"BANDE DE SALOPARDS VOTRE HEURE A SONNE VOUS ALLEZ PAYER"

-Toujours le même message, finit par articuler Pierre. Je suppose qu'il a été envoyé de Paris,

-C'est cela, regarde! Du quatrième arrondissement. Qu'est-ce qu'on fait? On va pas pas se laisser tirer comme des lapins sans réagir? 

Alex refusa le troisième verre que lui proposait Pierre.

-J'ai mené mon enquête. J'ai localisé Luc et Charly. Je les contacte aujourd'hui. Il faut qu'on se voit. TOUS  les quatre !!!

-Mais tu te rends compte que l'assassin est l'un de nous?

-Pas forcément. Tu affirmes n'avoir jamais vendu la mèche, moi également. Mais ce n'est peut-être pas le cas des deux autres. Il faut en avoir le coeur net. On va clarifier la situation, sois-en certain. 

Je ne laisserai pas un connard détruire tout ce que j'ai construit sans réagir. Il n'en n'est pas question !

Alex parut soulagé. Visiblement, les derniers mots de Pierre avaient porté. 

Il se força à sourire.

-...Ecoute Alex, j'organise tout. Fais-moi confiance. Je te recontacte dès que j'ai du nouveau.

Cette fois l'accolade fut plus franche.

Pierre appuya sur l'interrupteur qui donnait accès à sa ligne privée.

-Gladys...

La porte de son bureau s'ouvrit presque aussitôt.

-Reprenez votre souffle et mettez un peu d'ordre dans votre coiffure, voyons !... 

Elle s'exécuta. Le rouge sur les joues.

-Voilà qui est mieux. Raccompagnez monsieur Bleck jusqu'à l'entrée.

Ses grands yeux bleus s'illuminèrent soudain.

-Jusqu'au hall... d'entrée?... Dans l'ascenseur ?!

- NON !!!

On eût dit que le ciel venait de tomber sur la tête blonde de Gladys.