plus affecté par sa lettre. Cet inconnu qu'est maintenant mon frère a réussit à briser en quelques paragraphes la carapace que je m'étais forgée ces dernières années. Fixant alors les cadres photos de Silky et moi situés en face de moi sur la commode noire de notre chambre, j'inspire et expire fortement, tentant avec persévérance de m'empêcher de pleurer.
Mais cela est dur.
Je prends alors conscience du mal que j'ai dû faire à Silky en étant aussi exigeant avec elle durant ces dernières semaines. Jamais je ne me suis rendu compte que je n'ai été qu'un connard, tout ça parce-que j'en voulais à mon frère et que j'étais trop absorbé par mon travail. Et mon ancienne maladie n'est plus une excuse.
Je n'ai été qu'un foutu abruti, incapable d'aimer correctement la fille qui a toujours été là pour moi. Et maintenant, je m'en veux. Beaucoup. Énormément même.
Descendant les escaliers doucement et l'esprit détruit, je vois que ma petite-amie est rentrée. Sa petite tête brune-rousse dépasse du canapé où j'étais il y a moins de quelques instants.
Le pire dans tout ça, c'est qu'elle n'a jamais laissé paraître que je n'étais qu'un connard et qu'elle était à bout.
" Alors, ça a été ta journée mon cœur ?
Qu'est-ce qu'elle est gentille avec moi...
-J'ai reçu une lettre de mon frère. Il veut que je lui pardonne.
Je reste à bonne distance d'elle, et Silky reste elle sur le canapé, ne me laissant voir que son visage. Elle me sourit avec sincérité, et je me jure de ne plus jamais être aussi con avec ma petite-amie dorénavant.
-Je pense que cela serait une bonne chose, même si tu lui en veux encore.
-Je...j'verrais ça... Et toi ? Ton entretien ?
-Oh euh...
Elle rougit et se lève du canapé, restant quand même dos à moi. Je sens que Silky me cache quelque chose. Mais alors que j'avançais vers ma petite-amie à petit pas, je vois alors qu'elle a glissé un coussin sous son t-shirt, à l'endroit de son ventre. Silky sourit de toutes ses dents, radieuse. Wow, je suis largué là.
-Silky...qu'est-ce que...tu fais avec ce coussin ?
La fille que j'aime me fixe en souriant timidement, et je prends peu à peu conscience du message qu'elle veut me faire passer en faisant ce geste.
-Oh mon dieu."
Pincez-moi s'il vous plaît.
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Hello vous !
Ça va, vous allez bien ? ⚜
J'espère que ce premier bonus vous a plu !
N'hésitez pas à me laisser un petit vote ou un petit avis, ça me fait toujours plaisir ! ⭐
Je vous aime 🍭💓
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