OS demandé par Jenelediraispas

Comme c'était une bromance Valdangelo, je vais rester sur ça.
Vous pouvez lire l'OS en question dans le précédent livre « Si Tu Ship, Viens Vite », c'est le chapitre nommé « Bromence #1 – Valdangelo ~ Des anniversaires » (sûrement car à l'époque je ne savait pas que c'était un A et non un E dans Romance).

Bonne lecture en tout cas.

PVD NICO

Will et moi étions au lac, l'infirmier en chef voulait pique-niquer avec moi avant qu'on reprennent chacun nos activités de bungalow avec ses frères et sœur pour lui, moi j'allais avec Percy et les Héphaïstos. Nous avions presque terminé le repas quand nous avons vu passer Léo, nous étions en hiver et il avait sur lui une veste qui le rendait plus ridicule que moi à 11 ans avec ma veste d'aviateur de la 2nd Guerre mondiale. Il était de l'autre coté du lac de la colonie, chargé de matériaux pour le bunker 9, pour de nouveaux joujoux meurtriers sûrement. On voyait de là où on était qu'il avait du mal à transporter ce qu'il avait, Will et moi avons décidé d'aller gâcher la fin de la pause midi pour aller l'aider. Nous nous sommes levés et avons rangé notre pique-nique pour faire le tour du lac et venir l'aider. Quand on est arrivés, Léo était haletant, il avait du mal à reprendre son souffle.
-Hey, Léo, tu as besoin d'aide ?
-Hm ? Nan, nan, ça va, j'men sort !
Will m'a regardé à cette réponse, l'air de dire « c'est évident qu'il ment, non ? ».
Je savais que Léo mentait, car j'avais vu cette part de lui qui se mutilais, j'ai rassemblé tous les symptômes que le faiseur de feu présentait après avoir vu ça, Insomnies, fatigue constante, peu d'appétit, perte de poids, maux de têtes fréquents, et en plus de ça, Léo le cachait, il jouait un rôle qui cachait des mutilations et une dépression sérieuse. Aucun de ses amis n'était au courant, et je ne l'avais dit à personne quand je l'ai découvert par accident.
Après cette fameuse soirée, il y a 8 mois, à son précédent anniversaire, Léo et moi avions beaucoup discuté. Un jour, je lui avait parler pour ses symptômes de dépression, il était gêné et m'a dit que de toute façon je n'avais pas besoin de m'occuper de ça. Après cette soirée au bunker, je n'ai jamais revu ses bras nus, il ne m'a jamais laisser voir ses cicatrices et plaies une fois de plus. Son passé était un sujet tabou, et quand on parlait de lui sérieusement il changeait de sujet plus ou moins habilement. Je n'ai dit à quiconque ce que je savais, mais je voyais bien que Léo s'autodétruisait dans le silence. Depuis plusieurs moi, j'hésitais à en parler à Will, mon petit-ami. Il est médecin et sensible aux émotions des gens, moi je n'ai jamais été doué avec ces choses, et je n'ai jamais osé reparler du sujet avec Léo malgré les mauvais pressentiments et surtout la petite aura de mort qui planait autour du mécano. J'ai déjà vu des auras de morts, j'avais vu celle de Luke, d'Ethan, ces aura indiquaient que la personne allait mourir prochainement. J'avais vu celle de Castor, j'en ai vu plusieurs, et à force, je me fait au fait que je sais qui va mourir en le voyant, mais l'aura de Léo était différente, je ne la voit pas autour de lui comme je voit les autres, je ne fais que la sentir, et j'en ai déduit avec le temps et d'autres personnes que ce genre d'aura s'attachait aux suicidaires, ou aux gens qui ne tirent plus rien de leur vie et souhaitent qu'elle s'abrège. Je l'ai découvert en parlant avec Pollux, qui a une aura similaire. Je sent de plus en plus l'aura de Léo prendre de l’ampleur chaque jour, et je savais que bientôt je n'arriverai pas à garder cela pour moi.

J'ai redressé la tête quand j'ai entendu Léo faire un rapide 'bye' de la main et partir tant bien que mal loin de notre vue. Il me tenait par le poignet et m'a emmené dans une salle de soignant vide qu'il a fermé à clé quand nous sommes entrés.
-J'ai besoin de ton aide ! A-t-il dit immédiatement.
-Pourquoi je le sent pas ?
-Je suis sûr que Léo couve quelque chose, il faudrait juste que j'arrive à le toucher...
-Tu veux violer Léo ?
-Nico ! J'ai un pouvoir de diagnostique en touchant les gens, enfin !
-C'est pour ça que tu me prend la main tout le temps ?!
-Ah, ma couverture est grillée. Bon, bref, il faudrait que j'arrive à toucher Léo, sans vêtement pour interférer, je suis sûr qu'il a quelque chose.
-Tu penses que Léo est malade ?
-En effet, et j'aimerai pouvoir l'aider, même s'il semble pas apprécier qu'on s’intéresse à lui.
-Tu as essayé de lui parler ?
-Oui, plusieurs fois, mais il est impénétrable !
-Pour aller avec le thème du viol.
-Di Angelo.
-Pas ma faute si ton vocabulaire se prête au double sens !
Ç'aurait été le moment le moment parfait pour dire à Will ce que je savais, mais j'hésitais. Ai-je le droit de dévoiler à Will un secret de Léo dans son dos ? Normalement, non, mais on parle de scarifications et d'une présumée dépression. Et je connais Will, il n'ira pas comme un bourrin en parler à Léo quand il le saura, comme pourrait le faire Jason, ou ses autres amis. Will aura de la patience et du tact, il saura mieux que je ne le peux s'occuper de la maladie de Léo.
J'ai interrompu Will qui marmonnait dans sa barbe en essayant de penser à un plan fonctionnel :
-En parlant de Léo...

Nous étions le soir de la même journée, Will et moi à la table d'Apollon, discutant, puis nous avons vu Léo passer dans le réfectoire pour aller à sa table. Will s'est levé sans me prévenir et est allé le voir. Pitié, dites moi qu'il ne va pas le voir en mode bourrin... En public... J'ai écouter la conversation, les tables des bungalow 7 et 9 étaient pas loin.
-Hey, Léo !
-Oh, quoi d'neuf, docteur ?
-Est-ce qu'après manger tu voudra bien m'accorder un peu de temps à l'infirmerie, je me suis rendu compte que je n'ai pas de fiche médicale sur toi, et c'est obligatoire, c'est des trucs bateaux, poids, taille, allergies, maladies, un truc généraliste.
-Ouais, ok, pas d'blèm, après mangé ça m'va.
-Si tu veux le reporter à demain ça me dérange pas.
-Oh non, pas besoin, pourquoi procrastiner quand on peut s'en débarrasser maintenant ?
-Nickel ! On fais ça, bon appétit !
-À toi aussi, Willy !
Will est revenu a notre table et Léo s'est assis à la sienne.
-Un truc généraliste ?
-J'ai vraiment jamais fait de fiche générale à Léo.
-Tu vas lui faire enlever son t-shirt ?
-Pas entièrement, il le fera sûrement juste passer au dessus de sa tête sans retirer les bras pour que je l'ausculte, mais je pourrais toucher son dos et son coup et mettre mon pouvoir à l’œuvre.
-Hm, ok.
-Pendant que je le fait tu pourras pas rester avec nous dans la salle, je pense.
-On a qu'à lui demander si il veut que je parte ou non.
-On le fera.

Léo à toqué à la porte de l'infirmerie peux de temps après que Will et moi y sommes entré pour préparer la salle. Will l'a fait entré et il s'est assis sur le lit chelou des médecin (j'ai jamais sût comment ça s'appelle, de mon temps on avait pas ça).
-Léo, ça te dérange si Nico reste ?
-Hein, euh non, plus on est de fous, plus on rit, mais évitez de me prendre en sandwich pour égailler (ou é/gay/é) votre couple, siouplait !
-Tant fait pas, c'est pas le but, déjà, on va te peser et te mesurer, tu peux enlever ta ceinture et tes chaussures ?
-Oh, je connais mon poids, si tu préfères, Je fais 52 kg.
-Il faut juste que je voit les chiffres, je peux pas mettre ça dans la fiche.
Je me suis assis sur le bureau de Will et les ai laissé faire.
-Okay, si il faut.
-Pense à vider tes poches, aussi.
Léo à retiré sa ceinture à outils et ses chaussures comme convenu, il a retiré des bouts de métal et des chiffons des poches de son pantalon, mais j'étais sûr qu'il allait laisser quelques trucs pour peser un peu plus sur la balance. Dans le bunker, un jour ou j'étais aller voir Léo, il était sous la douche, et j'ai trouvé un dossier sur une table, un dossier médicale, que j'ai feuilleté. Léo fait 41kg, et même pour son petit gabarit, c'est trop peu.
Léo à mis les pieds sur la balance et Will a lu.
-49 kilos
-Ah, j'ai un peu baissé, faut que je reprenne mon régime à base de tacos haha !
-Tu te met contre le mur, à côté de la règle ?
Léo s'y est collé.
-1m 57.
-Ouais bon bah ça va, hein.
-J'ai rien dit !
-Mais t'es petit. Ai-je dit.
-Tsssss {comme dirait un grand philosophe dont je ne citerai pas le nom (Octy)}{peu de gens auront la ref, c'est normal.} !
-Bon, tu peux t'asseoir et retirer ton t-shirt.
Comme Will me l'avait dit, Léo à retiré son t-shirt mais il a juste passé l'arrière au-dessus de sa tête pour dévoilé seulement son dos. Will n'a rien dit et à poser son instrument de torture (le stéthoscope) sur son échine et Léo s'est cambré.
-Hiiii, Froid ! À crié Léo.
-Mec, tu peux changer à volonté la température de ton corps, fait pas la chochote !
-Je peux pas changer la température des trous duc qui mettent des objets froids dans mon dos sans prévenir !
-Trou duc ? Ça lui va bien. Ai-je dit pour taquiner Will.
-La ferme, tous les deux !
Le reste de la consultation s'est bien passé, et j'ai vu Will frôler le dos de Léo de la main, puis s'excusant.
À la fin, Léo s'est rhabillé comme il est venu et est partit en nous saluant.
-C'est évidant qu'il ment, pour son poids. Et j'ai vu des cicatrices sur ses hanches, mais je n'ai rien dit.
-C'est compliqué de parler de ça avec lui, Will, comme je t'ai dit, en 8 mois il a pas aborder le sujet une seule fois, il faut attendre peut-être son prochain anniversaire.
-Ça va être long... Mais on fera avec si il faut ;

Il n'a pas fallu autant de temps. 2 mois plus tard, à pratiquement 2 mois avant son anniversaire de 17 ans, Jason et Percy nous on invité, Will et moi, à un pic-nique sur la plage avec des baignades prévues. Ce jour-là, c'est à l'armurerie que Percy et Jason sont venus nous en parler, Léo y était, parlant avec Harley d'un sujet sûrement trop complexe pour que je puisse en comprendre un mot.
-Hey, Léo, tu viendras, hein ?
-Hein, quoi, où ?
-À la plage, ce midi et l'aprem!
-Euh, demain ? Euh je pense pas que je vais pouvoir, j'ai du boulot à l'armurerie et au bunker.
-Tu peux pas faire une pause ?
Mes deux cousins se sont approchés de lui. Shane appelait Léo depuis l'autre bout de la pièce, et Léo allait en profiter quand Percy lui a attrapé le poignet pour le retenir.
-Allait, c'est... Hm, Léo ?
En lui prenant le poignet, Léo à couiné de douleur, et du rouge est vite apparu sur sa manche, décontenancé et piqué au vif devant tous ses frères, sœurs, et plusieurs de ses amis, il a juste retiré son poignet de la poigne de Percy et est partit.
-J'ai dit non, si tu me permet de décliner sans ouvrir une blessures que j'essaye de soigner.
Léo est partit sans faire de sourire ou de blague, se tenant le poignet et essayant de masquer ça comme une plaie qu'il s'est fait en travaillant. Will est allé le rattraper et je voulais les laisser entre eux si Percy et Jason n'avaient pas fait pareil. Avant que j'ai pu leur demander de laisser faire Will, ils sont allé à leur suite et j'ai du suivre le mouvement, mais ça a aussi rameuté certains enfants d'Héphaïstos soucieux de leur frère.
-Laissez-nous, je veux juste voir quelle genre de plaie c'est. A dit Will.
-Je veux m'excuser pour t'avoir rouvert la plaie ! Laissez-moi aider !
-Et je veux juste savoir si mon meilleur pote va bien !
-Vous pouvez tous aussi sortir, je vais bien ! Je vais désinfecté et mettre un ban-
Jason à retenu Léo de s'enfuir à nouveau, tous les deux pensaient bien faire, mais ils avaient tord. Le blond a pris Léo par le haut du bras et a retrousser sa manche. Dessous, Léo avait un bandage et il s'est débattu mais son ami était trop fort.
-Tu peux retirer son bandage, Will ?
Léo à regarder Will, l'implorant du regard de ne pas le faire.
-S'il a une blessure et qu'il ne veux pas que vous la voyiez, je peux le faire seulement sous secret médical. Il faut que vous partiez tous.
-Ouais, on a qu'a les laisser faire, Will est un pro. Ai-je essayé d'aider.
Mais ils n'étaient pas de cette avis, c'est Percy qui a retiré le bandage pendant que Léo essayait de se débattre, les larmes aux yeux et la mâchoire serrée.
Rapidement, son bras était mis a nu, et avec, toutes les plaies présentes et passées que Léo s'était fait dessus.
Il y a eu un silence de plomb et Jason a lâcher Léo qui est partit en courant, couvrant son bras avec sa manche, la rendant rouge. Ils ont encore essayé de le suivre mais je ne pouvais pas les laisser faire. J'ai eu un regain d'énergie et ai fissuré le sol entre mes cousins et le faiseur de feu, ils se sont tournés vers moi et je leur ai lancé le plus noir de tous mes regards.
-JE vais voir Léo, si quelqu'un me suis, je vais le disséquer. Will est partit sur ces mots.
-Et je vais demander à mes deux cousins de bien vouloir me suivre pour une discussion en privé.

Percy et Jason étaient assis sur un lit en face du mien dans mon bungalow, ils essayaient de s'expliquaient et de me dire qu'ils s'inquiétaient pour Léo, qu'ils voudrait l'aider. Je les ai coupé.
-Vous ne savez pas combien de mal vous venez de faire à Léo, le mieux à faire pour l'aider maintenant c'est vous comporter comme avant avec lui.
-Mais il se mutile, Nico ! Il s'ouvre les bras !
-Et ça regarde lui et qui il veut bien que ça regarde.
-Pourquoi tu le défend de cette façon ? Tu l'a déjà fait ?
-Non, mais faut croire que d'une manière ou d'une autre vous êtes de plus mauvais amis pour lui que moi. Vous venez de mettre à nu en public quelque chose qu'il cache depuis des années. Percy, tu voudrais que je me mette en plein milieu du feu de camps à l'heure où tout le monde y est et que je cri que ton beau-père à abusé physiquement de toi et de ta mère pendant des années ? Jason, tu voudrais que je fasse ça en disant que tu as en faite peur d'être un leader, que tu t'es fait abandonner à multiples reprises et que tu tiens un carnet où tu marque tout ce qui te semble important par peur de reperdre la mémoire un jour ? Aucun de nous ne veux confier des choses qui sont privés et qu'on ne dit qu'à nos amis. Léo aussi, malgré qu'il est l'air de ne rien cacher grâce à ses blagues et ses sourires.
Les deux me regardaient avec des yeux de merlan fris puis ont baissé la tête. Piper est entré en trombe.
-OU EST LEO ? IL SE MUTILE VRAIMENT ?!
-Qui te l'a dit ?! Avons nous demandé.
-Nyssa est venu m'en parler ! Ou est Léo !?
-On sait pas, Will est partit avec lui, c'est tout ce que je sais. Lui a répondu Jason en se levant.
Je me suis rendu compte à cet instant que tout le monde allait être mis au courant dans peu de temps, et Léo ne pourra plus se cacher. On sait tous ce que Léo fera en s'en apercevant, il allait fuguait, comme il l'avait fait de nombreuse fois.

