Chapitre 9 : L'arme du destin
"Le destin brasse peut-être les cartes, mais c'est nous qui les jouons "
Aphrodite lilith, je crois que je ne vais pas arrêter de le dire, est la femme la plus belle que j’ai jamais vu. Et je sais que je ne suis pas la seule à le penser en voyant l’expression des autres autour de moi.
Je sens Blaze me regarder la nuque fixement comme s’il cherchait à y creuser un trou où à découvrir mes pires secrets. Je n’en ai pas tant que ça, de toutes les façons.
Je suis encore sous le choc de mes propres actions. J’ai failli me faire griller, dans tout les sens du terme. Si la possibilité même qu’une fille soit une héroïne n’était pas absurde, je ne sais pas où j’en serais exactement aujourd’hui.
Je n’ai jamais été quelqu’un de peureux, j’affronte tout ce qui se dresse sur mon chemin avec toute la force et le courage que j’ai. Mais je ne veux pas gâcher l’opportunité de me sentir normale, de faire partie d’un groupe qui ne sait rien de moi mais qui m’apprécie pour qui je suis, pas parce que je suis une bizarrerie et un monstre de la nature avec des pouvoirs qui la dépassent.
Nous avançons à grands pas vers un côté de la gigantesque bulle, là où un tas d’armes sont plantées dans un mur noir. Comme une sorte de musée, il y’a des armes exposée partout et qui s’étendent plusieurs mètres dans le mur. Je ne me suis jamais sentie aussi petite qu’en cet instant.
- Wow. Ils ne rigolent pas avec les combats. Dit Lydia en se plaçant à côté de moi.
Elle est sympathique, j’ai appris à apprécier sa présence et ses discussions à sens uniques avec moi. Je suis sure de connaitre tout les ragots de l’école grâce à elle, ce qui m’évite de demander ce qui se passe et me laisse plonger dans mon silence hypnotique où je peux m’évader dans le monde des rêves. Surtout que mon esprit est torturé par la pensée d’un seul garçon. C’est obsédant et les évènements de la journée me chamboulent d’une manière étonnante. Je suis complètement paniquée devant ce que je ressens quand je suis avec Hunter.
Cette attraction si forte qu’elle abattrait un mur s’il était dressé entre nous. Cette façon qu’il a de me regarder comme si je comptais pour lui. Personne ne m’a jamais regardé comme ça, sauf ma mère et mon frère mais la famille ne compte absolument pas.
- Je voulais te dire, toute à l’heure. Merci de m’avoir défendue. Fait Lydia en souriant légèrement.
Je hoche la tête en sa direction, je n’ai vraiment pas envie de lui répondre en ce moment. Je suis d’une humeur massacrante sans savoir pourquoi.
L’art d’être une lunatique en deux leçons.
- Très bien. Commence la professeur d’une voix assurée, ici, ce ne sont pas des objets qui pendent à un mur. Ici ce ne sont pas de simples petits accessoires pour faire joujou où pour faire peur, armes sont vos alliés au combat. Elles sont votre bouclier et votre chance de survie au moment où vous ne pourrez plus changer de forme, utiliser votre magie de manière à vous défendre. Ce sont ces armes là qui vous protègent de ce qui menace votre vie.
Elle commença à bouger avec grâce avant de prendre un arc en bois neuf et une flèche noire.
Avec une vitesse impressionnante, elle se tourna vers la cible et tira d’une geste souple.
La flèche atteignit le centre de la cible avec une facilité déconcertante, et quand elle reprit une autre flèche, celle-ci de ficha au cœur de la flèche déjà plantée dans la cible, la découpant en deux.
Je ne peux m’empêcher d’ouvrir un peu les lèvres pour reprendre mon souffle et essayer de me débarrasser de ma surprise béate. Elle avait littéralement limé la flèche en deux et laissé les deux flèches en parfaite suspension et ce, comme si c’était naturel. C’était instantané. Je suis hypnotisée par tant de force et de précision.
- Que ça soit un arc, une dague, un couteau, un fouet, des Shuriken où quoi que ce soit d’autre, Votre arme sera là pour vous. Vous pensez qu’un fouet ne cause pas de gros dégâts, mais ne vous faites pas d’illusion, un fouet normal ne ferait pas de grand mal, mais ces armes (Elle pointe en direction du mur criblé de moyens de torture en tout genre) Ne sont pas normales. Ce sont des armes de pacte, des armes vivantes. On les appelle, familiers. Un point de plus à celui où celle qui me définit ce qu’est un familier.
Tout le monde commence à s’agiter. Je ne cherche pas vraiment les point de bonus puisque ce que je veux entendre, c’est l’explication. Je reste de marbre et regarde les élèves commencer à avancer des hypothèses plus farfelues les une que les autres.
- Eh bien, ce n’est pas ça. Mais je crois que Mr. Blackburn qui est en dernière année, peut nous éclairer sur le sujet, n’est-ce pas ?
Il y’a quelque chose de bizarre dans la manière dont elle le dit, comme s’il y’avait un message en dessous, quelque chose d’invisible que je n’arrive pas à saisir, mais il y’a définitivement anguille sous roche.
- Ce sont des particules d’esprits puissants et sages emprisonnés dans des armes. Dit-il d’un ton monotone qui reflète un certain ennui mais aussi, une colère sous-jacente.
Qu’est-ce qui se passe entre ces deux là ?
