Note à mes lecteurs.

Le chapitre qui suit est un making off, un best-off des bas-fonds

Une partie inavouable, refusée par tous les éditeurs que je n'ai pas encore contactés.

Un ... 🔞

Mais attention:

Peut-être renferme-t-il UN élément ESSENTIEL à la résolution de cette mystérieuse affaire.

Alors, tant qu'à faire...

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Alex  

Je l'ai plaquée contre le mur. Elle m'avait suffisamment chauffée. Elle allait voir ce que c'était un homme. Un vrai! Et peu importe ce qui se cachait sous cette perruque.

Je l'ai plaquée. Violemment! Je n'allais pas prendre de gants. Elle en redemanderait, la garce. Il importait qu'elle sente mon désir. Irrépressible. 

J'ai saisi sa main de force et l'ai plaquée contre ma braguette. Passé l'instant de surprise, elle a eu l'air d'apprécier. Mes mains ne sont pas restées inactives. Oh, que non! 

Je lui ai peloté les seins. Putain, qu'est-ce qu'ils étaient beaux! Ma langue a titillée les bouts à travers sa fine robe rouge. J'ai fini par en sortir un complètement. Je l'ai sucé goulument. Comme je l'aurais fait avec une pute de luxe. 

Hey! Elle aimait vraiment ça. Elle était un max réceptive, ondulant au rythme de ma langue. C'est même elle qui m'attirait contre elle, à présent. Elle remontait sa jambe droite sur mes fesses, en chienne soumise. Déjà offerte.

Pareille à toutes les autres. On résiste un peu et puis...

J'ai alors senti un truc bizarre sur ma cuisse, quelque chose de dur, long...

Bon sang!... Quel idiot. Charly et sa queue. Dressée dans toute sa splendeur. Et contre ma jambe!

J'ai eu un geste de recul. Un simple réflexe d'hétéro. Conscient d'être allé trop loin.

C'est ce moment de flottement qu'il a mis à profit. Il m'a embrassé. Un vrai baiser. Goulu. A pleine bouche. La surprise tout d'abord. Cette langue râpeuse qui prend possession de la mienne, qui s'enroule autour. Qui me fouille. D'habitude, c'est moi qui prends l'initiative, qui dicte les règles, qui impose mes volontés...

J'ai fini par m'arracher à ce baiser. Ce viol, devrais-je dire. J'ai tourné ma tête sur le côté. Par dégoût. 

Je me suis surpris à penser que tout était étrangement calme, autour de nous. Ces bougies, ce parfum... et Pierre. Allongé, face contre terre.

                                                                 *

                                                   *                         *            

Charlène  

En sandwich ! Ces mufles m'ont pris en sandwich ! Enfin, je les traite de tous les noms, mais c'était super jouissif. Imaginez Alex de face et Pierre collé à mon dos. Et ces deux qui essaient d'en découdre. Moi, pauvre être sans défense au milieu de ces montagnes de muscles... Comment résister?!

Pour les séparer je collais mes fesses volontairement contre le bas-ventre de Pierre. Mais, malgré mes efforts répétés, cela n'avait pas l'air de l'émouvoir beaucoup. Il n'en avait que pour Alex. Remarquez, en face ce n'était guère mieux. J'ai même du baisser la tête pour éviter le coup de poing destiné à Pierre.

J'ai entendu un juron, derrière moi, puis le combat à repris de plus belle jusqu'à ce bruit sourd, près de mes tympans, et Pierre qui lâche prise.

J'ai été soulevée dans les airs. J'ai fermé les yeux. Puis la paroi contre mes omoplates m'a arrachée un cri de douleur. On me tenait ferment contre le mur. On m'a forcé à poser ma main sur une braguette généreusement remplie. J'ai ouvert les yeux face à cette divine surprise. Alex avait ce regard lubrique que je ne lui connaissais pas, autrefois. J'ai pris l'initiative, pour son plus grand bonheur. J'ai plongé ma main dans son pantalon pour lui malaxer ce bâton de chair d'une dimension plus que prometteuse.

Pendant ce temps, ce salaud ne restait pas inactif. Il m'avait sorti le sein droit en s'en faisait un véritable festin. Moi qui m'interrogeais quant à savoir si je serais sensible à ce niveau là, j'étais comblée. Il a presque failli me faire jouir. Manifestement, j'avais sous estimé Alex. Il se débrouillait comme un Dieu. Qu'est-ce qu'il pouvait être doué. On aurait pu croire qu'il avait fait ça toute sa vie.

Pour une première, j'étais ravie. "Aux anges "comme aurait dit Luc...