PDV LEO

Les gens sont rapidement devenus toxiques autours de moi. Les gens me souriaient sans raison, ils venaient me parler pour savoir si j'allais bien, on m'a demandé si c'était une conséquence de ma mort puis de ma résurrection, on m'a demander pourquoi en général, on m'a dit plusieurs « je suis là pour toi si tu veux », « n'hésite pas à venir me voir si tu as besoin de parler », « je suis là à toute heure si tu as besoin de réconforts ». je sais qu'ils ne sont pas méchants, qu'ils ne se rendent pas compte qu'ils ne m'aident absolument pas. Je m'étais fait à ce que Nico le sache, car il ne me forçait pas à m'en rappeler, et honnêtement, je commençais à réduire les mutilations. Avoir confessé ce que j'avais à quelqu'un qui n'en faisait pas tout un plat pendant longtemps m'avait peut-être libéré, et ça m'avais pris des mois, mais j'avais réussit à freiner le rythme. Maintenant que tout le monde était au courent, j'avais l'impression que je pouvais plus rester ici, à la colonie des sangs-mêlés, là où plus qu'une maison, j'avais une famille, mais il faut croire qu'où que j'aille, les gens finissent toujours par me dégoûter de l'endroit et je devais partir. Nico l'a bien vu, il a compris mon projet et j'avais peur qu'il me gène à son tour, qu'il en parle à Will qui en parlera à Chiron et m'empêchera de fuguer. Je devait faire vite avant que ça aussi prenne de l'empleur.

2 jours avant la date prévue pour ma fugue, le docteur et son copain sont venus me voir, Piper était avec moi, car on ne me laissait plus seul (au point que mes frères ont demandé à ce qu'Harley dorme avec moi pour que je ne puisse pas me mutilé la nuit. Harley lui ne comprenait pas la situation et a simplement accepté).
-Salut les gars.
-Hey, Pips, on peut parler à Léo seuls à seuls ?
-Vous allez vous dire quoi ?
-Rien qui ne te regarde, McLean.
Piper s'est renfrogné à la réponse sèche du fils d'hadès. J'ai fait comprendre du regard à Piper que ça allait et elle nous a laissé.
-Qu'est-ce que vous me voulez ?
-On voulait parler à propos de la fugue, j'veux dire, tu en prévoie une, n'est-ce pas ? A attaqué Nico.
J'ai souris.
-Quoi? Nan, pourquoi j'en prévoirai ?
-On voulait te dire que tu peux venir te réfugier chez moi. M'a dit Will avec un sourire sincère.
-Quoi ?
-L'année prochaine je part à l'université, et ma mère à certain moyens, depuis deux mois j'ai officiellement un appartement, un T3, et pour moi seul ou même avec Nico c'est grand, si je peux te faire profiter d'un peu de place, ça me dérange pas. Tu n'es pas obliger d'accepter, et si tu veux fuguer, on t'en empêchera pas, mais je trouvais vraiment dommage que t'es à couper tous les ponts avec tout le monde.
Je les ai regardé tous les deux un moment.
-Mais j'ai pas de quoi payer de loyer..
-Moi non-plus, et ma mère est déjà d'accords, elle se doutait que je proposerai déjà à Nico d'habiter avec moi, et elle m'a juste dit que je gère mon appart comme je le veux. Si tu tiens à payer un bout de loyer, je suis sûr que tu pourras trouver un job quelque part, et peut-être reprendre tes études là où tu les a arrêté.
-Tu es pas en coloc avec quelqu'un d'autre.. ?
-Non, enfin, Nico quand il sera là, mais je sais pas si ça te gènes ? Tu n'es pas obligé d'y vivre à temps plein, tu peux passer quand tu veux, je te donne l'adresse, si tu galères pour avoir un toit, ou de la bouffe, penses-y.
-Et bien... Ouais, j'y penserai.
On a encore discuté ensuite tous les trois, d'autre chose que moi, que mes blessures, et ça m'a fait du bien de parler de sujets banals, d'études qu'on voudrait faire, juste des blagues débiles comme j'en faisait avant. Les gens ne se rendent pas compte des fois que si je souris ou ris, ce n'est pas que pour entretenir un masque, des fois je me force un peu, mais j'aime vraiment faire des blagues, faire rire les gens, ou les exaspérer parfois (souvent).

