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76. [IRL] Don't say it's over, 'cause that would send me under

Elle m'interroge à peine du regard, puis se lève à son tour, et se dirige vers Perrie.

- Salut Perrie. Contente de te connaitre enfin.

Perrie hoche la tête en souriant, et je les regarde tous les deux.

- Nina, je dis

- Quoi ? demande-t-elle

- T'es pas obligée de me prendre pour un débile, je sais très bien que tu penses que je suis fou et que dès que j'aurai le dos tourné tu vas appeler l'hôpital psychiatrique.

- De quoi tu parles ?

- Pourquoi tu es comme ça Zayn ? me dit Perrie. Elle n'a rien fait.

- Bien sûr que si ! Tu vois pas ?

- De quoi tu parles ? me demande Nina

- Tu deviens parano... me dit Perrie. Elle n'a même pas ouvert la bouche que tu t'énerves sur elle.

- Je sais ce que je dis !

- Non, tu ne sais pas ! Laisse-lui une chance !

- Non !

- Zayn... Explique-moi, dit Nina. Je comprends rien.

- Explique-lui, me dit Perrie doucement

- Toi, tu ne me dis pas ce que je dois faire !

Je recule en me prenant la tête dans les mains. J'ai mal, ça recommence, j'ai l'impression que je vais exploser.

- Tu la fermes, je dis à Perrie en la devançant

- Zayn...? fait Nina perdu

- Pourquoi tu fais comme si c'était normal !? Pourquoi ? Tu me prends pour un con ou quoi ? Je sais bien que tout ça n'est pas normal !

- Mais... Arrête, calme-toi, je te promets que tu t'énerves sans raison. Explique-moi juste.

- Toi, explique-moi ! Explique-moi pourquoi tu es toujours là ! Pourquoi tu ne t'es pas barrée en courant ? Pourquoi tu ne t'enfuis pas maintenant que tu sais la vérité !? Hein !? Pourquoi ?

- Parce que c'était un accident.

Elle dit ça posément, en me regardant dans les yeux, puis elle s'approche de moi et prend mes bras dans ses mains pour les écarter de ma tête.

- C'était un accident. Et tu as juste besoin d'accepter.

Je ne dis rien, alors elle continue.

- Tu dois accepter, et faire ton deuil.

Les larmes me montent de nouveau, et elle m'attire contre elle.

- Tu la vois pas hein, je dis en pleurant

- Non. Mais si tu dis qu'elle est là, alors elle l'est.

- Pourquoi tu fais ça, je dis en sanglotant

- Parce que tout ça, ce n'est pas ta faute.

Je me décale d'elle, et la regarde dans les yeux, prêt à tout déballer.

- Tu ne la vois pas, parce que tu ne peux pas la voir. Tu ne peux pas la voir, parce qu'elle est là. Ici, dans ma tête, je dis en pointant un doigt vers mon crâne. J'ai tout essayé pour qu'elle parte, mais elle refuse à chaque fois. Et même quand on se bat, je pars dans ma chambre en espérant qu'elle s'en aille, et elle est toujours là. Je ferme les yeux, et quand je les rouvre, elle est là face à moi, avec son petit sourire bienveillant qui m'exaspère. Elle dit qu'elle est là pour veiller sur moi, mais elle me donne juste la migraine.

- Tu... Tu vois le fantôme de ton ex ?

Je me pince les lèvres.

- Je l'ai vue la première fois quand je me suis réveillé à l'hôpital. Elle était là, à me tenir la main. J'étais tellement soulagé de la voir, de savoir qu'elle allait bien, mais ma mère a commencé à me regarder bizarrement. Je lui ai demandé pourquoi elle ne parlait pas à Perrie, et elle s'est décomposée. Le médecin est venu me voir et m'a dit qu'elle était morte sur le coup. Mais, elle était là, à côté de moi. Et, elle est là ! je dis en la désignant. Elle est là, toujours aussi chiante, toujours aussi belle, toujours aussi elle. Alors pourquoi je suis le seul à la voir ?

