ask#20 broship Liper
Os demandé par Shimy1
Cela faisait des années que Léo n'allait pas bien. Il ne l'a jamais révélé à ses amis, ni lors d'une quête, ni en temps de paix, mais il n'aimait pas son corps. Enfin, pas exactement: il détestait toute son apparence.
Ses amis l'ont appris longtemps après. Calypso trouvait bizarre que Léo n'ait jamais voulu qu'ils se douchent ensemble ou faire plus, au lit ou ailleurs.
Ils ont vite cassé, se rendant compte que leur couple n'était pas finalement très bien fondé. Après ça, Léo n'a pas eut de petite amie.
C'est lors d'une soirée où Léo était un peu bourré qu'il a révélé à ses amis son complexe.
Il y avait Jason, Piper, Will, Frank et Annabeth, les autres dormaient déjà. Ils jouaient à action ou vérité, tous avez déjà un peu bu, quand Jason à demandé à Léo "action ou vérité?"
-J'ai pris qu'action pour le moment alors... Oui! Vérité!
-Merde! Hmmmmm... Qu'est-ce que tu détetes le plus chez toi?
Alors qu'ils s'attendaient tous à une réponse telle que "Moi? Je suis absolumeent parfait", ils ont tous était surpris quand Léo a dit, en riant:
-Tous, il n'y a rien que j'aime chez moi!
Mais ils étaient bourrés, et ne le pensaient pas sérieux.
Ils ont continué de jouer jusqu'à ce que tout le monde dorme. le lendemain, Piper a fait une découverte macabre.
Léo était dans les toilettes, plus évanouit qu'endormit, et il était plein de sang sur les avant-bras.
Elle n'a pas crié, contrairement à ce que elle aurait pensé faire dans ce genre de moment, mais sa voix est restée bloquée et elle n'a pu que se précipiter à côté de son meilleur ami.
Sa gorge était trop nouée et même les trois lettres du nom de Léo ne pouvaient pas en sortir, si ce n'est quelques sons rauques. Elle l'a redressé et a posé son dos contre le mur. Les manches de la chemise blanche de Léo étaitent relevées, rien d'anormal, son ami travaillait énormément avec ses mains et il était soit en manches courtes, soit il avait besoin de remonter les manches longues. Mais les poignets jusqu'à l'intérieur des coudes de Léo était scarifié. Piper y avait déjà vu des cicatrices, de fins traits pâles sur la peau tanée du fils d'Héphaïstos mais Léo utilisait tellement ses mains pour construire et réparer qu'elle n'avait jamais envisagé que ce soit ades automutilations. Piper s'est rendue compte que ses joues étaient humides et elle s'est enfin levée pour aller chercher de quoi désinfecter et bander les plaies de son ami.
Léo s'est reveillé quand il a sentit des picotements forts et douloureux dans ses bras. Il a d'abord vu le visage de Piper en entre-ouvrant les yeux, puis il baissa le regard pour voir les mains de son amie appliquer un coton plein de désinfectant sur des plaies qu'il ne se rappellait pas avoir fait.
Il a eu un mouvement brusque en reculant ses bras, cognant un de ses coudes contre le mur qui l'appuyait. Piper sursauta et leva la tête. La couleur changeante de ses yeux rencontra celle chocolat du regard de Léo. Il a vu des traces de larmes sur ses joues et à cause des bières d'hier, il n'a pas fait tous les liens tout de suite; mais quand il les a finalement fait, il ne pouvait pas croire que Piper avait vu ça. Elle avait vu cette part de Léo qu'il ne souhaite qu'enterrer et renier. Une part sombre que le feu ne pouvait qu'assombrire de plus en plus au lieu de l'éclairer. Il a sentit les larmes lui arriver aux yeux mais il ne pouvait pas en plus pleurer devant sa meilleure amie.
-Pip-
-C'est... ce que je pense...?
Léo paniqua à l'idée de lui dire que, oui, il s'était fait du mal lui-même. Il préférait mentir, il mentait au quotidient sur sa bonne humeur, sur son sourire, sur qui il était. Pour enterrer ses larmes il avait appris a rire, alors il a fermé les yeux; baissé les manches de sa chemise, les plaies toujours douloureuses, et il a relevé la tête en souriant.
-Hey, tu va bien? On dirait que tu as vu Frank nu, tellement tu es pâle!
Piper ne savait pas quoi dire. Comment pouvait-il sourire aussi facilement, malgré la douleur? Et souriait-il de cette façon depuis qu'elle le connaissait?! Elle n'a pas vu le sourir de Léo trembler ou ses yeux le dénoncer. Les larmes de Piper sont revenues d'un coup en s'appercevant que son meilleur ami avait toujours caché sa douleur sans qu'elle ne l'ai même soupçonné. Elle savait qu'il ne prenait pas soin de lui, que s'il devait travailler, il pouvait renoncer à manger et dormir, sa maigreur le trahissait, mais se mutilait-il depuis longtemps?
Oui. Léo se mutilais depuis des années, il avait commencé avant même de connaître sa condition de demi-dieux. Comme Percy l'avait dit un jour devait lui, les pires monstres ne sont pas ceux qui semblent l'être. Léo était le fils d'un dieu grec, et il combatait des monstres au quotidien, une entitée primordiale l'avait même forcé à tuer sa mère dans un incendis qui était destiné à la sauver quand il avait à peine 7 ans. Pourtant, bien que la mythologie avait commencé à briser le petit garçon qu'il était, aucun monstre ne l'avait maltraité comme l'avait fait le reste de sa famille et ses familles d'acceil. Il avait fugué de chacune, même de celles qui étaient très gentilles, mais il restait un garçon avec un des plus gros taux d'hyperactivité jamais recensé et une forte odeur de demi-dieux faiseur de feu qui attirait des monstres. Depuis ses 7 ans, il pensait qu'il méritait cette souffrance, pour avoir tué sa mère (sans envisager qu'il était lui aussi une victime de cet incendis), mais que sa souffrance ne devait jamais entrainer celle de quelqu'un d'autre. Il a tout fait pour que les gens, même les plus gentils, ne s'attachent pas a lui, mais que les mauvais ne s'attaquent pas a lui. Depuis jeune, Léo etait moqué pour sa petite taille, son poid insufisant, et même ses origines latines. Il avait des oreilles trop pointus, un visage trop rond, le corps trop faible, mais qu'y pouvait-il? Il vivait de ce qu'il pouvait, dans la rue. Il avait déjà pensé au suicide, mais méritait-il de reposer en paix? Il ne pensait pas. La première fois qu'il s'est mutilé, c'était quand des élèves d'une de ses écoles, des garçons plus grands que lui, l'avaient enfermé pendant trois jours dans un casier. Léo avait, à 11 ans, toujours un couteau-suisse sur lui, mais il était terrifié, il n'avait pas la force de le sortir et de le brendir. Il a cru que ces trois jours enfermés le rendrait claustrophobe (heureusement que les endroits confinés restaient pour Léo des endroits réconfortants), et il était pendant ce temps plongé dans ses démons insomniaques. Il avait toujours le couteau-suisse. Il avait bien-sûr essayé d'ouvrire le casier avec, lui qui était si fort avec les mécanismes, mais il n'a pas pu. C'est un consierge qui l'a trouvé, affamé, assoiffé et avec les poignets en sangs. Il savait qu'il n'avait rien coupé de grave, car il ne devait pas mourir trop jeune.
Sa famille d'acceuil du moment l'avait cherché à peine plus d'une journée avant de pensait qu'il avait fugué, comme pour les 4 familles d'acceils dans lesquelles il avait été avant celle la. Il avait été emmené aux urgences, et depuis cet épisode, l'IMC de Léo n'est jamais remonté à la moyenne. Il n'était pas anorexique puisqu'il était petit de taille et que son corps était habitué a la faim, mais il n'avait pas non-plus une corpulence normale.
