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Une fin tragique

~ Desree - kissing you ~

⚠️ trigger warning ⚠️ Gore / mort / décès.

— Rose —

— Le plus dur est fait. Maintenant allons dégommer ces abrutis ! lancé-je.
— Une minute. On ne perd pas de vue qu'on reste ensemble. Ça peut dégénérer et l'autre doit être secouru.
— Oui, assuré-je en levant les yeux au ciel.

Faire les choses à deux est parfois un dilemme. Les plus faibles comptent sur les plus fort et il est évident que dans cette histoire, je suis la plus coriace des deux. Je lui adresse un sourire en coin, auquel il répond juste par un échange de regards. Puis, il s'élance le premier et je le suis.

La nuit est bien avancée et il nous reste peu de temps pour agir. En atteignant le deuxième étage, Exton retire ses chaussures.

— Qu'est-ce que tu fais ?
— Je ferai moins de bruits et tu devrais en faire autant.

Quelle idée ! Ce ne sont que des humains donc ils n'ont pas l'ouïe fine comme on peut l'avoir. En progressant dans le couloir, je suis happée par une impression étrange : l'endroit est trop calme et cela est limite inquiétant. Seuls mes pas se font entendre, et je me sens épiée. Il y a quelque chose d'anormal parce que cela ne déroule presque comme on l'a prévu. Or, on sait tous qu'il se passe toujours des imprévus au moment où on s'y attend le moins.

Sur mes gardes, je scanne chaque recoin. Je jette un œil aux caméras parce que je suis étonnée qu'on ait réussi à tout mettre hors circuit. Mais il est trop tard pour s'en soucier, maintenant on doit agir. De toute façon, un humain ne fait pas le poids face à deux êtres surnaturels.

Autre fait étrange, lorsque Exton entre dans la première chambre, mon odorat ne capte pas la chair fraiche. Je suis guère étonnée lorsqu'il ne trouve personne. Les onze suivantes ne font pas exception à la règle.

— Je ne comprends pas, murmure Exton, où sont-ils ?

On dirait la veille d'un cataclysme où tout le monde a déserté pour se réfugier ailleurs. Et je suis incapable de trouver une logique à tout cela. Normalement, à deux heures du matin, les mortels sont censés dormir. Et durant ces quelques heures, je n'ai commis aucune erreur.

Exton garde tout pour lui, mais je sais qu'il est nerveux. Il cherche dans la rationnel des explications qui ne sont pas concrètes. À commencer par ce système de faction. Son esprit bouillonne tandis qu'il essaie de trouver une solution.

C'est calme. Bien trop calme.

— Vous croyez vraiment que vous pouviez nous tuer ? 

La voix qui perce ce silence je la reconnais trop bien. J'ai savouré son intonation un peu trop souvent, j'ai appris à lui faire confiance et j'ai cru en lui.

James.

A présent, je comprends mieux où il était tout ce temps. Il conspirerait dans son coin.

Sublime, comme il l'a toujours été, il apparaît derrière nous. Ses yeux sont automatiquement dirigés sur moi. Pendant que les miens désirent une réponse, les siens brillent de mépris. Lui, à qui j'étais prête à me donner entièrement. Lui, qui m'a confié ses pensées les plus secrètes. Il a osé me trahir.

La gorgée nouée, je reste silencieuse. Mes lèvres sont scellées. À jamais. Je voudrais lui arracher la tête et la suspendre à une lance. La colère me brûle et la rage me consume. Ses acolytes m'importent peu.

Exton fait un mouvement en arrière et observe derrière nous, mais trois autres personnes bloquent l'issue.

— Inutile de chercher à fuir ! Vous êtes cernés.

Même sa voix a quelque chose de beau lorsqu'il prononce ces paroles. Mon coeur se serre un peu plus. Alors que je le fusille du regard, un léger sourire étire les lèvres de James et je m'apprête à lui régler son compte lorsque Exton saisit mon poignet.

— Laisse-les moi !

En effet, ses yeux ont pris une teinte plus jaune, à la fois étrange et terrifiante. Sa transformation a commencé.

— Éloigne-toi Rose, me suggère-t-il en me libérant.

Je recule de quelques pas, sans quitter des yeux le traître. À mon tour, je jubile parce que je sais qu'Exton ne va pas le louper. Une simple morsure de Lycan sur un vampire et il meurt dans d'atroces souffrances.

Qu'est-ce que je ne donnerai pas pour une vengeance de ce style. Les deux humains qui l'accompagnent commencent à paniquer et je peux l'entendre aux battements erratiques de leur cœur. Quand à James, son amusement n'est que de courte durée. Face à cette bête impressionnante, que peuvent-ils faire ?

Je me détourne, afin de me diriger vers les trois autres. Sûre de moi, je fonce vers eux. Mon désir de victoire me galvanise et je suis certaine de gagner. Avec toute ma rage, je me jette sur la plus menue des trois et la renverse. Mon apparence doit faire peur car les deux autres ont un moment d'hésitation. Et c'est cet instant qui me permet de planter mes canines dans sa belle carotide pour déguster son hémoglobine. Enfin, ils tentent quelque chose contre moi, mais je les repousse d'un geste avec ma force vampirique. Ils vont frapper contre le mur comme de vulgaire poupée de chiffon.
La pauvre humaine, dont je m'abreuvais, rampe sur le dos. Elle tente de s'accrocher à n'importe quoi qui pourrait l'aider à se relever, mais ses gestes sont mal assurés. Elle manque de force et perd beaucoup de sang. Avide de cruauté, je la laisse espérer qu'elle pourra s'enfuir parce que j'aime jouer avec mes proies avant de les anéantir. Elle vérifie ma présence, par moment, et la peur que je lis sur son visage me stimule. Je perçois les deux autres émettent des mouvements ; ils sont toujours en vie. Alors je fonce sur ma première victime et la vide de son sang jusqu'au seuil de la mort. Proche du trépas, elle reste étendue sur la pierre froide. Ses jambes tressautent encore.