Pendant ces deux jours où j'attendais l'occasion de sortir, j'ai vraiment considéré l'option de Will, avoir un logement avec deux personnes que je connais déjà, avec l'option de pouvoir travailler pour contribuer et peut-être faire des études, c'était une option vraiment profitable, mais justement, me connaissant, j'allais me sentit comme un profiteur et une gène pour solangelo. Je pense essayer, et je resterai ou partirai selon comment je le sentirai.
Je suis partit le jour prévu, pour me rendre à l'appartement de Will en train majoritairement, il habite au Texas et si j'ai besoin de clé, il m'a dit que je devais me rendre chez sa mère. J'avais un peu peur qu'elle me refuse ou quoi, mais j'ai quand même toqué à la porte et c'est une fille brune plus jeune que moi qui m'a ouvert.
-Ah, t'es le fameux Léo ? Tu as décider d'y aller ? Will est toujours à la colo je crois, t'auras l'appart' pour toi !
-Hm, ouais, c'est moi, bonjour.
J'ai souris pour la forme.
-Je vais te donner les clés, j'arrive, reste là.
La fille est repartie, j'ai attendu 5 min avant qu'elle revienne, avec les fameuse clés en main.
-Will a toujours une paire pour lui, n'est-ce pas ?
-Ouais, t'en fais pas, tu as les doubles. Ma mère aimerait te rencontrer, tu es d'accord ?
-Hm, oui, bien-sûr.
Elle me fit entrer et me fit traverser de longs couloirs. La mère de Will était VRAIMENT riche, à voir sa maison. J'ai fini face à une femme blonde à la coupe courte, elle était dans la cuisine avec un thé.
-Bonjour, Léo. M'a-t-elle saluée.
-Bonjour madame Solace.
-Noémie, appelle-moi Noémis !
Elle est venu me donner une tasse entre les mains.
-Will m'a dit que tu aimais le chocolat chaud ? On est en été mais il n'est jamais mauvais de boire ce qu'on aime. J'espère que ce n'est pas trop chaud ! Oh, quoi que tu ne peux pas te brûler, non ? Ou alors je me trompe d'ami ?
-Non, non, c'est bien moi le faiseur de feu. J'ai souris et me suis assis en face d'elle. Vous avez une super grande maison, je me perdrais tous les jours si j'y vivais !
-Mon mari et moi avons certains moyens, c'est vrai, je n'aurais pas pu offrir autant à Will en restant avec son père.
-J'ai rencontrer son père, je confirme, haha.
-C'est vrai ? Tu as rencontrer Apollon ?
-Oui, à plusieurs occasions.
Je suis resté avec Noémie et ses 3filles jusqu'au repas, et leur père est arrivé. Il m'a lui aussi accueilli avec bienveillance. J'ai appris que ces 3 filles ont étaient adoptés par le couple, une était sourde, l'autre en fauteuil roulant et la dernière orpheline. J'ai était touché par leur famille, et je me suis demandé ce qu'il se serait passé si leur famille m'avait adopté quand j'étais plus jeune, avant que je ne me force à fuguer de chaque famille. Je n'ai pas oser parler de moi, mais quand l'orpheline m'avait posé des questions sur mes parents, je n'ai pas pu mentir, toute la famille était au courant que Will était un demi-dieu alors j'étais libre de dire la vérité. Ils m'ont dit quand je suis partit que je mérite de partager cet appartement avec des personnes de confiances, et Will en est une.
Je suis aller dans les rues de la ville natale de Will, j'ai marché même s'il y avait quelques lignes de tram actives et des bus. Je me suis sentit bien, à ma place, et je me suis promis de ne plus jamais m'entailler le corps comme je l'ai fait si longtemps. Quand je suis arrivé dans l'appartement vide, il était froid et personne n'y était, mais je me sentait heureux, l'appartement avait une aura de bienveillance et au lieux que des insomnies me vrillent la tête ce soir, le sommeil est venu de lui même quand je me suis allongé dans celui de la chambre d'amis.

J'étais sincèrement heureux.

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4126 mots, ze crois que c'est beaucoup 👀