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Chapitre 26 : Quatre vérités


  

  



    - Ma mère ? Demandai-je, entre le choc et la mortification absolue.

Eva leva les yeux au ciel en soupirant lourdement comme pour se demander ce qu'elle avait bien pu faire pour écoper d'une catastrophe (Moi, évidemment) comme amie.

- Tu va répéter ce que je dis comme une cruche ? Oui, ta mère, génitrice, cette femme qui t'a mis au monde en te sortant de son va... Commença-t-elle en ponctuant chaque mot par des gestes étranges.

-J'AI COMPRIS. L'interrompis-je avec une mine dégoutée. Evangeline n'avait vraiment pas de limites. C'était surement pour ça qu'elle faisait partie de mon cercle d'amis. Tous ceux qui m'entouraient n'avaient ni froid aux yeux, ni une langue mal pendue.

- Bien. Je suis heureuse que tu ai compris parce que je dois y aller, pour que tu lui parles, parler, le verbe, qui signifie discuter, mais là tu va plutôt te faire agresser verbalement, comme tu aurais dû t'y attendre alors tiens-toi prête. Dit-elle en faisant la moue. Elle m'en voulait encore pour avoir mis ma vie en danger et toute protection, ces sentiments, m'emplirent d'une confusion étrange. Pouvais-je jouer un rôle si important dans la vie de mes proches pour qu'ils réagissent si négativement à un simple accident qui aurait, en effet, causer ma mort ?

Mon amie quitta la pièce d'un pas rageux en claquant la porte violemment pour ponctuer son humeur et mon démontrer comme il se doit qu'elle était loin de avoir pardonné ma bêtise.

Je n'eu pas le temps de souffler que Julia Valkyrie déboula dans la pièce comme une Energumène.

Malgré l'inquiétude qui apparaissait claire sur son visage, ses cheveux qui avaient acquis une vie propre et ses gestes fébriles qui démontraient avec évidence son anxiété, ma mère était plus resplendissante que jamais. Je devais admettre que la voir, même dans ces circonstances morbides m'ôta des épaules un poids dont je n'avais même pas conscience et comme si elle était l'élément manquant d'une équation mathématique où la pièce maitresse d'un puzzle de dix-mille pièce, sa seule présence me rassura.

Lorsque son regard se posa sur moi, deux détails opposés m'interpellèrent et me rendirent encore plus inquiète que je ne l'étais déjà :

Ses épaules qui étaient tendues auparavant se détendirent visiblement, mais l'expression de son visage se transforma au même moment, en une expression maternelle que je connaissais bien : J'étais cuite. Grillée. Et complètement cramée.

- Aryanna Raymond Black ! Tu es dans de très mauvais draps, jeune fille ! Dit-elle avec une voix calme qui me donna des frissons. Merde, merde, merde. Cette voix là, ma mère ne l'utilisait que quand elle était furieuse, qu'elle avait du mal à contrôler sa colère. Et quand elle utilisait mon nom complet, je su que ce qui allait venir allait être explosif.

Oh. Mon. Dieu.

- Salut maman. Dis-je d'une voix faible et pathétique. J'avais encore du mal à parler correctement et les calmants qu'on me transfusaient semblaient faire effet puisque mes côtes me faisait moins mal et mon corps ne criait plus au secours depuis un moment.

- Oh non. Non. Tu n'as pas le droit de parler. Où de bouger. En fait, tu n'a le droit à rien du tout, tu es punie ! Punie tu m'entends, pour toute l'année, non, pour le restant de tes jours ! ¨Pour m'avoir fait une peur pareille. Est-ce que tu te rends compte de ce que tu as fait ? Tu pars en mission sans même m'en parler ! J'aurais pourtant cru que ma fille me faisait confiance et que ma confiance en elle n'était pas mal placée, mais comme j'avais tord ! Ma fille me ment. Me mens, comme à une étrangère, moi qui fait tout pour la protéger, et qu'est-ce qu'elle me donne en retour ? Un arrête cardiaque. Voilà tout. Dit-elle en augmentant sa voix crescendo jusqu'à hurler comme une harpie. Ma mère pouvait devenir assez dramatique quand elle le voulait.

Une bouffée de culpabilité m'envahit sur le coup. Elle avait raison. Pourquoi lui avais-je caché ma mission ? Ma relation avec la déesse de la mort ? Mon arme ? Pourquoi ne lui avais-je pas tout raconté, comme au bon vieux temps.

Ma mère était essoufflée, ses yeux était plein de ressentiment et malgré tout, je pouvais y déceler tout l'amour qu'elle avait pour moi.

- Je suis désolée. Finis-je par dire en baissant la tête instinctivement, comme quand j'étais dans la meute et que je devais me soumettre à l'autorité d'un alpha

- Désolée ? Répéta-t-elle en riant. Non, tu va l'être très bientôt, fini les petites aventures en dehors du lycée, fini le lycée tout court ! Tu as avoué à des gens que tu connais à peine, ce que tu es vraiment. Le comble ! Le comble de l'histoire ! Est-ce que tu sais ce qui va se passer ? Ces gens que tu crois être tes amis vont le dire au monde entier et tu va finir pourchassée toute ta vie, toute notre vie, Aryanna ! Tu le sais ? Nous ne pourrons jamais avoir une vie stable ! Jamais. Tu le sais ? Je croyais que tu étais plus responsable que ça ! Dit-elle en secouant la tête, visiblement déçue.

Ses paroles, pleines de certitude et de dédain me mirent dans un état de colère inimaginable. Je sentis l'électricité picoter sous ma peau, m'implorant de l'utiliser.