Au moment où je me tourne, l'un d'eux me plante un objet pointu dans le cou. Une intense douleur me foudroie et se propage d'abord dans mes épaules puis mes bras. Ma vision se trouble, mais je réussis à reculer de quelques pas. Il faut que je réévalue les distances et que je reprenne possession de mon être. Je ne distingue plus que des ombres qui dansent devant moi. Il m'est impossible de bouger la partie supérieure de mon corps et ma respiration commence à devenir saccadée.

Il faut que je fuis, le temps de reprendre possession de moi-même. Qu'est-ce qu'il m'arrive ? Qu'est-ce qu'il m'a injecté ?

Mes pas se ralentissent. Et la paralysie occupent à présent la partie inférieure. Je vacille et m'effondre au sol.

Exton ?

Je voudrais appeler à l'aide, mais je ne le peux pas. Au fond, j'entends Exton se battre. C'est comme si je mourrai pour la seconde fois.

Je ne veux pas mourir.

Ma joue s'écrase contre le sol gelé et je ferme les yeux.

                                 ******

Ce n'est que lorsque notre fin est proche, qu'on réalise vraiment ce que représente la vie. J'ai toujours voulu mourir parce que je considérais que cela ne pouvait pas être pire que de vivre. La mort de mes parents a été une terrible épreuve et je ne m'en suis jamais remise. J'ai encore les images de mon père, puis ma mère sur leur lit de mort et mon cœur se serre. Il ne se passait pas une seule nuit sans qu'ils ne m'apparaissent pas en songe. Alors j'ai bloqué mes émotions. C'était plus facile pour affronter cette épreuve. Nier les faits et les considérer avec hauteur. Mais à présent, je comprends ce qu'ils ont pu ressentir. Ce besoin de s'accrocher encore à la vie parce qu'on n'a pas terminé ce qu'on voulait faire. Je voudrais tant profiter à nouveau des couleurs chatoyantes de l'automne, des paysages enneigés en période hivernale, de la beauté du printemps et des odeurs sucrées en été. Je n'ai pas fini de vivre, j'ai tout le temps devant moi.

En ouvrant les yeux, une étrange clarté abîme mes rétines et je peine à garder les yeux ouverts. Posée sur la terre battue, sans couchette ni rien, je scanne le lieu qui m'entoure. La pièce est constituée de murs de pierres et leur hauteur semble infinie. Une grille est disposée tout en haut. Plongée dans la pénombre, je ne distingue rien de plus.

Je suis encore en vie.

Et pour preuve, je ressens une intense douleur au niveau de mon cou.

Enfin réveillée !

La voix qui se marre de l'autre coté, n'est autre que celle de James. Je n'arrive pas à distinguer les contours de sa silhouette, mais je peux sentir son parfum suave.


— Je sais ce que tu penses. Je t'ai trahi. Mais tu vois pour sauver ma peau, je n'ai pas hésité à raconter que tu étais une variante. Et dans ce monde, on ne leur laisse pas la vie sauve. Grâce à cet aveu, j'ai pu réintégrer un poste qui m'était cher. Dans quelques heures, le jour va se lever et tu n'existeras plus.

Par réflexe, je cherche mon talisman, mais je ne le trouve pas.

— C'est ça que tu cherches ? poursuit-il en agitant quelque chose.

Il avait connaissance de cette pierre serti autour de mon cou. Il savait aussi qu'elle me permettait de sortir la journée comme n'importe quel mortel.

Il se marre. Alors je rassemble alors toutes mes forces, et un dernier courant d'adrénaline me traverse et m'aide à me lever pour me rapprocher de cette grille.

— Lâche !

Au lieu d'une réponse, il ricane de plus belle et s'éloigne. Une porte claque et le silence me répond. Un silence de mort.

Je ne veux pas mourir.

Tremblante, je me retourne face à mon douloureux destin. Les premiers rayons du soleil brillent déjà, dehors. Et c'est l'une des dernières fois que je contemple le bleu du ciel. Plaquée contre le mur, j'attends. Des larmes coulent le long de mes joues

face de moi. En proie à mon triste sort, je me colle au mur, mais ce n'est qu'une question de minutes. Des larmes coulent le long de mes joues et je reste agrippée aux pierres qui forment le mur.

Je ne veux pas mourir.

Le soleil  occupe les trois quart de la pièce.

C'est quand notre fin est proche que notre vie défile sous nos yeux. Un résumé de ce qu'on a vécu avec les bons et les mauvais moments. Certains se rappellent à notre bon souvenir et d'autres ont été placés dans un coin de notre mémoire dans l'espoir de les oublier. Mais la mort se charge de nous les repasser en boucle. Tous. Une sorte de rétrospective de notre existence.

La douleur est intense. Si forte que je ne peux plus penser ou juste à ce que j'éprouve.

La mort est simple, facile et sans problème. C'est plus dur de vivre.

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