Depuis ses 11 ans, Léo se mutilait toujours. Il ne l'avait plus jamais fait sur les poignets, c'était bien trop voyant, et il tenait a garder ce masque joyeux qu'était devenu ce que les gens connaissaient de lui. Il a, depuis, choisi ses jambes pour se lacérer. Ses molets étaient remplis de plus ou moins petites cicatrices pâles ou rougies. Parfois, quand ses jambes étaient douloureuses, il optait pour laissait le sang couler depuis son ventre.
Dans certaines situations, Léo devenait si nerveux qu'il ne controlait plus ses gestes, et il commençait à gratter. Ses ongles grattaient et retiraient sa peau sur, généralement, une bonne surface. Il avait sur les bras, ainsi, plusieurs tâches plus pâles que le reste de sa peau naturellement bronzée.
Piper ne l'a pas vu tout de suite, elle avait pris Léo dans ses bras.
Il a compris que Piper ne le verrait plus jamais comme ce qu'il voulait bien lui montrait. Sa respiration s'est rarifiée lentement, ses yeux humides ont pleurés sans son accord et sa main gauche a glissé sous la manche retroussée sur son biceps droit et ses ongles ont commencés à gratter la peau de cet endroit. Dans la tête de Léo, il voyait déjà Piper le rejeter, ou le frapper pour ce qu'elle avait vu, ou être déçu de lui. Léo eu un sanglot qui fit Piper se redresser et regarder Léo qui pleurait. Son sourire s'était effacé, et il ne la regardait pas, il ne semblait pas regarder quelque chose à proprement parlé. C'est après qu'elle a remarqué le mouvement de sa main sur son bras et elle a pris dans ses mains chaudes ses poignets, même s'ils étaient un peu poisseux.
-Léo, nous t'aimons. Moi, Jason, tes amis,... On t'aime! On veut que tu ailles bien e-
Piper s'est elle-même arrêtée en voyant du sang couler de derrière la manche et la salir d'un pourpre inquiétant.
Elle a pris Léo contre elle pour l'aider à se mettre debout, il a titubé un peu mais un fois sur pied, il s'est débattu.
-Je-... Je vais dans ma chambre, ça va aller...
-Non! tu as besoin que je te soigne! Léo, reste ici!
Il commençait à partir sans écouter sa meilleure amie. Il voulait juste retourner dans sa chambre, sans voir personne, il avait l'impression qu'il allait s'effondrer par terre mais de toute façon, Piper l'a suivis pour s'occuper de lui. Elle ne comprenait pas tout ce que Léo avait traversé, déjà car elle n'était pas au courant de la moitié de ce qu'il avait enduré, mais aussi car elle n'a jamais eu de telles peines. Son père était absente à cause de sa célébrité mais en soit, Piper n'a jamais manqué de rien, et au moins, son père n'était pas mort, elle avait un peu peur de son pouvoir, manipuler les gens n'est pas quelque chose qui lui plaisait, mais elle n'avait jamais tuer quelqu'un accidentellement avec, surtout pas son parent mortel. Elle ne pouvait pas comprendre ce qu'est de se faire renier par toute ta famille, de perdre sa maison et sa mère, de se retrouver à la rue et de faire face à toute la cruauté de ces quartiers mal fréquentés que son père lui avait appris à éviter. Léo avait fugué de plusieurs familles, dont de la sienne, en seulement six ans, il survivait au lieu de profiter de son enfance qui avait pourtant si bien commencé avec sa mère douce et gentille et ses habilités incroyables.
