ask#1 🔞 Octéo
/VIOL\
Léo avait promis à ses camarades de quête de revenir vite. Il n'avait jamais prévu que ça tourne aussi mal...
Il devait simplement faire visiter le bateau à Octavian, un mec aussi rassurant qu'un courrier des impôts avec 'urgent' marqué dessus. Il était sûr de le faire sans problème... Sauf qu'il avait oublié ses maux de têtes. Depuis quelques temps, Léo avait des maux de têtes assez horribles, parfois, il faisait des choses insensées sans pouvoir contrôler son corps, comme s'il ne pouvait que voir ce que quelqu'un d'autre faisait depuis son corps. Mais les crises s'arrêtaient assez vite, généralement, et Léo avait appris à se confiner dans un endroit du bunker pour ne pas pouvoir bouger pendant ses crises, et ça lui a appris à être plus fort que... Il ne sait pas quoi, mais même avec la tête en compote, il arrivait à garder le contrôle de son corps.
Quand il a emmené ledit Octavian sur le pont, un mal de tête s'est déclaré, mais Léo sut le cacher et rester lui-même. Le grand blond tournait autour des palissades, regardait les armes sans commentaire, se penchait pour regarder les rames du bateau, de chaque côté de la coque. Il ne paraissait pas aussi occupé par le bateau qu'il l'avait dit: mains croisées dans le dos et marche lente sans vraiment un regard intéressé. Léo pensait que c'était un genre d'ingénieur et qu'il pourrait parler avec lui de construction au lieu de la fin du monde pour le soulager de sa méfiance envers les grecs mais rien qu'à son attitude, Léo savait qu'il s'en foutait de l'architecture et la construction de ce navire. Pour le confirmer, il disait à Octavian des mots techniques sur ce qu'il avait fait et le blond ne semblait pas en comprendre un seul.
-Tu peux me dire pourquoi je te fais visiter? Je vois bien que tu t'en fous.
Octavian a eu un sourire en coin qui a fait froid dans le dos de Léo.
-Eh bien, comme tu en parles...
En un rien de temps, Octave avait attrapé Léo par le col de sa chemise sale et plaqua le latino contre le mur le plus proche. Léo n'a pas pu retenir un cri de surprise avant de réaliser.
-C'est toi que je voulais visiter~ Seul à seul~
Léo a écarquillé les yeux et il n'a pas sentis sa lèvre inférieure trembler. Mais Octavian l'a vu, et a embrassé le plus jeune en le tenant fermement, empêchant Léo de pouvoir lui demander des explications, ou de crier. Le jeune adulte aimait les personnes plus fragiles que lui, car ça renforçait toujours son image puissante de lui-même. Léo ne voulait pas utiliser le feu mais heureusement pour lui, c'est un garçon, et pour avoir expérimenté, il sait ce qui fait mal chez les gars. Il a relevé son genoux et frappé dans les boules d'Octavian avant de profiter de sa petite taille pour s'échapper de sa prise et courir, pendant que l'autre se tenait les noix en criant. Le problème actuel de Léo était que personne ne pourrait l'entendre à part Octavian, le bateau étant trop au-dessus de la Nouvelle-Rome.
Il tentait de courir à l'échelle qui le ferait descendre à terre pour demander de l'aide, mais Octavian a rattrapé Léo, a agrippé ses hanches de ses mains et l'a plaqué au sol, sur le ventre.
-Si tu étais romain, tu saurais qu'on ne tourne pas le dos à son adversaire! Maintenant, tiens-toi sage~
Dans son imagination, Léo voyait Octavian comme un nazi Aryen qui voulait profiter de ses cheveux blonds et de ses yeux bleus pour faire tuer un juif. Sauf que ce nazi-là est américain et le juif, un latino.
