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Chapitre 4

Je suis dans mon lit une place, mon ours en peluche dans mes petits bras frêle.

Les yeux fermés, mes sourcils se froncent, j'entends des bruit de l'autre coté de la porte.

Quand je décide de les ouvrir, mes paupières sont lourdes.

Dans le noir je descend difficilement du matelas disposé en hauteur. Quand mes petits pieds touchent enfin le sol je fais attention de ne pas marcher sur un jouet laissé en vrac.

Mon ours serré contre moi, j'ouvre la porte de ma chambre, c'est à ce moment là que les cris d'une femme se font plus forts. Je pose un pied après l'autre sur le carrelage glacial du couloir. Je suis les cris de cette femme dont la voix me semble si familière et me retrouve dans le salon.

- Papa ?

A l'écoute de ma petite voix enfantine l'homme qu'est au dessus de ma mère redresse la tête.

Quand mes yeux se posent sur celle-ci, j'aperçois ses vêtements, qui d'habitudes sont tirés par quatre épingles, froissés, détendus voire même déchirés.

- Vas te recoucher chéri, ce n'est rien, nous allons faire moins de bruit.

Sans détacher mes petits yeux noirs de ceux de ma mère, j'obéis à la voix masculine qui s'adresse à moi.

Quand je pars de nouveau en direction de ma chambre, je me retourne une dernière fois et décrypte pour la première fois de l'effroi dans les yeux de la femme qui m'a mise au monde.

- Je suis trop petit pour monter dans mon lit tout seul papa. Dis-je en baissant les yeux vers mon ours, dont je tripote l'oreille de mes petits doigts.



- J'arrive mon garçon !



Je me réveille en sursaut, dégoulinant de sueur. Affolé je regarde autour de moi. Personne, je suis seul dans ma chambre, mon lit étant bien celui de deux places.

Je viens réellement de crier la suite des paroles de mon père ?

- Fais chier, putain !

Je frappe du point sur le matelas recouvert de draps blancs.

Je finis par m'asseoir, me recroqueviller sur moi même et pleurer sur mon sort.

J'étais petit. Je n'étais qu'enfant quand mon père, l'homme que j'admirais tant, violentait ma mère, cette femme froide que je détestais.

Punaise, il est vrai qu'elle ne m'a jamais aimé. Au fil du temps j'ai finis par comprendre qu'en réalité elle rêvait d'une fille. Mais c'est moi qui suis né.

Mais ce soir là, pour la première fois de toute mon existence, je l'ai vue me supplier. Son regard insistant sur moi. Jamais elle ne m'avait regardé aussi longtemps.

Mais je ne comprenais pas. Ou bien, je ne souhaitais pas comprendre.

Elle ne m'aimait pas, alors pourquoi l'aurais-je aidé ? Pourquoi aurais-je eu de la compassion pour elle ?

*********

Chapitre un peu court je vous l'accorde, mais ce week-end j'en publierais trois autres.

Bisous

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