Ils ont rejoint la chambre de Léo tous les deux ensemble. Léo s'est allongé sur son lit et priait pour que Piper ressorte. Elle est allé prendre du désinfectant et du coton avant de venir s'asseoir au bord de son lit d'où il lui tournait le dos. Elle était du bon côté pour panser la plaie qu'il venait de se faire en se grattant la peau. Elle retira la couverture que Léo avait mis autour de lui comme un cocon et il a frémit sans rien dire quand elle lui a posé le désinfectant sur la peau à vif.
-Je suis désolée, ça va piquer... s'excusa-t-elle.
-C'est rien. Léo voulait prendre un ton sec mais sa gorge était gorgé de sanglots et c'est sortit faiblement.
Piper a continué de désinfecter jusqu'aux poignets. Léo a essayé de se débattre car le produit faisait piquer ses plaies mais comme il se les était fait lui-même, il n'avait pas vraiment le droit de se plaindre. Aucun des deux amis n'a pu dire quelque chose à l'autre. Le silence, au lieu d'être pesant, était le bienvenue, pour Léo qui ne voulait pas développer et pour Piper qui se concentrait pour le soigner. Elle a commencé à chantonné et en mettant un pansement sur les plaies qui saignaient encore, elle a mis une main dans les cheveux de son meilleur ami. Ses boucles brunes étaient emmêlées entre la soirée d'hier soir, ce matin et leur désordre habituel.
-Tu peux ne pas en parler aux autres..?
Léo s'était retourné vers elle doucement, il avait les yeux rouges et humides. Elle aurait voulu le dire aux autres pour l'aider, dans son intérêt, mais elle ne voulait pas le secouer plus qu'elle ne l'avait déjà fait en le voyant dans cet état.
-Je te promet de n'en parler à personne tant que tu seras contre, je le promet sur le Styx...
Les épaules de Léo se détendirent lentement et il se laissa bercer par la main de Piper papouillant ses cheveux. Elle à mis la couverture sur lui, et il a réussi à s'endormir une dizaine de minutes plus tard, Piper restant près de lui, se posant toujours énormément de questions. Jason passa sa tête par la porte après en avoir fait tourner la poignet.
-Hey, vous êtes là, vous venez déjeuner?
Il entra et Piper était tellement perdu dans ses pensées qu'elle ne l'a pas entendu, ni vu. Il s'est approchée d'elle et a vu sa mine triste. Il allait demander si quelque chose n'allait pas quand elle à repris contact avec la réalité.
-Hey, t- Tu me parlais?
-Oui... Je voulais savoir si tout allait bien, tu as l'air triste. Il a froncé les sourcils en s'asseyant su la chaise du bureau de Léo. Il dors encore?
-Ouais, il était un peu malade quand je l'ai vu, il a trop bu hier soir. Et je suis un peu fraca aussi.
Il a souris un peu et mis sa main à sa joue.
-Tu viens déjeuner? Frank, Will et Hazel le préparent. Léo nous rejoindra quand il se sentira mieux.
Ils se levèrent tous les deux et Piper lança un dernier regard sur Léo, Jason ne pouvait pas savoir ce qu'il se faisait, leur ami latino semblait si paisible et heureux même en dormant.
Piper espérait pouvoir un jour donner à son meilleur ami l'aide dont il avait besoin pour panser les plaies qui font de ses sourires une réalité truquée.
JE VOUS PROMET QU'UN JOUR J'ÉCRIRAI QUELQUE CHOSE DE JOYEUX APRES DES MOIS D'ABSENCE Mais là j'avais envie de fini cet OS que j'ai en brouillon depuis près de 7 mois putain. Je sais que vous allez vous moquer de moi encore en faisaint "TINTINIIIIIN" en commentaire à la dernière ligne ou des trucs comme ça, mais laissez ressortit mon côté poète bordel.
J'annonce que je vais essayer d'être active, grâce au confinement j'ai du temps, en plus, la semaine prochaine, je vais chez ma mère, alors j'aurai tout le temps que je veux...
Aller, bye les demis-dieux !
Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro