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Nathan Hébert

Je m'appelle Sine MacLaren, et je vis pour tuer.

on continue.

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          Toutes ces filles mystérieusement mortes, les unes après les autres dans une fatalité épouvantable, le père pleurant en découvrant chaque nouveau corps depuis le début du livre, avaient été tuées des mains du policier qui devait les protéger. Toute cette histoire longue et haletante pour en arriver à cette fin qui devait surprendre tout le monde. Mark, le policier en charge de l'affaire et personnage principal, était le meurtrier des demoiselles... et non pas leur tante que tout le monde pensait disparue mais dont Nathan avait présupposé le retour soudain à la fin du roman. Le tueur avait deux personnalités, l'une d'elles était un policier juste et intègre, et si attachant pour le lecteur, l'autre était un meurtrier sanglant, qui se réveillait lors de nuits aléatoires, et courrait jusqu'à la maison des filles, en étranglait une, et rentrait chez lui. C'était pour cela que le personnage principal -le tueur donc- avait des douleurs aux mains, régulièrement au cours de la journée, à force de meurtrir les filles, ses doigts souffraient. Un détail insipide qui aurait pourtant donné la clé du mystère à Nathan s'il n'avait pas lu si vite. Les dernières pages contenaient une telle émotion, un tel stress que Nathan crut devenir fou. La fille la plus âgée et la dernière vivante, avait eut juste assez de temps pour comprendre que cet homme, le policier dont elle commençait à tomber amoureuse.. Il était apparu derrière elle dans son côté démoniaque. La jeune femme l'avait supplié, avait tenté de lui faire entendre raison... Il avait saisi son cou, il l'avait serré jusqu'à ce que l'âme de la victime ne s'échappe, comme disait le narrateur... Quelques heures après, Mark s'était réveillé, de nouveau pris de douleurs aux mains, puis il avait vu la demoiselle à son côté, morte. Il n'eut pas besoin de savoir plus. Mark savait ce qu'il avait commis. Ce qu'il était. Et il s'était pendu aussitôt. Les derniers mots du roman était une maxime inventée par l'auteur lui-même, qui disait ceci: "Un homme qui a commis un meurtre est un meurtrier seulement s'il a envie de perpétuer son acte".

          Nathan ferma le livre à la couverture peu rassurante. C'était surtout cette première impression qui l'avait poussé à l'acheter. Le thriller qu'il avait mis une semaine à lire laissa en lui une certaine amertume. C'était le signe distinctif que l'histoire lui avait plu. Il était passionné par les livres, surtout policiers ou d'horreur. Il aimait surtout écrire, mais n'était jamais fier de lui, peut-être était-il trop perfectionniste. Après avoir fermé le livre, il entendit Sine et Julia rentrer dans l'appartement.

- Bonsoir PaRIIS ! cria Sine.

          Elles revenaient d'une balade en ville, ou plutôt d'une de ces folies qu'elles se permettaient de temps à autres, où elles achetaient des montagnes de vêtements et de boites à chaussures, et le bruit de leurs pas lourds en était le témoin. Alors qu'elles posaient leurs achats sur le plan de travail, Nathan sortit quelques bières. Il arrivait régulièrement qu'ils sortent tous les trois le week-end, mais il n'était pas question que Nathan participe à ces après-midi éreintantes où tout les magasins de la ville étaient consultés. Assis sur le sofa gris, ils échangèrent quelques mots sur leur journée, et Nathan mentit en disant qu'il avait fait autre chose que lire son livre. Il ne put s'empêcher par contre de leur raconter l'intrigue en détail et elles ne lui en voulaient pas.

- Comment peux-tu aimer de telles horreurs? demanda Sine en buvant une autre gorgée de bière. Je ne comprendrai jamais les gens qui aiment ce genre d'histoires épouvantables.

- En même temps, Sine, faudrait que t'arrêtes d'avoir peur de tout, commenta Nathan. Sérieusement, je ne retourne plus au cinéma avec toi. La dernière fois, tu as hurlé tout du long!

- Il était affreux ce film! J'ai cru que j'allais m'évanouir!

- Sine, on était allé voir la reine des neiges...

          Julia gloussa et manqua de recracher sa gorgée de bière, tandis que Sine s'affalait davantage sur le canapé. Elle avait vraiment la réputation de froussarde extrême, et pourtant, si ses amis savaient ce qu'elle était capable de faire... Ce qu'elle avait fait... C'était une couverture idéale pour qu'ils ne se doutent de rien. Elle tenait tant à l'amitié qu'ils avaient noué ces quelques années, tant à leur complicité. Il fallait que cela dure, et qu'elle garde ses proches à ses cotés. Ses propres parents avaient quitté le pays. Il arrivait qu'elle leur envoie quelques messages, pas plus. Heureusement pour elle, la voix dans sa tête ne lui avait jamais dit qu'il fallait s'attaquer à Julia ou Nathan. Ses deux amis s'étaient connus bien avant qu'ils ne la connaissent, elle. Ils s'étaient rencontré en fac de droit. Ils avaient le même âge, à savoir 24 ans, un ans de plus que Sine.

- En parlant d'horreurs, reprit Sine, j'ai à rédiger un article terrifiant sur une sérial killer qui a fait une série de meurtres en ville ces derniers temps. Il me semble vous en avoir parlé. Les affaires criminelles sont passionnantes mais glauques. J'ai menti à mon patron en disant que je l'avais déjà commencé, en réalité je n'ai pas la force de le faire...

- Mais c'est génial ça! commenta Nathan, une lueur de passion dans les yeux. Tu ne nous en as même pas parlé!

- C'est intéressant, dit Julia, mais est-ce que c'est bien prudent d'écrire un article sur ce tueur?

- Cette tueuse, corrigea Sine.

- Peu importe.

- Au contraire, les tueuses c'est encore plus excitant! renchérit Nathan. Quelle classe, les meilleurs thrillers sont ceux où le tueur s'avère être une tueuse, finalement.

- Bref, on s'en moque. Elle est encore en liberté, cette malade. Connaissant le Critique sans critique, tu écriras cet article de manière polémique, pour faire un scandale. J'ai peur qu'elle le prenne mal et contre toi, Sine.

- Je sais, mais je vais m'abstenir de critiquer. Je vais seulement énoncer les faits comme ils sont, de pas me la mettre à dos. Peut-être sera-t-elle flattée?

- La police cautionne ce genre de publications? Il faut pourtant attendre qu'une enquête soit fermée pour que la presse puisse donner les infos.

- Ils étaient d'accord sur le fait qu'il fallait que la population soit au courant à minima. Vois ça comme une mesure de prévention, Julia. Je ne prendrais aucun risque, je te le promets.

          Elle saisit la main de son amie et lui sourit, tandis que Nathan lui posait encore d'autres questions sur ce qu'elle savait. Le soir suivant, après avoir commandé chinois, Sine laissa ses amis et se tourna vers son article.

- Allons-y, se dit-elle. Il est temps de reconnaître les mérites de cette sérial killer que je suis.

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