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4. Ames soeurs


Lorsque Lyros retourna chez lui, sa soeur l'attendait de pied ferme et l'obligea à tout lui raconter. Il tenta de s'évader en se plongeant dans les réparations du robot cuisinier qui traînait sur son établi mais elle lui arracha des mains et menaça de le détruire s'il ne disait rien.

— Il est fou ! s'écria Lyros en reprenant l'objet, moins tu en sauras et moins tu seras en danger.

— Le coup du grand frère protecteur ne fonctionne pas, cracha Zelda pour le moins furieuse, que pourrait-il y avoir de si dangereux, vous prévoyez de tuer quelqu'un ?

— On va cambrioler l'armée.

Il l'avait lâché comme cela, cinq petits mots, et le voilà hors-la-loi. La simple mention de cet acte hypothétique les mettait en danger. Le haut-mentor n'allait jamais accepté que l'on vole des âmes et s'il était probable qu'il épargne son fils, lui serait certainement pendu.

— Qu'est-ce que vous allez voler ?

— Une âme, Athénor veut prendre le vaisseau dont tu m'as trouvé les plans et filer. Reste en dehors de ça.

Elle lui jeta un regard noir et lui dit qu'elle était déjà impliquée pour avoir fait des copies des plans et autres manuels du vaisseau. Ils étaient déjà hors-la-loi alors autant tout partager.

— Je ne veux pas que tu ailles en prison ou pire que tu te fasses exécuter.

— La réciproque est également vraie !

Elle soupira, cette conversation ne les mènerait nulle part. Athénor était fou d'avoir émis cette idée, Lyros était fou de l'accepter. Car oui il allait l'accepter, Zelda connaissait assez bien son frère pour le savoir. Il était prêt à tout pour fuir cette vie.

— Il sera bientôt réparer ? demande t-elle en déisgnant le robot. J'ai faim.

— Si tu me laisses bosser.

Zelda s'éloigna de lui et annonça aller faire un tour en attendant que la machine soit de nouveau opérationnelle.

— Peut-être auras-tu changer d'avis lorsque je reviendrai.

Elle referma derrière et le laissa seul. Zelda marcha à travers les coursives de son quartier puis prit un élévateur vers les étages supérieurs. Elle se trouva mal à l'aise en y arrivant, tout était plus noir, plus propre, plus aseptisé que dans son quartier coloré. Elle marcha un peu au hasard et se résolu à demander son chemin à un passant qui l'évita comme si elle avait la peste. Elle en accosta plusieurs et finit par inspirer la peur si bien que deux gardes s'approchèrent d'elle et la tirent par le bras.

***

Le haut-mentor fut surpris, et légèrement contrit que l'on frappe à sa porte au beau milieu du repas avec son fils. Les deux gardes de l'autre côté s'inclinèrent bien bas et s'excusèrent platement pour le dérangement avant de déclarer que leur prisonnière demandait à voir son fils et avait effrayé plusieurs résidents.

— Athénor, la connais-tu ?

Le jeune homme s'approcha et reconnut sans peine la jeune femme. Il masqua au plus vite sa surprise et s'exclama :

— Oh Zelda, je t'avais complètement oubliée, navré père, je devais la rejoindre. Entre !

Elle pénétra dans les appartements aisés et s'y sentie tout de suite décalée. Si elle avait su, elle aurait probablement mis d'autres vêtements. A ce moment elle se sentait comme un mouton de poussière sur ce sol rutilant. Athénor voulut l'emmener mais son père l'invita à partager leur repas, ce qu'elle ne put refuser. Elle vint donc s'asseoir avec eux et se servit un petit peu dans les plats que le haut-mentor lui présentait. Zelda jeta un regard interrogateur à Athénor, Lyros lui avait parlé de sa mère, Yelenda, mais elle n'avait pas su qu'elle était l'épouse du haut-mentor, ce qui rendit la situation encore plus tendue. Athénor, le propre fils du haut-mentor avait proposé à son frère de commettre un grave délit. Que pouvait-il bien reprocher à sa propre vie ?

— Comment connaissez-vous mon fils ?

— C'est la soeur de Lyros, le major des ingénieurs de ma promotion, répondit Athénor à sa place.

— Je vois, êtes-vous à l'académie militaire également ?

— Non, j'ai fait l'académie civile, je n'ai pas le talent de Lyros.

Le père d'Athénor eut la délicatesse de ne pas faire de commentaire et s'intéressa au métier qu'elle exerçait actuellement. Zelda décrivit rapidement son travail aux archives et il fit l'éloge des conservateurs du savoir.

— Vous avez tout pour être fière de votre travail, le savoir est un bien très précieux.

— C'est ce que dit toujours le conservateur en chef, admit poliment Zelda entre deux bouchées de salade.

— Avez-vous déjà choisi votre reproducteur ?

La question était tellement éloignée du sujet de la conversation et tellement indélicate que les deux jeunes manquèrent de s'étouffer avec leur nourriture. Athénor s'indigna d'un tel manque de politesse tandis que Zelda cherchait à cacher le rouge qui lui était monté aux joues.

— Je suis encore loin de mes trente ans, réussit-elle à bafouiller. Et j'ai des frères assez protecteurs, ils font souvent peur à quiconque voudrait m'approcher de trop près.

— Avec raison j'imagine. Athénor fera son choix dans le courant de l'année prochaine, il va pour le moment se consacrer à sa carrière de second haut-mentor.

Elle qui n'avait pas su quelle affectation il avait eu était maintenant informée, les sous-entendus de son père quant à eux étaient limpides.

— Oh, je, non...

— Nous avons à discuter, déclara Athénor en se levant. Tu viens ?

Zelda se leva prestement et le suivit dans sa chambre. Il lui désigna un fauteuil mais elle ne voulut pas s'asseoir et resta debout.

— Il y a un souci avec Lyros ? demanda t-il soucieux, il n'avait pas supposé la revoir.

— Il m'a tout raconté.

— Il avait promis, murmura le jeune homme.

— J'ai quelques bons arguments, rétorqua t-elle, également à voix basse.

Cette discussion à deux pas du haut-mentor pouvait les envoyer tous les deux à la potence.

— Quoiqu'il t'aies dit ne t'en mêle pas, ce sont nos affaires.

Zelda lui sourit, recula d'un pas, saisit une petite chaîne qu'elle portait au cou et la tira hors de son pull. Athénor vit apparaître une petite sphère bleue scintillante et n'en crut pas ses yeux.

— Pour faire décoller votre vaisseau il vous faut une âme. Voici l'âme de Phoebos, mon jumeau mort pendant notre grossesse, tu ne trouveras pas plus puissant qu'une âme d'enfant qui n'a pas été affecté par la vie. Je viens avec vous. 

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