Chapitre 25 : éveil
" La passion amoureuse ou un haut degré d'ambition ont, de tout temps, changé des gens raisonnables en fous qui déraisonnent." EMMANUEL KANT. <-----J'admire cet homme, l'un des rares philosophes qui m'a paru plutôt sensé. Ses textes philosophiques sont les seuls que j'ai la patience de lire.
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QUELQUE PART, au milieu de mon semi-coma, mon esprit a décidé qu'il était peut-être temps que j'ouvre les yeux.
C'est avec un effort incommensurable que j'ouvris un œil tremblant. Ma tête me faisait un mal de chien, j'avais la nette impression d'avoir fourré mes yeux dans une montagne de sable tant ils étaient secs et râpeux. Ma gorge sèche avait désormais pris décision de se manifester et ma voix avait pris congé pour un bon moment. Mes mains ne répondait plus à mes ordres et tremblaient comme des feuilles, mon cœur battait à cent-à-l'heure, ma respiration saccadée fit réveiller une douleur sourde dans mes côtes. Je devinais alors qu'elles étaient cassées, brisées et si douloureuses que j'avais du mal à inhaler un air devenu rare.
En somme, mon corps tout entier se posait la question : MAIS QU'EST-CE QUI S'EST PASSE, BORDEL DE MERDE ?
J'essayais en vain de me relever mais la douleur dans mes côtes m'en dissuada rapidement.
Une main me toucha légèrement l'épaule et je sursautais par réflexe.
- Calmes-toi Arya, c'est moi. Hunter. Dit-il en laissant sa main fraiche vaquer sur mon front brûlant. Sa voix était pleine d'émotions, pleine de désespoir, de peur et d'angoisse. Se pourrait-il qu'il s'inquiète pour moi ? À cette pensée, mon cœur qui battait frénétiquement dans ma poitrine fit un saut et ralentis doucement car cette idée me calma et me fit naître une douce chaleur dans ma poitrine.
Je pris une longue inspiration qui me brûla les côtes si fortement que je failli m'évanouir de peine. Merde, j'aurais peut-être eu moins mal si un camion m'était passé dessus.
Je voulais former des mots et parler à hunter, lui demander ce qu'il se passait mais mes lèvres restèrent scellées et ma gorges sèche permit à un sifflement de sortir de ma bouche. Merde, merde, merde. Je ne me rappelle pas avoir été dans un tel état, Jamais.
Hunter pris une inspiration soudaine, et quitte le siège sur lequel il était assis et je ravale les cris de désespoir qui menacent de franchir mes lèvres : Reste ! Ne pars pas ! Expliques-moi !
Mais je reste silencieuse et inspecte la pièce autour de moi d'un air fatigué.
Où suis-je ?
C'est une chambre teintée de blanc, dont le plafond vert-menthe me donnait l'incontrôlable envie de vomir. Une lourde odeur de désinfectant flottait dans l'air et les draps qui recouvraient mon corps sentaient l'eau de javel. La fenêtre ouverte donnait sur du gazon, et je pouvais entendre le son du moniteur 'Bib. Bip.Bip.' Ce bruit incessant m'agaçais et me rassurais, tant que j'entendais ce tapage, j'étais sûre d'être encore en vie.
Hôpital.
J'étais allée à l'hôpital une seule fois dans ma vie, et c'était parce que j'avais avalé une balle d'argent par accident et qu'elle se baladait dans mon appareil digestif, menaçant de toucher mes organes vitaux et de les brûler jusqu'à ce que mort s'en suive. Bien sûr, Comment la balle avait pu être accidentellement avalée par moi devra rester extrêmement confidentiel. Je dirais seulement qu'une cartouche de fusil et un loup-garou particulièrement bien formé qui passe à côté de moi n'était pas une idée très ingénieuse.
Ma mère avait eu la peur de sa vie et passait son temps à me demander si j'allais bien, si je ressentais une quelconque douleur. Dieu du ciel, qu'avait-elle pu ressentir à l'idée de savoir que je pouvais mourir d'un instant à l'autre ? La balle avait été forgée dans un mélange de Safran, de bronze et de jacobée ce qui la rendait plus que toxique pour moi, une demi-mortelle.