Calmate. Prononçais-je entre mes dents. Le sort de relaxation fit effet et me permit de reprendre le contrôle de mon esprit. Je levais mon visage et alignais mes yeux à ceux de ma mère.

- Tu es une hypocrite. Tu dis que j'aurais dû t'en parler, qu'il ne devrait pas y avoir de secrets entre nous, alors, parlons en, de cette franchise dont tu parles si ouvertement. Comment va mon père biologique ? Tu sais, celui qui siège dans le conseil des anciens ? Celui dont tu refuse de me parler ? Dis-moi, maman, je voudrais comprendre. C'est toi qui m'a dit qu'il fallait que je trouve des gens sur qui je pouvais compter, et c'est exactement ce que j'ai fais. Ils ont parcourut ciel et terre avec moi, ils m'ont vu dans des états frôlant le désastreux, ils m'ont aidé à trouver mon chemin, là où tu n'as même pas essayé de prendre de mes nouvelles. Tu n'as même pas appelé une seule fois, pour dire bonjour, pour me demander comment s'est passé ma journée. Tu te contredis. Alors, à qui la faute ? Pourquoi je ne t'en ai pas parlé ? Peut-être parce qu'avec ta paranoïa, et ton manque de confiance envers les gens, j'ai plus peur que tu me demande de vivre en recluse, comme si j'étais un monstre. Je n'en suis pas un. Je suis comme eux, comme toi, comme Harry. J'ai le droit à une vie, et ce n'est pas parce que je suis spéciale qu'il faut me traiter comme une maladie mortelle contagieuse, comme si le fait de rencontrer des gens en dehors de ma famille serait un danger pour l'humanité. Alors, non, maman, non. Je ne suis pas irresponsable, où candide, où naïve, Tu veux me protéger et je le comprends, mais je suis juste une vivante qui mène une vie propre à moi, et non une vivante menée par une vie choisie par toi. Tu comprends ce que je veux dire ?

Mon discours l'immobilisa toute entière. Elle tritura ses doigts d'une seule main tout en évitant mon regard puis, je l'entendis, plus que je ne la vis, s'approcher vers moi et elle me pris dans ses bras en laissant libre cours à ses larmes.

- Je veux juste ton bien. Ton bien. Dit-elle entre deux sanglots.

Le fait qu'elle pleure était un véritable choc pour moi. Ma mère n'avait jamais pleuré en face de moi et j'avais toujours pris sur moi pour ne pas me demander si elle était réellement humaine où si son cœur était fait de pierre. Sa maitrise de ses émotions était sans pareille, nuls doutes là-dessus. On m'avait toujours dit qu'elle était incroyable, que son courage, sa bravoure, sa bonté avaient fait d'elle l'une des guerrières les plus puissantes qui existaient. Elle avait gagné la bataille de L'oméga, sauvant ainsi notre race et l'humanité entière alors qu'elle n'avait que dix-huit ans. Cependant, ce manque d'émotion sur son visage avait toujours été pour moi, un défaut qui la rendait robotique et inhumaine. Comme si montrer qu'on a mal, que l'on est heureux, que l'on est triste était un péché sans nom.

- Tout va bien. Tout va bien aller. Dis-je en lui tapotant doucement le dos, me sentant étrangement ridicule face à la situation plutôt bizarre.

Elle s'assit abruptement et s'essuya rapidement le visage avec ses manches. Ses joues étaient rouges et mouillées et pour la première fois, je vis ma mère comme mon héroïne personnelle. Humaine, belle, forte et chaleureuse.

- Mais tu as raison. Je ne peux pas répondre à tes questions, mais je sais qui peut le faire. Le médecin m'a dit que tu pourras sortir d'ici dans quelques jours. Harry restera un peu pour te tenir compagnie et nous en reparlerons quand tu seras sortie d'accord ? Fit-elle en se levant.

- Tu ne te défileras pas, promis ? Demandais-je en lui adressant un regard suspicieux.

- Promis. Dit-elle en me souriant tendrement.

C'est bien sûr à ce moment, que mon ventre ce manifesta en gargouillant comme un monstre gélatineux bien dégeulasse.

La classe.


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HELLOO !

Certains d'entres vous penserons que ce chapitre est juste ennuyeux et nul à chier, ET BIEN vous avez RAISON. Mais j'ai tout de même tenu à écrire ce chapitre pour éclairer un peu la situation familiale. 

J'ai juste l'impression qu'on idéalise trop la famille, mais je voulais justement montrer que chaque famille a ses problèmes, chaque personne a ses défauts et que parfois, c'est parfois frustrant, la famille. Il faut faire sortir cette frustration, il faut dire ce que l'on pense du comportement de l'autre, essayer de trouver une solution parce qu'au final, la famille est ce qu'il y'a de plus sacré et si on ne fait pas tout ce que l'on peut pour arrêter les dégâts, on les perds sans avoir pu leur dire proprement : Adieu. 

Je vous souhaite un joyeux noël, puisse vos proches être avec vous, et vos amis rester à vos côté à tout jamais. J'espère que vous mangerez jusqu'à plus faim, que vous partagerez des moment inoubliables, heureux, qui deviendront des souvenirs  à jamais gravés dans votre mémoire.

 Prenez soin de ceux que vous aimez.

Si vous n'avez pas trouvé ce chapitre nul à chier, votez ;)

Commentez ce qui vous passe par la tête. d'ailleurs, Qu'est-ce que qu'il y'a sur votre table de noël ? Je suis curieuse de savoir :')

Followez-moi, sans raison particulière...

Bonne fête, 

LOVE YAAAA !

Drina xx




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