Mais que voulez-vous, durant ces moments d'extases, ma vraie nature finit toujours par pointer le bout de son nez (et le reste!). Je ne me contrôle plus. Et c'est bien là mon défaut. Par ma faute, j'ai failli tout faire capoter. Je ne sais pas ce qui m'a pris. Une faiblesse toute féminine, certainement. J'ai relevé ma jambe jusqu'à ses fesses et j'ai frotté mon sexe gonflé sur sa cuisse.

Il a eu un mouvement de recul. Le charme était rompu. Alors j'ai joué mon va-tout. Je ne lui ai pas laissé reprendre ses esprits. Je lui ai roulé une pelle d'enfer, comme j'aimais que les filles m'embrassent. Un baiser à la fois sensuel et total. Il a paru hésitant puis c'est lui qui a pris le dessus. Je vous jure! J'ai fermé les yeux. Conquise. 

A un moment, Alex a interrompu notre baiser pour tourner la tête. J'ai rouvert les yeux. Pierre gisait à même le sol. Inanimé.

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                                                                  *                  *

Luc  

Seigneur! Seigneur, pardonnez mon geste. Je ne voulais pas le frapper. Pas avec mon crucifix. Mais face à cette situation...

Depuis que j'ai mis l'encens, celui que vous aimez tant, je n'ai plus le contrôle de rien. Ils se comportent comme des suppôts de Satan. Charly que je croyais avoir ramené à la raison s'est comporté comme la dernière des..., enfin, vous comprenez ce que je veux dire.

Oh, Seigneur, pardonnez-moi. Dites-moi que je ne l'ai pas tué. Ayez pitié d'un pauvre pécheur. Je n'ai plus la force d'aller voir de l'autre côté... Ne m'abandonnez pas. Pas maintenant ! J'ai toujours été là pour vous. Faites-moi un signe. Un petit. Quelque chose à quoi je puisse me raccrocher.

Oh, mon Dieu !!!!  Ces cheveux... Ces cheveux sur mon crucifix ?!! 

 Seigneur !!!

                                                                           *

                                                             *                         *

Pierre  

Qu'est-ce qu'il m'est arrivé. Je ne me souviens de rien! Juste le coup de poing d'Alex que j'ai eu juste le temps d'esquiver... Charly, entre nous deux, ses fesses contre moi. Et ce choc brutal, derrière la tête....

J'ai du mal à me relever... Mon crâne, qu'est-ce que j'ai mal! Où suis-je?! Mais ils font quoi contre le mur? Et Luc, il est où? Putain, ça va pas se passer comme ça. Fini de jouer. Si vous voulez la guerre, vous l'aurez! Je vais tous vous envoyer en l'air.

A commencer par cet enfoiré de Charly. Oui, c'est bon, vois comme je te soulève de terre et hop, va valser sur le carrelage. Le pavé, c'est encore ce que tu fais de mieux. Le con, il s'est pris les pieds dans le grand rideau. Hou là, il n'a pas résisté. Et il perdu sa perruque en plus... Un vol de perruque. Toujours le même, avec ses cheveux blonds peroxydés.

Et bien, moi aussi je m'amuse. 

Mais... c'est Luc qui prie. Sur quoi? On dirait un autel ?! Ce truc chez lui??? Mais c'est complètement dingue!  Ils sont devenus fous depuis la séparation, ma parole !!!

Il est grand temps que je mette un terme à tout ce bordel.

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                                                             *                        *

Charly se redressa avec difficulté. Dans sa chute, il avait entraîné le lourd rideau ainsi que la longue applique métallique. Une chance qu'il n'aie pas été blessé. Son regard pouvait désormais embrasser la totalité de la pièce. Il toussota, cet encens devenait irrespirable. Il posa une main machinalement sur le sommet de son crâne. Sa perruque avait disparu. Il la retrouva juchée sur le crucifix de Luc. Ce dernier, bouche ouverte, yeux écarquillés,... médusé par l'aspect irréel de la ...scène.

A ce moment précis, l'apparition de Satan en personne n'aurait pas produit effet plus dévastateur.

Charly marcha vers Luc le plus solennellement qu'il pût. Un de ses talons avait cédé durant la chute. Il boitait, un peu comme Clavier dans "Le Père Noël ...".  Il reprit sa perruque sans un regard pour son hôte.

Luc reconnu Charly . Instantanément. Avec ses grands yeux bleus et ses mèches  blondes lui retombant sur le front. Il n'avait guère changé depuis tout ce temps.

Charly passa courageusement devant Pierre et Alex qui se tenaient chacun par le col de la chemise, le poing levé. Prêts à en découdre. Il refusa de baisser les yeux. Il assumerait ce qu'il était jusqu'au bout. Même si sa démarche chaotique arrachait à Pierre une grimace de dégoût.

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Ce fut Charlène qui ressortit la première de la maison. 

Sa perruque à la main.

-C'est ça, casse-toi. Travelo!

https://youtu.be/Z0WSRnSV9hI