- Zayn... dit Nina d'un air embêté. Si tu dis qu'elle est là, moi je te crois.

- TU VOIS ! me dit Perrie. Depuis le temps que je te dis que tu peux lui faire confiance !

Je secoue la tête.

- Elle n'est pas là. Je le sais. Ca fait un an qu'on me le dit. On l'a enterrée il y a un an. Sa famille m'en veut à mort, parce que je suis celui qui l'a tuée. Je l'ai tuée, putain. Et elle est revenue pour me hanter.

- Arrête de dire des conneries, me dit Perrie. Je suis là parce que je t'aime, et tu le sais.

- Parce que je ne mérite pas d'avancer, et de passer à autre chose. Parce que ma vie aurait dû s'arrêter dans cette voiture, avec elle.

- JE SUIS LA ! me fait Perrie. ALLO !

- ARRÊTE DE DIRE DES CONNERIES ! Tu le sais comme moi que tu es morte !

- Et alors, qu'est-ce que ça peut te faire ? Je suis ICI ! Avec toi !

- De toute façon, tout ça est bientôt fini... je souffle alors

- Je ne compte pas partir.

- Toi non.

- Zayn ? me demande Nina. Il se passe quoi ?

- Rien. Je disais juste à Perrie qu'on va bientôt être chacun à la place où on devrait être.

- Quoi ? T'entends quoi par-là ?

- Rien, je soupire. Je suis fatigué.

- Explique-moi.

Je me mordille la lèvre, puis me décide à expliquer le reste de l'histoire.

- Le médecin a dit qu'il ne savait pas si Perrie était un effet secondaire des médicaments, ou si c'était ma façon de faire mon deuil. Ou si j'étais juste complètement fou. Le fait est, que je sais, et qu'il sait, que Perrie est juste le fruit de mon imagination. Elle n'est pas un fantôme, elle est juste l'image de mon subconscient.

- OH, JE SUIS LA ! s'énerve-t-elle

- Et si elle n'est toujours pas partie, c'est parce qu'une part de moi ne veut pas qu'elle parte.

- Parce que tu m'aimes ! dit-elle. Et moi aussi je t'aime.

- Je le sais tout ça, on me l'a dit tellement de fois. Que les fantômes n'existent pas, et que j'ai juste imaginé qu'elle était toujours là, parce que c'était plus simple que d'accepter que je l'avais tuée.

- C'était un accident ! disent-elles en même temps

Je pouffe malgré moi.

- Vous deux, vous êtes pareilles.

- Je sais pas trop comment je dois le prendre...? dit Nina

- Prends-le bien, dit Perrie. S'il dit que tu es pareille que sa parfaite copine, c'est qu'il t'aime beaucoup.

- Ferme-la, je lui dis. Et, depuis quand tu es narcissique toi ?

- Depuis que je vis à l'intérieur de toi.

- Ow. Ca sonnait étrange.

- Qu'est-ce qu'elle dit ? me demande Nina

- Rien, qu'elle est parfaite.

- Elle l'est sûrement.

- Eh ! Ne drague pas ma copine !

- Oww, jaloux, dit Perrie. J'aime beaucoup ça.

- Je ne pourrais pas la toucher, même si je le voulais, me dit Nina

- Tu vois que tu es débile, me dit-elle. Je te l'avais bien dit.

- Quoi, je suis débile maintenant ?

- T'as cru qu'elle pouvait s'intéresser à moi !

- Bah, t'es belle.

- Merci.

- Elle est même super belle, me dit Nina. Vous allez bien ensemble.

- Merci, je dis

- Eh, elle a dit que t'es super beau ! fait Perrie

- Euh...

- Dis-lui que tu as une copine ! Dis-lui ! Moi elle ne peut pas m'entendre.

- C'est toi qui es jalouse maintenant, je dis amusé

- Mais moi je ne peux pas me défendre, elle ne me voit pas !

Je baisse les yeux.

- T'inquiète pas, Pez. C'est juste nous deux. A jamais.

- Quoi ? demande Nina. De quoi tu parles ?

- De rien.

- Zayn, arrête. Je sais que tu me caches encore des choses. Tu peux me les dire maintenant, tu crois pas ?

- Elle a raison, me dit Perrie

- Je sais...

- Dis-lui.

- Je ne veux pas.

- Pourquoi ?

- Parce que je garde le secret depuis un an !

- Eh bien il est temps de t'ouvrir à quelqu'un !

- Pourquoi ? T'es là toi, non ?

- Et je ne serai pas toujours là !

- Tu sais très bien que si !

- Peut-être que j'attends juste le bon moment pour partir.

- Tu sais comme moi que c'est faux.

- D'accord, mais j'ai quand même envie que tu t'ouvres à quelqu'un de réel. Quelqu'un qui est là, physiquement. Quelqu'un qui peut te serrer dans ses bras quand tu vas mal.

- Pez...

- Arrête. Je ne veux pas que tu me fasses pleurer. Tu lui dis la vérité, et c'est tout. Ne m'oblige pas à pleurer.

- Non, ne pleure pas.

- Zayn, c'est toi qui vas pleurer, me fait remarquer Nina. Qu'est-ce qui se passe ?

- Putain, cette meuf me contrôle tellement, je dis en levant les yeux

- Explique-moi. Maintenant.

- Vous deux, vous vous liguez contre moi, c'est injuste.

- C'est parce qu'on tient à toi, me dit Perrie. Tu sais que c'est vrai.

- Je ne voulais pas.

- Mais c'est le cas, alors tu ne peux plus reculer. Dis-lui juste la vérité. Dis-lui pourquoi tu es si distant avec elle depuis le début.

- Je ne veux pas.

- Tu dois. Fais-le maintenant.

Je soupire, et relève les yeux vers Nina.

- La vérité... c'est que...

- Oui ?

- Je ne veux pas lui dire ! je dis à Perrie

- Cesse de faire l'enfant ! Elle le saura bien assez tôt maintenant, c'est trop tard pour reculer.

- Je sais...

- Allez... Je suis là, avec toi.

Elle m'entoure de ses bras, d'une étreinte rassurante.

- Je ne sais pas pourquoi je ne suis pas mort ce jour-là. Je ne sais pas, mais j'aurais dû. Ma place n'est pas ici, mais là-bas avec elle. Et si je ne suis pas mort dans cette voiture, c'est juste une erreur. Un contretemps. Mais je suis destiné à la rejoindre.

- Quoi ? Zayn, tu disjonctes je crois.

- Non. A l'hôpital, j'ai fait des tas d'examens à cause de l'accident. Le médecin a dit... Il a dit que j'avais une tumeur dans le cerveau. Et que c'était probablement pour ça que j'étais si changeant, si lunatique, et que... que j'avais sûrement eu cet accident à cause de ça.

- Quoi ?

Elle me regarde, m'interroge de ses deux yeux bleus qui me sondent.

- Quoi ? répète-t-il

- Je devais mourir. Et je dois toujours mourir.

- Non. Non ! Non, arrête de dire des conneries, putain !

- Explique-lui, me dit Perrie. Explique-lui pourquoi tu dois mourir.

- Y a des traitements pour ça de nos jours ! continue Nina. Et des opérations !

- J'ai une bombe à retardement dans la tête.

- Je m'en fous de ça ! Je suis sûre qu'il y a quelque chose à faire pour la retirer !

- Dis-lui, me dit Perrie

- Oui. Il y avait quelque chose.

- Quoi ? Pourquoi tu ne le fais pas, alors ?

- De la chimio, et une opération quand la tumeur aurait réduit.

