« Quand les lumières ne seront plus, que le soir m'accueillera sous sa coupe, sache que je t'attendrais, une main sur le cœur et un couteau à la main. »

Drina lagoon

La bête a pris le contrôle.

Je ne ressens plus rien. Mes propres jambes refusent de coopérer et je sens mon contrôle m'échapper peu à peu.

- Ecartez. Vous. Dit une voix gutturale, inhumaine qui me fit sursauter.

Ce n'est qu'en sentant ma propre poitrine vibrer en un grognement animal que je compris que c'était moi qui avait parlé. Où plutôt, c'était elle. Discerna, la déesse de la mort et de la justice avait jailli de mon intérieur et voulait sa part. J'ai toujours cru que cette part de moi ne se réveillerait jamais, mais comme la plupart du temps, je me suis trompée sur toute la ligne. Non seulement, elle s'était réveillée, mais en plus elle avait pris le contrôle de mon corps de façon à ce que je perde toute capacité d'agir. Je savais d'ors et déjà que mes cheveux habituellement marrons ternes s'étaient transformé en un broussaille de cheveux noirs qui couronnaient ma tête tandis que mes yeux d'ordinaire marrons atteignirent une couleur frôlant le gris clair.

Je ne pouvais rien faire. Incapable de reprendre le contrôle de mon corps, je ne pouvais qu'observer comme une spectatrice et j'avais beaucoup de mal à ne pas paniquer, perdre les pédales où encore, fermer les yeux pour ne pas assister au spectacle morbide qui allait suivre.

- Faites ce qu'elle dit. Dit une voix étrangère et familière à la fois. Je sentis la bête tourner ma tête vers la source de cet ordre et observer l'homme devant nous.

C'était lui. Mon père, où tout du moins, ce qu'il en restait parce que les éclairs qui virevoltaient tout autour de mon corps avaient apparemment atteint sa chemise déchiquetée en morceaux. Une cicatrice fraîche avait pris place sur son ventre et la bête se réjouit de cette vision macabre. Heureusement pour lui, sa part vampire accélérait le procédé de régénération des cellules ce qui lui permettait de cicatriser à une vitesse dépassant l'entendement.à cette idée discerna eut un grognement embêté. Oui, oui, embêté, comme si la cicatrisation rapide de mon père n'allait pas vraiment être un obstacle suffisant pour...pour quoi exactement ? Je ne savais pas pourquoi elle avait surgis. Elle ne se manifestait que quand j'étais en danger de mort où qu'un criminel de renommée devait être exécuté. 

Une idée horrifiante m'atteignit de plein fouet. Et si mon père était le criminel ? Si c'était lui qui voulait invoquer  Gabe et menacer notre existence ? L'humanité ?

Déchirer...Entendis-je la bête murmurer dans mon inconscient.

Non, non, non ! Je ne veux pas qu'il meurt, je veux des explications.

La bête répondit à ma supplique par un,  'Pas le vampire, autre...' 

Je sentis plus que je ne vis, Hunter, Blaze et Éva quitter la pièce d'un pas prudent.

La bête cherchait en reniflant l'air et je sentis mon cœur se serrer dans ma poitrine sous l'effet de l'excitation. Le criminel n'était pas loin. Mais il n'y avait que mon père dans les parages, auraisje mal compris la bête ? 

Pas lui. Pas lui. Répéta-t-elle en se dirigeant doucement vers mon père.

- Tu devrais te calmer. Dit-il après un instant.

La bête pencha ma tête d'un côté, comme curieuse. Puis, un rire rauque, robotique et complètement éraillé sortit de ma bouche bien contre mon gré.

- Tu devrais ...t'ôter de mon chemin. Dit le monstre en moi après avoir brusquement arrêté de ricaner.

D'un geste fluide, je sentis le monstre manœuvrer ma main de façon à envoyer  valser mon père dans le mur du fond de la chambre qu'il transperça, laissant une vague de poussière et de petites pierres derrière lui.

Oh, mon, dieu.

Je l'avais tué ?

Non, non, non, faites que non.

Pas mort. Inconscient. Pas mort. Me rassura la bête en s'avançant vers le couloir. 

Une odeur âcre m'arrivait en vagues et je savais que c'était l'odeur de la culpabilité.

Ma nuque me picotait m'indiquant que quelqu'un se trouvait dans mon dos. Je jetais un coup d'oeil à mon père, toujours allongé en postion foetale, immobile.

Un cri résonna derrière moi et ma tête se retourna à une vitesse inhumaine vers ce son délicieux.

C'était un loup-garou qui avait lâché ce gémissement de panique. La bête s'en délecta, adorant l'odeur de la peur qui suintait de tous les pores de l'homme.

Je pouvais savoir, sans vraiment comprendre, que cet homme avait commis des actes irréparables.

Des flash-back de la vie de cet homme parcoururent ma tête comme un film.

C'était lui qui dégageait cette odeur si particulière aux criminels. 

Il trompait sa femme. Avait mis sa nouvelle maitresse en cloque. Etait porté sur les jeux de chance. Aimait...violer les fillettes. Il en avait tué une et l'avait enterré dans une parque sur south-street. Cette fillette n'avait que sept ans...

Sept ans.

ESPECE DE MALADE. Pensais-je, hors de moi.

VIOL. Commença la bête.

MEURTRE. Hurla-t-elle dans ma tête.

MENSONGE.

AVIDITÉ.

LUXURE.

INFIDÉLITÉ.

Ces mots résonnaient en échos dans ma tête en une bande son continue et inépuisable.

Sans avoir le temps de réagir, la bête s'empara d'Inraiha d'un geste calme et calculé. Je sentis ma bouche se tordre en un sourire despotique.

