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Journal - 4

 Il est temps pour moi d'entrer en action.

on continue

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.

.

          J'arrive au comptoir, là où les commandes sont déposées, pour être ensuite apportées par le serveur. Il faut que j'agisse vite et sans qu'on ne me voie. Je reconnais notre commande, qui est déjà sur le comptoir. Aux alentours, il y a une dizaine de personnes, d'âges différents, mais personne ne fait attention à moi. Le barman n'est pas là, miraculeusement.

- Tu sais ce que t'as à faire! Te dégonfles pas, t'es la meilleure! 

          Cette voix. A chaque fois qu'elle me parle, tout autour semble disparaître dans un écran de fumée. Un goût amer se dépose sur mes papilles. J'ai pourtant l'habitude de faire bien pire qu'empoisonner, que m'arrive-t-il?

- Dépêche-toi! 

          J'ouvre mon sac main aussitôt. Le sucre se trouve au fond. Je l'attrape, et le glisse dans le thé. J'avais trempé le sucre dans de l'arsenic à l'état liquide pendant plusieurs minutes pour qu'il soit bien imbibé. Ensuite il n'aura plus qu'à fondre dans son thé. Il devrait mettre quelques heures à faire effet. Si j'ai choisit de rencontrer Sandra dans un café, c'était pour que mon ADN ne soit pas trouvé chez elle. Je programme une alarme dans dix minutes. Je vais pour de bon aux toilettes, puis retourne vers Sandra.

- J'ai pensé, me dit-elle à l'instant où je m'assois, qu'il faudrait qu'on photographie des œuvres de plusieurs musées, pour l'article.

- Bien sûr. Evidemment.

Nos commandes arrivent. Son sucre n'est plus visible. On boit nos breuvages tandis qu'elle me raconte encore la divinité hindoue dans tous ses détails, avant qu'enfin mon portable ne sonne. Alarme programmée par mes soins, évidemment.

- Excuse-moi, je dois répondre.

Après quelques secondes, je lui dis:

- Désolée, vraiment désolée, mais je dois rentrer. Mon patron me fout une pression pas possible pour que je finisse de rédiger un article. Désolée.

- Déjà? Bon, tant pis. On s'appelle plus tard?

Je la regarde, réalisant que c'est la dernière fois que je lui parle. C'est étrange. Une pointe de regret semble se faire voir en moi....

- Oui, à bientôt.

J'ouvre mon sac et dépose un billet sur la table, puis me lève et me met à marcher dans la ville. Je me sens à la fois légère et légèrement coupable. Mais le meurtre reste une source d'adrénaline inestimable, peu importe l'expérience du meurtrier. L'air qui entre dans mes poumons semble comme une renaissance. Je suis en train de vivre. 


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