Léo haletait, sa respiration s'accélérait. Il n'utilisera pas le feu. Hors de question. Il était sur un bateau fait de bois... Qu'il avait mit 6 mois à construire. Léo ne pouvait pas juste le brûler. Il a agité ses pieds dans tous les sens et tentait de prendre quelque chose d'utile dans sa ceinture, mais Octavian tenait ses mains. Le grand blond s'est assis sur le dos de Léo, le temps d'attacher ses mains avec une corde qu'il garde habituellement pour attaché ses peluches à sa ceinture. Il a planté avec force son poignard dans le bois du sol du pont, juste à côté de la tête de Léo, pour lui montrer qui maîtrisait l'autre. Des flammes crépitaient entre les cheveux de Léo, ce qui a énormément surpris l'augure, mais il s'est rendu compte que Léo ne voulait pas s'en servir, et a compris la raison tout seul. Il a souris, voyant que le seul moyen que Léo avait maintenant de se débarrasser de son agresseur ne lui servirait pas. Léo criait, mais comme il le savait, personne ne pouvait l'entendre, en contre bas.
Octavian n'a pas attendu plus longtemps et a retiré la ceinture à outils de Léo. Puis son pantalon qu'il a fait glisser le long de ses jambes fines et l'a laissé à ses cheville, Léo trébucherait, en cas de fuite. Il s'est levé, a retiré son propre jean, son caleçon, celui de Léo, et n'a pas fait plus de manières avant de le pénétrer sauvagement. Il sentait que c'était la première fois du latino. Il a souris et a rit en bougeant. Coups après coups, Léo a arrêté de se battre. Son mal de crâne s'est soudainement décuplé. Ça faisait presque aussi mal que son viol. Il n'a fait aucun effort pour retenir le Il-Ne-Savait-Quoi qui prenait habituellement le contrôle de son corps, et c'est ainsi qu'il s'est retourné avec violence. Ça lui avait fait mal mais la chose qui contrôlait son corps ne l'a pas pris en compte, et a frappé Octavian au visage avec ses mains liées. Le romain s'est redressé sans sortir du cul de sa victime. Les mains de Léo se sont enflammées quand il a recommencé, se détachant de sa corde et brûlant Octavian entre son cou et sa clavicule, cette fois. Le plus âgé a dut battre en retraite et en se relevant (en déchirant quelques autres tissus musculaires de Léo) et a trébuché à cause de son propre jean à ses cheville qu'il a remis le plus vite possible. Le fils d'Héphaïstos s'est relevé sans faire cette erreur, et ses yeux dorés ont dévisagé Octave avec tant de colère qu'il n'a pas vu le coups de pied venir vers lui. Octavian s'est recroquevillé sur lui-même, ses bras tenant son ventre, où le plus jeune l'a frappé.
{{Bon, c'est pas exactement pareil dans la narration mais je voulait placer ce dessin dans cet OS}}
Léo s'est dirigé vers ses canons, attrapant sa ceinture a outils et la replaçant autours de sa taille. Il a regardé Octavian avec tant de colère que le romain a sentit des sueurs froides dans son cou et son dos. Il y avait du sang là où Léo avait été violé, et il saignait encore, heureusement que la tâche ne se voyait pas. Léo a attrapé sa manette Wii qui contrôlait tout le navire, il a fermé les yeux et Octavian eu plus peur de sa nouvelle expression que de celle de colère.
Un sourire froid, que ses yeux dorés rendaient très terrifiant. Octavian s'est reculé, tremblant.
Les premiers coups de feu ont résonnés. De plus en plus de munitions étaient utilisées contre la Nouvelle Rome.
-Merci, romain. a dit Léo, mais d'une voix qui lui appartenait autant que son corps: très peu. Ce n'était plus Léo. Octavian cru qu'il avait aidé... Quelque chose... De mauvais... A prendre définitivement le corps du Mexicain. Et que c'était pour ça qu'il le remerciait.
Quand les 6 autres de la prophétie sont arrivés, Léo était de dos. Quand Percy lui pris l'épaule, il s'est retourné avec le même sourire et a dit :
-Les romains doivent mourir.
Puis, le mécanicien ne se souvient de rien d'autre. Il a appris à son réveil que le fils de Poséidon qu'il ne connaissait pas l'avait assommé de son épée. Honnêtement, Léo ne l'en blâmait pas, car il avait eu aussi peur qu'eux de lui-même.
Il ne voulait plus jamais en parler... Ni du viol qu'il leur a caché, ni de sa peur. Dès qu'on l'a enfin laissé en paix, il a pris une douche pour laver toute la saleté qu'il avait.
Mais peut-on laver la crasse d'un traumatisme qui reste à jamais dans l'esprit d'un humain?
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