- Pourquoi tu l'as pas fait ??

- Parce que j'ai le droit de choisir ma mort !

Un silence suit, palpable. Perrie me regarde, déplorant ce que je viens de dire. Nina reste interdite, la bouche entrouverte.

- Mais... Quoi ? fait-elle alors. Tu pourrais vivre !

- Je ne veux pas !

- Mais... Mais pourquoi ? Putain ! Tu ne peux pas décider de tout abandonner comme ça ! Il y a des gens pour qui tu comptes, et qui seraient effondrés si tu partais ! Ils ont déjà failli te perdre une fois ! Tu ne peux pas leur faire ça !

- Tais-toi. Tais-toi putain. J'ai déjà pris ma décision.

- Je m'en fous que tu aies pris ta décision, j'ai le droit de te dire ce que j'en pense !

- Elle a raison, écoute-la, me dit Perrie

- Non ! je m'énerve. Putain, c'est ta faute tout ça ! J'en serais pas là aujourd'hui sans toi !

- Moi ? me fait Nina choquée. J'ai quoi à voir là-dedans ?

- J'avais déjà tout décidé, tout planifié, et toi t'arrives avec tes phrases de drague à la con et tes smileys de farfadet et... merde ! T'as pas le droit de tout chambouler dans ma vie comme ça !

- Dans ta mort, chaton, me reprend Perrie

- Oh toi ferme-la ! T'es exactement comme elle !

- Et c'est bien pour ça que je l'aime bien.

- Merde !

- Je rêve ou tu viens de me dire que j'avais une chance de changer ta décision ? me dit Nina subitement

- Quoi ? Non ! J'ai dit... J'ai dit que...

- Cherche bien, me dit Perrie. Mais c'est trop tard, elle a compris.

- Non !

- Si.

- C'est pour ça que tu m'as envoyée chier tellement de fois ! reprend Nina

- Tu vois ! fait Perrie. Elle a compris.

- Oh toi, tu vas la mettre en veilleuse deux minutes !

- Arrête de lui parler comme ça, me dit Nina

- Elle existe même pas !

- Ca reste que c'est ta copine, et que tu l'aimes. Et qu'elle essaie de t'aider, et que toi tu l'envoies chier. Et je suis bien placée pour savoir que ça fait mal.

- Q...Quoi ? Ca fait mal ? Mais alors dis-moi pourquoi tu t'es tant accrochée !

Elle me regarde tristement.

- Parce que, aussi étrange que ça puisse paraître, j'avais envie de te connaitre, et je me suis attachée à toi.

- Je n'ai jamais voulu que tu t'attaches à moi.

- Je sais, t'aurais même voulu que je ne croise jamais ta route parce que tu sais depuis le début que tu vas m'abandonner. Tu sais que tu vas me laisser tout seule, peu importe à quel point tu comptes pour moi, tu sais que tu vas me laisser, et tu pourrais changer ça mais t'en as rien à foutre, tu préfères ton petit plan égoïste.

Ses yeux deviennent noirs, de colère, mais c'est surtout la déception qui la ronge.

- Tu sais quoi, c'est moi qui pars. Moi aussi j'ai le droit de choisir comment doit se terminer cette histoire.

Et là, comme ça, sans que j'aie le temps de faire le moindre mouvement, elle passe devant moi et quitte ma maison.

- Rattrape ta connerie, me dit Perrie. Rattrape-la, parce que moi aussi tu me fatigues et j'ai envie de te quitter. Elle a bien raison de l'avoir fait. Si je pouvais, j'irais lui courir après pour la féliciter. Parce que t'es qu'un gros con d'égoïste qui va faire pleurer toutes ses soeurs et sa mère, et la fille qui l'aime, juste pour rejoindre son ex dans sa tombe. Alors rattrape ta connerie, parce que cette fois je ne vais pas te couvrir.

Et elle aussi, disparaît loin de moi.

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