La réponse est simple. Je suis mauvais. Mauvais étant un synonyme de méchant n'est-ce pas?

Pourquoi, je suis mauvais ?

Tout simplement car je tues. J'ai crée mon propre gang de malfaiteurs. Ces gens qui travaillent pour moi. Ces hommes qui me servent, ces hommes qui traquent les agresseurs agressés, ces hommes spectateurs de mes actes, ces hommes qui brûlent mes costumes pour ensuite me le remplacer par un neuf. Ces mâles qui comme moi, se tapent des prostitués tous les soirs pour satisfaire leur désirs sexuels.

C'est quand même un comble, moi, qui tues les hommes ne respectant pas leur femmes, je me tapes tout les soir une fille différente.

C'est dans cette pièce que se nourris l'homme en moi. Cette pièce aux lumières intimes que sont les bougies, cette pièce seulement meublée d'un lit à baldaquin, cette pièce où en ce moment même je suis, avec cette femme sur moi dont je ne connais même pas le prénom. D'ailleurs je m'en fou complètement.

En réalité, je suppose que je ne la respecte pas car elle ne se respecte pas elle même. Cette femme vend son corps pour de l'argent. Mais malgré le fait que je ne la respecte pas, je ne la frappe pas et ne la viole pas.

Mon subconscient me fait douter. Il anime cette sensation en moi me faisant croire que je suis mauvais. Mais mon coté humain vient le contredire en laissant la place à la logique.

Je tues, certes, mais pour la bonne cause non ?

Mes muscles se contractent, des gouttes de sueurs coulent le long de mon front et mes mains explorent son corps.

Pour y arriver plus vite, elle se penche vers moi, ses mains sur mon torse, elle place sa bouche dans mon cou.

Son souffle vient sécher mon corps luisant. Mes mains descendent pour attraper ses hanches bien garnies et de la force de mes bras je l'incite à bouger un peu plus vite.

- Paye moi maintenant.

- Déjà ici, c'est moi le boss alors pour toi salope ce sera « Payez moi s'il vous plaît »,on est pas des intimes.

- Hum, tu sais ce qu'on vient de faire ?

- Ta gueule. Tiens ce sera assez.

- Seulement ?

Je souris et approche ma bouche de son oreille.

- Hey chérie, tu es nouvelle dans le métier ? Ne crois pas que m'ai fais monté au septième ciel.

Ouais en fait je suis un salop.

Je suis un salop car je suis dépourvu de sentiments. Même quand je tues, je ne suis pas haineux. Je tues juste.

Ah si ! Le seul sentiment que je puisses avoir est la satisfaction.

La satisfaction de voir ces hommes tomber devant moi, la satisfaction de les avoir tuer avant qu'ils ne poursuivent leurs actes.

C'est ça, en fait je ne suis pas fait de haine, de colère, de joie ou même de compassion. Juste de satisfaction.

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Dernier chapitre pour aujourd'hui. La semaine prochaine la suite :) J'espère qu'elle vous plait et merci à ceux qui la lise !! ❤❤