[ Whaterver Happens ]

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Tous les bagages étaient pliés, et je posais mon dernier sac dans le coffre de la voiture de Vicky. Je ne pensais pas que ça me rendrait si triste de quitter cet endroit. En moins d'une semaine, il s'était passé tant de choses, je ne voyais ça que comme des bons moments.

Et puis Michael. Tout avait changé entre nous ici. Il m'attrapa d'ailleurs par la taille pour embrasser ma joue. Il devait sentir ma tristesse, et je sentais qu'il l'était autant que moi.

- Ça va bien se passer, murmura-t-il à mon oreille. On va rentrer tranquillement.

J'hochai la tête en croisant son regard, et on monta finalement tous ensembles dans la voiture. Comme à l'aller, Tyler et Vicky devant, moi et Michael derrière. J'avais posé mon front contre la fenêtre en soupirant. Mon Dieu, j'aurais voulu rester ici pour l'éternité, pour toujours avec Michael. On en aurait fait notre petit paradis, sans problème, sans ex folle, sans parents, sans drogue. Juste lui, moi, et notre amour.

Je sentis alors le bout de ses doigts rencontrer les miens, et je me tournais vers lui. Il me souriait gentiment, comme pour me rassurer. A vrai dire il ne faisait que ça depuis hier soir. Je clignais plusieurs fois des yeux, puis détachai ma ceinture et pris la place du milieu afin de poser ma tête contre son épaule. Il glissa un bras autour de moi et me serra contre lui, presque de façon protectrice. Je ne voulais tellement pas rentrer.

Pendant tout le voyage, j'étais restée cramponnée à lui, comme si c'était la dernière fois que je l'avais contre moi. De temps en temps, il déposait un baiser sur mon front, me caressait le bras, jouait avec mes cheveux, et je trouvais ça adorable.

- Tu connais la blague du petit déjeuné ? demanda Michael en regardant par la fenêtre.

- Non ?

- Pas d'bol.

Je fus prise d'un fou rire, en particulier parce que sa blague était vraiment nulle. Et il se mordait la lèvre inférieure en gonflant les joues.

- C'était vraiment trop naze, lança Tyler en ricanant.

- Vous dites ça mais vous avez tous rigolé, lâcha-t-il en boudant.

- Qu'est-ce qui est jaune et qui court ? lança Vicky avec un grand sourire.

- Un citron pressé, répondis-je en ricanant. Tu me la racontes tout le temps !

- Eh, mais c'est pas juste aussi !

Michael se mit à rire à son tour. Il avait détendu l'ambiance, évaporant ma tristesse avec une simple blague. Il était vraiment extra.

Mais c'était sans compter l'arriver. Vicky nous déposant devant « chez nous », parce que oui, c'était chez nous vu qu'on habitait dans le même endroit. J'attrapai mes valises, aidé de Michael, et on gravit ensuite les escaliers. On rentrait chacun de notre côté et je rangeais directement mes affaires en vitesse.

Je ne voulais qu'une chose : retrouver Michael. Et après avoir tout rangée, je sortis rapidement de chez moi mais me cognai contre un torse.

- On a eu la même idée ?

Je ne pus m'empêcher de rire en remarquant que c'était mon Micky que je venais de percuter. Il m'attrapa avec lui, jusque dans son appartement, et je lui sautai littéralement dessus pour le papouiller. Ça ne faisait même pas vingt minutes qu'on s'était quitté et j'étais déjà avide de ses bras, de ses baisers et de ses caresses.

Et ça semblait être réciproque. Sautant sur son canapé après qu'il ait fermé la porte, je m'écroulai sur lui en riant de bonheur. Parce que c'était ça, le bonheur. Etre avec la personne qu'on aimait en sachant qu'elle nous aimait en retour. Et même si ce n'était plus dans une tente ou sur la plage, je voulais faire perdurer ce bonheur. Encore et encore et pour l'éternité si je le pouvais.

Il me serra contre lui, une main autour de ma taille, et l'autre sur ma nuque pour approfondir le baiser passionné que j'avais débuté.

- Je t'aime, je t'aime je t'aime je t'aime, enchainai-je sans m'arrêter entre plusieurs baiser.

- Je ne me lasserai jamais de te l'entendre dire, murmura-t-il en attaquant mon cou.

Cette chemise m'énervait, il fallait qu'il l'enlève. Et je commençai à la déboutonner presque avec acharnement, parce que les boutons de ce vêtement étaient vraiment, vraiment chiants. Une fois retirée, je la balançai loin de moi pour m'offrir une vue de son torse qui valait probablement des millions.

Et il m'arracha presque mon haut lui aussi, sans parler de mon short qui fit un vol plané dans la pièce. J'étais assise sur son bassin, et il me dévorait des yeux, se redressa pour m'embrasser tout en retirant un par un mes sous-vêtements. Je n'en avais que deux, se fut rapide. Puis il souleva son bassin pour m'aider dans ma quête de retirer son bas et son boxer qui rejoignit le sol comme tous les autres vêtements.

- On dirait qu'on a pas fait ça depuis trois ans ! lança-t-il en ricanant face à notre fougue.

- C'est un peu ce que je ressens !

Il lâcha un autre rire et s'essaya sur le canapé en me gardant sur son bassin, déposant des tas de baisers dans les régions de mon cou et de ma poitrine. Il me faisait littéralement languir, et j'avais envie d'exploser. Puis une douce douleur me pénétra, et ça, ça valait tout l'or du monde. Parce que c'était Michael, et que maintenant je connaissais la nature de ses sentiments, tout prenait un autre goût. C'était encore mieux, encore plus magnifique.

Je ne le lâcherai plus, plus jamais, peu importe se qui pouvait m'arriver. On pouvait me tirer un million de fois dessus, j'en ressortirai plus forte. Parce que je l'aimais, parce qu'il m'aimait. Parce qu'on se comprenait. Parce qu'on était des âmes sœurs.

*

Comment vous dire que je suis ENCORE en train d'écrire une histoire sur Michael ? J'EN AI MARRE. 😂😭

❣ L.O.V.E. ❣