- loup , vous avez failli à votre devoir. Vous avez tué des innocents. Fis-je d'une voix grave qui me fit frissonner intérieurement.

Je regardais le loup-garou qui avait perdu toutes couleurs, il tremblait de la tête au pied à la vue de mes yeux translucide et de ma lame tenue fermement dans la paume des mains.

Il ne semblait pas méchant, c'était même ce genre d'homme que j'aurais pu saluer dans la rue. Le genre d'homme qui ne semblait rien avoir à cacher.

Comme les apparences peuvent être mensongères...Ce loup-garou s'était retrouvé au mauvais endroit au mauvais moment et j'avais bien peur que son heure ne soit arrivée.

- Etes-vous prêt à accepter votre sentence ? Demanda la bête après un court instant.

L'homme ferma les yeux, une larme coula sur son visage, puis, il hocha la tête.

- Oui. Dit-il dans un murmure.

Inraiha poussa un soupir de satisfaction et d'excitation entremêlés. L'épée n'avait pas pipé mot depuis des jours et voilà qu'elle fait amis-amis avec le monstre que j'habite. J'ai envie de croiser mes bras d'un geste immature et de montrer mon désaccord face à la situation.

Enfin un peu d'action, j'avais peur que tu n'aie oublié que j'ai des petits-creux de temps en temps moi aussi. Dit-l'épée dans ma tête.

Traitresse. Dis-je à l'épée en lui jetant un regard mauvais.

La bête sourit, et sans attendre, trancha la gorge de l'homme.

Du sang gicla. Partout.

Sang...Vengeance...

Je regardais, complètement horrifiée, le loup-garou se vider de son sang et je vis son âme noircie quitter son corps tel un esprit malsain.

- Mais qu'est-ce que tu as ...fait ? Demanda la voix de mon père qui se relevait avec difficulté. Sa voix était éraillée par l'effort et par la douleur.

- Mon devoir, Seulement mon devoir, Fils d'apollon. Dit le monstre avec un accent de dégoût.

Mon paternel semblait avoir du mal à garder son calme :

- Pourquoi a-t-tu choisis mon infante Discerna ? Tu crois qu'elle est capable de faire régner la justice ? Ce n'est qu'une gamine. Sa voix était lourde de reproches.

- Elle est celle que j'ai choisie. Elle est celle qui accomplira sa destinée. Elle sauvera ce monde des méfaits qui se trament. Tu le sais, fils d'apollon, que les jours de ton sang et le tien sont comptés. Répondit-elle en essuyant l'épée avec précaution.

- Discerna, ne te mêle pas de ça. Je n'ai pas envie de la tuer.

- Mais tu en as envie. Tu la déteste. Elle est la seule qui puisse t'anéantir. Sa mère était trop faible à tes yeux, tu l'as abandonnée, utilisée, et tu a perdu le droit d'appeler cette fille ton infante au moment même où tu a préféré le pouvoir à la famille. Inraiha l'a choisie, je l'ai choisie, parce que je sais qu'elle sera capable de te faire disparaître le moment venu. Maintenant, tu va en souffrir amèrement. Dit-elle en agitant un doigt devant sa figure.

Je n'arrivais pas à croire ce que j'avais entendu.

Une bouffée de rage pris place dans mon corps, comme une boule de feu explosive.

Je prononçais les mots :

Disperce Ante placza. Un sort qui me permettait de téléporter mon père loin de moi, à une distance minimale de cent-quarante kilomètres. Distance plus que nécessaire à mes yeux, parce que j'avais des envies de meurtres.

Je vis mon père disparaître sous mes yeux, et je savais qu'il devait se trouver dans la banlieue, où sur les  bords de la ville, en sécurité, loin de mes pulsions criminelles  que mon géniteur m'inspirait et qui prenaient des proportions désastreuses après avoir entendu ses propos.

Je clignais des yeux.

Une, deux, trois fois.

Je sentis mon corps tomber à terre. La magie m'avait drainé de toute mon énergie et le sort de téléportation avait finit d'épuiser mes ressources d'énergie.

La voix de mes compagnons hurlant mon nom me parvint vaguement avant que je perde conscience et que je tombe dans un sommeil incroyablement profond.

Franchement, j'avais bien besoin d'un p'tit somme.

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HELLOOOOO !

COMME PROMIS, voilà le chapitre !

Qu'est-ce que vous en pensez ?

J'ai découvert une série franchement folle qui s'appelle iZOMBIE. Normalement, je ne suis pas fans des séries télévisée de mort-vivants (Je n'ai pas accroché à the walking dead) mais cette série et plutôt pas mal, et surtout originale donc... C'est fizwizbiz (MY BBB) qui m'a présenté cette série, et je dois dire que j'ai accroché. DOOOOOONC, n'hésitez pas à venir me parler en message, I'M NICE, je vais pas vous envoyer paître contrairement aux auteurs qui se croient être le nombril du monde, vous pouvez toujours me parler si vous avez besoin de conseils, d'avis, où juste de parler, j'suis là et je répondrais dés que je le peux, promis ;)

AH ALLEZ CHECKER SILVER LINING de first aid kit, une chanson qui est franchement bien, un peu médiévale, cowboy et tout ça, moi j'ai adoré *0* ---> Je l'ai mise en média si vous voulez l'entendre directement ;)

J'ai fait quelques modifications à ce chapitre en espérant l'avoir rendu plus clair...GONNA WEAR THAT DRESS YOU LIKE SKIN TIGHT...Bon, il est temps d'aller consulter, ça me fera le plus grand bien.

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LOVE YAAAAAAAAAAAAAA !

Xoxo

Drina xx