Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

🌷 Chapitre 8 🌷

~~~ MATTHIEU ~~~

Je regarde Darius, en attendant une éventuelle réponse. Il n'y a que deux places, et vu que Marie est assise sur Pablo, il faut que je m'asseye sur lui. Ça ne me gêne pas, mais ça a l'air de le déranger un peu.

- B-Bah..., bégaye-t-il, fin...

- Tu ne veux pas ? C'est pas un problème, je peux rester debout, je m'en fiche, je signe en souriant.

- Non, non !, s'exclame-t-il, ç-ça va. T-Tu peux t'asseoir, hein. 

Il semble tout gêné par la situation, ce que je trouve assez drôle. Je vois Pablo et Marie s'échanger un sourire d'un air plutôt amusé.

Darius s'assoit, et j'attends qu'il soit bien installé avant de m'asseoir à mon tour sur ses genoux. Avant même qu'il n'ait pu dire quoi que ce soit, Pablo me tire le bras, et, ne m'y attendant pas, je tombe sur Darius. Pour me rattraper, il pose ses mains sur mes hanches.

D'ailleurs, Darius devient rouge comme une pivoine, mais il ne me lâche pas pour autant. Je m'installe un peu mieux. C'est-à-dire que, à l'inverse de Marie, je suis assis sur Darius, mais tourné vers lui, une de mes jambes pendouillant de chaque côté des siennes. J'en profite pour l'observer. Il est vraiment mignon... Il a de courts cheveux bruns, mais la peau très blanche. Il a un nez assez petit, je trouve, mais ça lui va bien. Et ses sourcils sont assez épais. De toute façon, de ce que j'ai vu dans les vestiaires, il est plutôt poilu. Beaucoup plus que moi, en tout cas.

Ils parlent tous les trois pendant un moment, mais moi, la piscine, ça m'a crevé. J'essaie de garder les yeux ouverts, mais c'est trop dur. Je me sens si bien sur lui... Je finis même par me laisser tomber dans les bras de Darius. Euh, de Morphée.

~~~ DARIUS ~~~

Matthieu s'est assis sur moi, ou plutôt est tombé sur moi, à cause de mon crétin de meilleur ami. Mais le pauvre, il ne peut pas communiquer avec nous à cause de la position dans laquelle on est assis... D'ailleurs, il est plutôt léger. Je me demande combien il pèse.

On parle avec Pablo et Marie depuis au moins une vingtaine de minutes, quand je sens Matthieu devenir un peu plus lourd.

- Matthieu ?, je l'appelle, ça va ?, voyant que je n'ai aucune réponse, je commence à m'inquiéter, Matthieu ?

- Mais ta gueule Darius, s'exclame Marie, il dort !

Je deviens rouge comme une tomate, encore plus qu'avant. Au moins, ça veut dire qu'il ne sent pas ce qu'il y a sous lui, vu qu'il est appuyé sur un truc dur depuis le début du trajet. D'un autre côté, s'il se réveille, je suis grillé.

Il bouge, et il cale sa tête dans mon cou. Je sens sa respiration contre ma peau, et je n'ai qu'une seule envie : l'embrasser.

Ses cheveux, qui sont assez longs, me chatouillent. Ses mains sont posées et agrippées sur mon torse, à côté de sa tête. On dirait un petit enfant. Il est vraiment trop mignon, mais son souffle régulier me fait frissonner...

- Darius, je te préviens, me menace Marie, je ne veux pas que tu violes mon meilleur ami.

- Vous avez toujours pas fini avec ça ?, je souffle.

- Bah, vu ton regard, ça se voit à des kilomètres que t'es totalement amoureux de lui. Je crois que c'est le seul qui ne s'en aperçoit pas.

- Mais n'importe quoi !, je m'agace, et puis, ferme ta gueule ! Imagine qu'il ne dorme pas ?

- Mais non, ne t'inquiète pas, il dort, m'assure la jeune métisse.

Je roule des yeux. Ils sont vraiment chiants quand ils s'y mettent. Heureusement que Matthieu dort vraiment, parce que sinon, j'aurais pété un câble.

Je suis gêné pendant tout le reste du trajet. On finit par arriver à Tyso, la ville où on habite, mais je n'ose pas réveiller Matthieu.

- Euh, vous pouvez m'aider ?, je leur demande, quand le bus se rapproche de l'arrêt.

- Nan, me répondent-ils en chœur, tu te démerdes.

- Non, mais aller ! Vous êtes pas sérieux ?

- Si !, me lance mon meilleur ami, nous, on te laisse, on se prépare à descendre.

- Mais non, ne me laissez pas ! S'il vous plaît !

- À toute Dari !

Je soupire, pour me donner un peu de courage. Je ne sais pas comment le réveiller, moi !

Alors... Euh... J'hésite un petit peu, puis je me lance. Je veux le réveiller en douceur. Je lui embrasse doucement le front, et je lui caresse les hanches. C'est sans doute la seule fois que je pourrais le voir comme ça, endormi, assis sur moi avec la tête dans mon cou...

Il se réveille doucement, et heureusement qu'il n'a pas senti le bisou que j'ai déposé sur son front. J'aurais eu l'air con, et je ne sais pas comment j'aurais pu le lui expliquer. J'ai eu envie de le faire et je l'ai fait sans réfléchir, c'est tout.

Il baille puis se frotte les yeux, et recule d'un coup quand il réalise qu'il est toujours sur moi, et surtout quand il réalise qu'il a la tête dans mon cou.

- Bien dormi ?, je lui demande.

- Oui !, me dit-il en hochant la tête.

Il se lève et avance vers Marie et Pablo pendant que je prends mon sac, ainsi que le sien. Il est tellement dans les choux qu'il allait l'oublier.

Le bus s'arrête dès que j'arrive à côté de mes amis. On a un parfait timing. Ils descendent du bus et je les suis, toujours un peu en retrait.

- Bon, commence Pablo, moi, je raccompagne Marie. À lundi les gars !

- À lundi Pablo. Enfin, si t'es toujours en vie, je marmonne.

Matthieu se tourne vers moi, et me prend son sac des mains en me souriant.

- Merci de me l'avoir porté ! Surtout que je l'avais oublié.

- T'inquiète. Darius pense toujours à tout !, je lance, avant de me rendre compte que je dis des choses complètement ridicules.

- Tu ne serais pas un peu narcissique sur les bords ?

- À peine un peu !

Il rigole et me tire la langue. Je souris comme un idiot. C'est vraiment un gamin. Mais, de toute façon, je l'aime comme il est.

- Bon, tu habites où ?

Il se mord la langue, et tourne la tête en signant.

- Non, mais je vais rentrer chez moi tout seul, ne t'inquiète pas.

- Mais non, je peux te ramener. Ça ne me dérange pas.

- Non, ça va, mais merci de me l'avoir proposé. À lundi !

- Bon, d'accord... À lundi, alors.

Il me sourit et se retourne, puis se dirige vers les rues remplies d'immeubles. C'est bizarre, pourquoi est-ce qu'il ne voulait pas que je le ramène ? Est-ce que j'ai fait ou dit quelque chose de mal ?

~~~ MATTHIEU ~~~

Je marche tranquillement jusque chez moi. J'aime bien la présence de Darius, mais je ne veux pas qu'il voie où j'habite. Mon appartement n'a que quatre pièces, et ce, en comptant la salle de bain !

Je tourne pour entrer dans ma rue, et vois Anthony adossé au mur de mon immeuble. Si en plus, maintenant, il vient me faire chier jusqu'à devant chez moi, je vais péter un câble !

Il relève la tête et pose ses yeux noirs corbeaux sur moi. Quand je pense qu'avant, je les trouvais magnifiques... Maintenant, ils ne me font plus ressentir que du regret. En plus, ils ne sont pas si beaux que ça, ceux de Darius sont beaucoup mieux.

- T'as un peu de temps pour ton meilleur ami ?, me demande-t-il en souriant.

Je le contourne sans lui répondre, mais il m'attrape le poignet.

- S'il te plaît, Matthieu, il faut que je te parle...

- Bah, va parler à quelqu'un d'autre, je lui réponds, une fois que j'ai réussi à me dégager de son emprise. Heureusement qu'il ne me tenait pas fortement.

- Matthieu, commence-t-il, écoute-moi... Je suis désolé, je ne voulais pas...

- Tu te fous de ma gueule ?

- Non, non, je te jure que non, mais... Je voulais pas te faire souffrir, je...

- Tu ne voulais pas me faire souffrir ?, je lui demande, tu ne voulais pas me faire souffrir ?! Mais c'est la meilleure ! Tu vas me dire que tu n'as pas fait exprès de crier devant tout le lycée que j'étais gay ? Que tu n'as pas fait exprès de m'humilier ? De me frapper ?

- Matthieu, écoute-moi, je te jure que ce n'était pas mon intention ! C'est juste q-que...

- Tu sais quoi ? Je m'en fiche. Parle tout seul, trouve-toi des excuses si ça te fait plaisir, mais laisse-moi. Tu comprends ? Laisse-moi.

- Mais Matthieu, on est meilleurs amis ! Tu ne peux pas m'oublier ! Tu..., il prend un petit moment pour trouver ses mots, avant de reprendre, tu m'aimes !

- C'est là que t'as tout faux, je lui explique. J'ai tiré un trait sur toi, définitivement. Alors, au revoir.

Je me dégage de son emprise, et je rentre dans mon immeuble. Il a du culot quand même, celui-là ! Je monte les escaliers et arrive devant ma porte. Je toque, j'attends quelques secondes, et j'entre.

Emma est encore au téléphone, donc je vais directement dans ma chambre. Je vais chercher mon journal intime et me couche sur mon lit, un stylo à la main. Je raconte mon après-midi à la piscine, le bus, le bisou de Darius que j'ai fait semblant d'ignorer, et le moment avec Anthony.

Son comportement était étrange... J'avais l'impression qu'il était sincère... Mais non, que je suis bête. Il se fichait encore de ma tronche. C'est évident ! C'est encore une de ses manigances pour se moquer de moi, j'en suis sûr. On ne peut pas changer aussi rapidement d'avis, à moins d'être vraiment atteint de bipolarité. Et encore, je ne suis pas sûr que cette maladie engendre ça.

Une fois que j'ai fini d'écrire dans mon journal, je vais me coucher. Même s'il est encore assez tôt et qu'on est en week-end, cette après-midi piscine m'a complètement épuisé.

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro