Chapitre 39
[ Loving You ]
J'étais en train de mourir de chaud dans la tente. Et malgré ça, je voulais rester coller au corps de Michael qui était brulant. Ce type était un radiateur, c'était trop agréable pour s'en détacher, même si j'étouffai dans ce petit espace. J'avais encore ses paroles de la veille en tête, il avait été si gentil.
Je l'observais en train de faire sa sieste, et je lui caressais les cheveux en même temps. Lui faire toutes ces papouilles, ces câlins, ces bisous. Je n'aurais jamais imaginé que cette petite semaine de vacances aurait été aussi romantique. Malheureusement, il ne restait que 2 jours au compteur avant qu'on ne reparte. Je ne voulais pas, ça me brisait littéralement de cœur. Parce qu'ici, tout était différent.
Je me penchais au dessus de lui pour lui embrasser le front, puis le bout du nez, les tempes, les joues, la mâchoire. Il gigota légèrement avant de se mettre à ricaner. Je ne pus m'empêcher de sourire, descendant pour lui embrasser le cou.
- Tu me chatouilles Annanouille, lâcha-t-il en riant.
- Annanouille ? répétai-je en me redressant, faisant mine d'être contrariée.
Il rit à nouveau et m'attrapa dans ses bras pour me coller à lui, embrassant le coin de mes lèvres.
- C'est pas cool de me réveiller pendant ma sieste.
- Zut, j'ai réveillé le gros bébé Michael !
Il me fit une mine boudeuse en bombant sa lèvre inférieure. Pire qu'un gosse. Je frottais mon nez au siens, puis me blottit contre lui.
- J'ai envie de donuts, murmurai-je dans son cou.
- Hmmm, j'adore quand tu manges des donuts, c'est tout sucré après.
Je savais qu'il parlait de mes lèvres et je me mise à rougir à cette pensée. Ce qu'il pouvait avoir des idées de cochons parfois, il était tellement entreprenant.
On finit donc par sortir, après quelques minutes, acheter des donuts. Je recroisai le vendeur de la supérette, qui me salua juste, sans me parler. A vrai dire Michael me garder contre lui, comme pour lui faire passer un message. Et moi j'essayai de ne pas rire, parce que la situation était hilarante.
Je lui pris un des beignets dans la boite après être sortie, le mangeant sans retenu.
- Je me demande qui tu préfères entre moi et le donuts, lança le brun en mangeant le siens.
- Il ne vaut mieux pas me poser la question, ironisai-je avec un grand sourire et la bouche pleine.
- Quoi ? s'offusqua-t-il. J'suis vexé.
Et il regardait mon donuts d'un air presque meurtrier, mais je me dépêchais de le finir pour ne pas qu'il lui fasse quoi que ce soit. J'aimais Michael plus que tout, mais mon amour pour les donuts étaient incomparable. Alors que je me redressai pour lui embrasser la joue, comme pour me faire pardonner, je fus coupée dans mon élan.
- Tiens Michael, je te cherchais, lança une petite voix que je reconnaissais.
Encore Elisa, décidemment. Elle nous pistait ou quoi ? Voilà que c'était à moi de bouder. J'attrapai un second donuts pour me renfrogner dedans. Visiblement, elle n'avait rien à me dire à moi.
- Hm, qu'est-ce qu'il y a ?
- J'ai un petit problème à l'intérieur de ma tente, dit-elle tout en pointant celle-ci du doigt. Tu voudrais bien m'aider ?
A l'intérieur de la tente, mais bien sûr. Tu veux l'emmener dans ton trou de gourgandine plutôt ! Mais je sentis le bras de Michael entourer mes épaules, me rapprochant alors de lui.
- Nan.
Wait, what ?
Il venait bien de lui refuser son service ? J'ouvris en grand les yeux en la regardant, et elle fit de même en me fixant. Visiblement très confuse. La situation tournait littéralement au comique, et je devais me retenir de rire, parce que c'était vraiment drôle.
- Je vois pas pourquoi j'aiderai quelqu'un qui a détruit mon château de sable à réparer sa tente. Je préfère passer du temps avec mon amoureuse, et en plus ça lui a fait mal au cœur de le voir en miette, expliqua-t-il en fronçant les sourcils.
- Euh... Je... bégaya-t-elle en rougissant jusqu'aux oreilles.
- Soit plus discrète la prochaine fois. A plus.
Et le bouclé m'entraina avec lui le long de la plage, laissant la blonde dans sa confusion derrière nous. Trop d'information d'un coup là. D'abord, c'était le plus beau vent du siècle, ensuite, il m'avait appelée son amoureuse ? God, c'était la folie à l'intérieur de moi. Je fixai mon donuts, comme si c'était lui qui allait apporter des réponses à mes questions.
- Euh... Tu... T'étais pas obligée d'utiliser « amoureuse » pour la faire fuir, hm, murmurai-je presque en rougissant fortement.
- Pourquoi ? C'est la vérité.
- Haha, dis pas de bêtises Michael, ironisai-je alors que mon cœur s'affolait dans ma poitrine.
Il s'arrêta de marcher d'un coup, serrant ma main dans la sienne en me tirant vers lui. Je me tournai dans sa direction, et ses yeux sombres étaient directement plongés dans les miens. J'avais l'impression que j'allais m'évanouir, et j'espérai qu'il n'allait pas remarquer mes jambes qui tremblaient comme des feuilles.
- J'en ai marre de faire ça, je veux mettre les choses au clair Anna. T'es sobre et bien consciente, hein ? Tu ne vas pas tout oublier ? me demanda-t-il, l'air sérieux.
Il faisait référence à l'épisode de mon amnésie ? Cette fois, je rougissais de honte et hochai la tête à ses questions. Je ne comprenais pas tout pour le moment, je ne comprenais pas pourquoi il me parlait de ça.
Puis je le vis prendre une profonde inspiration, fermant les yeux, puis les rouvrant pour croiser à nouveau mon regard.
- Je t'aime, Anna. Tu es mon amoureuse, oui, parce que je t'aime.
Et mon pauvre petit donuts tomba dans le sable.
*
MICHAEL A SAUTÉ LE PAS WOUUUW 🎉🎉🎉
Jour de fête, je m'en vais fêter ça avec un donuts moi aussi blblbl ! Mais y en a pas alors on va faire avec un croissant. 😩❤️
❣ L.O.V.E. ❣
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