Heureusement, on m'a enlevé la balle avant que je n'ai subi de dommage important. Dieu merci.
Le souvenir de ma mère fit accroitre mon mal de tête et alors que je m'apprêtais à fermer les yeux pour retrouver un peu de paix, des flashs des instants qui précédaient ma perte de conscience envahirent mon esprits en un myrade d'images tournoyantes :
Le meutre.
Le loup garou.
Mon père.
L'hotel.
Le démon.
Le conseil.
Un traitre.
Eva, princesse.
Enraiha.
Ma mission.
Hunter.
Emerald.
Prix.
Le coupable.
La déesse de la mort qui avait décidé de se réveiller : Discerna.
Mon père qui disait vouloir me tuer.
Disait que j'étais faible.
La déesse qui me protégeait.
Ma mère qui m'avait menti.
Sort de disparition.
Black-out.
Tout ces souvenirs remontèrent à la surface, me laissant bouche-bée devant les évènements que j'avais eu à affronter en l'espace de quelques heures.
Pas sorcier de deviner pourquoi mon corps était dans un tel état ! J'avais passé un sacré mauvais quart-d'heure et j'avais usé mes ressources et pousser mon corps à ses limites.
- Aryanna. Fit Hunter en prenant ma main, ses yeux si familier étaient empreints d'une inquiétude qui me serra le cœur. Ses cheveux étaient tirés dans tous les sens, ses yeux rougis et sous-lesquels des cernes se dessinaient nettement. Il n'avait pas dormi depuis trop longtemps.
J'ignore la douleur que me cause la parole et demande :
- Combien...de temps ? Ma voix se brise à mi-chemin et Hunter me tend un verre d'eau et m'aide à le boire gorgée par gorgée.
Lorsque j'ai fini, il se redresse, les yeux graves.
- Quatre jours. Arya, tu as perdu conscience pendant quatre jours.
- Quoi ? Dis-je dans un murmure.
- Tu es tombée dans les pommes à l'hôtel, ton cœur...
Il avale sa salive, comme si le souvenir de ce qu'il m'était arrivé le hantait encore.
-...Ton cœur s'est arrêté, durant deux heures, Aryanna. J'ai cru que tu étais morte. Dit-il, et soudain, c'est sa voix qui se brise et une larme esseulée traverse son visage. Je ne l'ai jamais vu pleurer. Je doute même qu'il ait déjà pleuré. Je sens des larmes me monter aux yeux sous l'effet de l'émotion.
- Je suis désolée. Finis-je par dire, ma voix pathétique, mon cœur en miettes.
Il passe la main dans ses cheveux, un geste qu'il avait l'habitude de faire lorsqu'il était avec moi, parce que j'étais exaspérante et que je le poussais toujours vers ses derniers retranchements.
- Ne me refais plus jamais ça Aryanna. Je n'y survivrais pas, tu comprends ? Demanda-t-il en fixant mon visage, comme s'il avait peur que je disparaisse.
Je hoche lentement la tête.
Il soupire et se relève.
- Quand est-ce que tu as dormi pour la dernière fois, bon sang ? Demandais-je en le regardant marcher comme un mort-vivant vers la porte de la chambre.
Il se retourne et secoue la tête.
- J'ai promis de ne dormir que quand tu te serais réveillée. Dit-il après un moment.
Ses paroles m'envoient directement dans un état de choc. Oh, non. Non, non, non.
- Et si je ne m'étais réveillée, Hunter ? Demandais-je, les lèvres tremblantes.
- J'aurais attendu. Et je t'aurais rejoint là où tu aurais été. Répondit-il en haussant les épaules.
Il quitte la pièce et me laisse seule avec l'idée maudite qui me hante et me replonge dans l'effroi. Si j'étais morte, Hunter aurait mis fin à sa vie.
C'est à ce moment là que je pris conscience de la gravité de mes décisions, des conséquences désastreuses qu'elles pouvaient avoir. J'avais toujours cru que si je mourais en mission, cela ne regarderait que moi, n'affecterais que ma personne.