- Exactement. Un familier est une particule d’esprit d’un des membres de la communauté fantastique qui en a marqué l’histoire, que ça soit par son courage, son intelligence, sa force où sa bravoure. Un élite. Un sort est posé sur chaque arme pour qu’elle collecte une petite partie de l’âme d’un de ces membres. Tout cela bien sûr avec l’accord du membre.
Je reste perplexe face à la dernière phrase de l’enseignante. Comment peut-on obtenir l’accord de quelqu’un qui est mort ?
En ayant le pouvoir de le faire. Me dis-je.
Oui, quelqu’un qui peut parler aux morts. Un Hodkin.
- Le fait que ces armes soient baignées de magie les rend extrêmement dangereuses, et le fait qu’elles contiennent l’âme de quelqu’un les rend aussi stratégiques. Une fois que vous trouvez votre arme, vous pourrez discuter avec l’âme qui y est enfermée.
- Comment sommes-nous choisir notre arme ? Comme ça, au hasard ? Et voir si ça marche ? Demanda un blond d’une voix nasillarde.
- Que l’on soit clairs, dit l’enseignante en fronçant légèrement les sourcils. Ce n’est pas vous qui choisissez l’arme, C’est l’arme qui vous choisi. Si vous avez une affinité particulière avec l’un des élites, l’arme viendra à vous, vous le saurez rien qu’en la touchant.
Le blondinet ne répondit rien et se contenta de regarder le sol en hochant la tête.
- Donc, bougez un peu, touchez ce qui vous intéresse et votre familier sera bientôt à vous. Il est vrai que l’exercice est un peu difficile et réussi rarement du premier coup, mais vous devez essayer jusqu’à ce que vous trouviez votre allié pour la prochaine séance, nous puissions commencer l’entrainement de pratique. Déclara mrs.Lilith en nous laissant nous approcher des armes.
Il y’en avait tellement.
Des œuvres de torture et de massacre ainsi exposées.
Je jetai un coup d’œil aux autres et vit qu’eux aussi étaient émerveillé devant la quantité d’armes.
Je me promène doucement, en jetant des regards aux instruments qui m’entourent. Je vois un petit sac rouge et curieux, je l’ouvre.
Il contient des aiguilles de taille hallucinante. Quand je les touche, une sorte de murmure vient me titiller l’oreille mais je n’entends rien d’intelligible.
Je pose le sac à sa place et continue à marcher.
- Je l’ai trouvée ! S’exclame quelqu’un derrière moi.
Je me retourne précipitamment et voit Lydia qui tient un nunchaku noir. Je n’ai jamais réussi à en manier un sans me faire des bleus partout.
J’entends beaucoup d’autre voix crier qu’ils ont trouvé. Et moi dans tout ça, pourquoi je ne trouve pas ?
Je soupire et fais un pas en avant mais quelque chose attire mon attention.
Ce n’est pas un objet particulier si on n’y regarde pas de prés mais quand je m’en approche, je l’entends, un murmure audible et attractif qui me dit « Viens à moi ».
Un katana.
C’est une épée avec une lame fine mais au poignet sculpté d’incroyables arabesques. Je la prends dans mes mains et je sens que l’arme, sensée être froide comme toutes les autres que j’ai touchée, et en fait chaude dans mes mains. Je serre un peu la poigne et un sentiment de bien-être s’abat sur moi sans raison.
« Bonjour à toi, camarade ». Dit le même murmure que j’avais entendu plus tôt.
Je souris mais avant de pouvoir répondre, j’entends quelqu’un siffler derrière moi.
Blaze me regarde, les yeux écarquillés et je ne peux m’empêcher de me demander ce qui lui prend. Il regarde l’épée fixement.
- Blaze, qu’est-ce qui se passe ? Je demande, moi-même un peu paniquée.
Il me jette un regard mais ne prononce aucun mot. C’est professeur Aphrodite qui vient me poser une main sur l’épaule.
- Regards-bien les arabesques sur le pommeau.
Je fais ce qu’elle me dit et fixe la base de l’épée. Je ne l’avais pas vu, ce petit détail qui change tout.
Un triangle inversé contourné d’une épaisse brume.
Le triangle de la mort.
C’est l’épée des assassins, l’épée de la mort. Une épée tellement dangereuse qu’elle porte un nom : Enraiha.
Celle qui tue permet de tuer une personne rien qu’en pensant à son nom et à son visage. Qui protège l’épéiste.
Cependant, en contrepartie, la mort engage son propriétaire et fais de lui son assassin. Une personne qui tue les gens qui méritent de mourir.
C’est la mort qui m’a parlé, qui a murmuré. La mort est une personne.
La mort veut que je devienne sa fauche et l’exécutrice.
Aujourd’hui, la mort fait de moi sa complice.
Je suis, comme à mon habitude, dans la merde
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HEY !
COMMENT vous trouvez ce chapitre ?
Commentez ce que vous en pensez, dites ce qui vous passe par la tête :')
Ah, Aryanna et ses problèmes qui la poursuivent.
Est-ce qu'elle va devenir l'executrice de la mort ? Tuer quelqu'un ? Va-t-elle découvrir ce qui se cache derrière son propre destin ? Pourra-t-elle garder son secret jusqu'au bout ?
COMMENTEZ. C'est tout ce qui m'importe. Plus de détails et d'explications dans le prochain chapitre ;)
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Love yaaaaaaaaaaaaaaaaaa!
Drina xx
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