La claque virtuelle magistrale que je venais de me donner me disait exactement à quel point j'avais tord.
Hunter. Ma mère. Evan. Mon frère, Harry. Évangeline. Blaze.
Ma mort les auraient tous affectés, à des niveaux différents, certains trop graves pour que j'y pense plus longtemps.
Bordel d'égoïste.
A trop vouloir jouer au sauveuse de planète, à essayer de mettre fin aux souffrances des autres, je faisais mal à ceux qui m'étaient le plus proches. Et cette idée fut la douche froide qui me mit dans un état proche du désespoir.
Quelqu'un toqua à la porte et une Évangeline aux cheveux complètement électrisés se jeta sur moi.
- ESPECE D'IDIOTE DEMEUREE. IMBECILE TAREE. PATATE-SOTTE ! Cria-t-elle dans mon oreille à une vitesse impressionnante. Ses bras m'encerclèrent dans une étreinte si forte qu'elle fut douloureuse.
- Contente de te voir moi aussi. Dis-je avec un brin de sarcasme.
- Oh, même tes p'tites répliques sarcastiques m'ont manquées. Dit-elle en reniflant. Elle pleurait. Mon dieu. Évangeline pleurait. Cette fille, si laconique, si inexpressive, si abrupte et si imprévisible pleurait. A cause de moi.
- Je suis vraiment désolée. Dis-je en trouvant enfin la force de lui rendre son étreinte.
- Tu as intérêt à l'être, Hunter a passé ces quatre jours à me crier qu'il ne passerait pas un seul jour, un seul instant, sans toi. Je suis avais juste suggéré de prendre une douche. Les hommes peuvent être susceptibles parfois ! Dit-elle avec un léger gloussement.
J'explosais de rire. Heureuse de la voir de retour à elle-même.
- Tu sais, j'ai dû chercher les synonymes du mot 'idiote' durant ces trois derniers jours, et j'allais en faire le discours de tes funérailles. Je m'étais dit que si tu me regardais de l'haut-de-là, tu aurais eu un petit aperçu de ce que je pensais de tes petits actes ! Dit-elle redevenue sérieuse, voir sérieusement en colère.
- Pardon. Ma voix est faible.
-On verra bien, si je décide de te pardonner où pas. Tu a encore deux personnes dans le couloir qui attendent impatiemment tes excuses et je peux te dire que les mots qu'ils vont t'adresser vont être bien plus coloré que mes insultes de dictionnaire. Fit-elle en se levant.
- Hunter m'a déjà passé un savon, je te signale.
- Je ne parlais pas de lui, Aryanna.
Je fronce les sourcils, confuse.
- Ta mère. Ta mère est là.
Oh putain. Elle n'aurait pas pu mieux arriver.
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HELLOOOO TOUT LE MONDE. COMMENT CA VA ?
Ce chapitre a mis du temps à arriver! Fiou!
Qu'est-ce que vous en pensez ?
COMME A MON HABITUDE, au lieu d'aller travailler, je fais des choses complètement à l'opposé, comme regarder des séries. Il est donc votre devoir, OUI DEVOIR, de commenter les séries que vous aimez le plus. NIKITA. GAME OF THRONES. FRIENDS. GREY'S ANATOMY. MENTALIST. DEXTER. H. ONCE UPON A TIME.GILMORE GIRLS. DESPERATE HOUSEWIVES. DEVIOUS MAIDS.
ET MEME SI CE N'EST PAS UNE SERIE ET QUE VOUS PENSEREZ QUE JE SUIS UNE GEEK INSAUVABLE.
LE SEIGNEUR DES ANNEAUX. * Prend une voix de psychopathe en chaleur * Mon précieuuuuuuuux.
COMMENT& VOTE& follow & FAN
LOVE YAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA !
Drina xx
PS: j'avais écrit Adam au lieu d'Evan. LOL, je ne sais absolument pas pourquoi j'ai fait un truc pareil. Bref, le beau-père d'Aryanna s'apelle bien EVAN et son père biologique s'apelle Erik ! Voilà :')
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