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🌤 Chapitre 12 🌤

~~~ DARIUS ~~~

Ça fait déjà quatre jours que je suis en couple avec Matthieu, et je n'en reviens toujours pas. D'ailleurs, j'ai eu de la chance que mon père ne soit pas à la maison quand Matthieu y était. Le connaissant, je suis sûr qu'il lui aurait posé plein de questions hyper gênantes.

- Eh oh, tu m'écoutes ?, m'interpelle Pablo.

- Non.

- Mais t'es sérieux ?!, s'agace-t-il, j'étais en train de te raconter le meilleur truc que j'ai eu dans ma vie !

- Ok, mais j'en ai rien à faire.

- Bah, je te le raconte quand même. Donc, c'était hier, j'ai passé l'aprèm avec Marie. Et je peux te dire que c'était encore plus chaud que la dernière fois !

- Mais t'es dégueulasse !, je m'exclame en grimaçant.

Pablo se met à rire tout seul. Non, mais franchement ! Je veux bien qu'il fasse ce qu'il veut avec Marie, mais il n'est pas obligé de tout me raconter en détail ! Heureusement pour moi, la sonnerie du lycée retentit. Sauvé par le gong, comme on dit. Je range mes affaires en vitesse et fonce dans la cour, sans attendre Pablo, que j'entends râler derrière moi.

Je rentre dans le bâtiment d'en face et cours presque dans les couloirs, jusqu'à ce que j'arrive devant la salle de classe de Matthieu. Je m'adosse au mur en attendant qu'il sorte. On est mercredi, et on doit aller manger ensemble. Bon, on va juste au Macdo, mais entre amoureux. C'est notre première sortie depuis qu'on est en couple, et même si c'est juste pour aller manger dans un fast-food, j'ai super hâte d'être tout seul avec lui. Matthieu ne veut pas que le lycée sache qu'on est en couple, parce qu'il ne veut pas que des gens me harcèlent. Même si je lui ai dit que je m'en fichais royalement, il a insisté pour ne le dire à personne. Et je ne peux rien lui refuser.

J'attends encore un peu, puis la porte s'ouvre enfin, et les gens commencent à sortir. Toute sa classe sort, sauf lui. Il ne peut pas être absent, puisqu'on est partis au lycée ensemble ce matin. J'entends des voix dans la salle, mais je dois attendre encore quelques minutes avant que Matthieu ne sorte, accompagné d'une fille et d'Anthony. Ces deux derniers sont en train de se disputer.

- Mais putain, s'énerve le connard, puisque je te dis que j'ai rien fait !

- Mais oui, c'est ça !, lui répond la fille en levant les yeux au ciel, et mon cul, c'est de la dinde ? Comme si on allait croire quelqu'un comme toi !

- Ça veut dire quoi, ça ?

- Ça veut dire que je ne crois pas les putes de ton espèce !

- Répète ça pour voir ?

- J'ai dit que je croyais pas les putes de ton espèce !

- T'ES SÛRE DE CE QUE TU DIS LÀ ?!, crie-t-il en s'avançant dangereusement vers elle, les poings serrés.

- Pourquoi, ça te pose un problème ?!, s'exclame-t-elle en se rapprochant de lui.

Je vois Matthieu tirer la brune par le bras, en secouant la tête de gauche à droite. Anthony lance un regard noir à cette fille, puis s'en va rejoindre ses potes, qui l'attendent un peu plus loin.

- Putain, il me casse les ovaires lui.

Matthieu hausse les épaules, et tourne la tête vers moi. Il ne m'avait pas vu jusqu'à présent, mais sourit dès que nos regards se croisent.

- Je crois que je suis venu au mauvais moment..., je marmonne.

Matthieu me fait un signe de la main, et la fille à côté de lui me regarde les sourcils froncés, puis sourit et ouvre grand la bouche.

- Aah, mais c'est toi le mec qu'y a défendu Matthieu la dernière fois !, s'écrie-t-elle.

- Oui.

- Tu ne souris pas souvent, toi, me dit-elle, mais quand t'es avec Matthieu, t'as toujours un sourire collé aux lèvres.

- Et ?

- Vous êtes quoi l'un pour l'autre ? Vous sortez ensemble ?

- On est..., je m'arrête, en voyant Matthieu me regarder d'un air paniqué. Il me fait un grand non de la tête,  non, on est juste amis.

J'aimerais lui dire qu'on est plus que ça, mais bon. Je vois à la tête de la fille qu'elle n'en croit pas un mot, mais elle ne dit rien de plus et fait la bise à Matthieu. Elle s'en va, et je sors du lycée avec mon petit copain. Mon petit copain ! On prend le bus jusqu'au Macdo, mais vu qu'il y a trop de monde, on y va sans qu'il ne me donne un seul baiser.

Une fois arrivé là-bas, on commande, et je laisse mon copain choisir une table. Il en choisit une un peu plus isolée des autres. J'ai à peine le temps de poser ce que j'ai dans les mains, que Matthieu me tend un billet de 10 €.

- Garde le, je lui dis, je t'offre le repas.

- Tu m'as déjà payé le ticket de bus, alors je peux au moins payer ce que je mange, râle-t-il.

- Mais non. Si je veux te payer ça, j'ai le droit.

- Mais je ne veux pas profiter de ton argent !

- Tu n'en profites pas ! C'est... comme un cadeau. Quand on t'offre quelque chose, ce n'est pas profiter de la personne.

- Dans ce cas-là, si.

- Range ce billet ou je dis à tout le lycée qu'on sort ensemble.

Matthieu lève les yeux au ciel, mais range quand même son billet. Je sais qu'il ne roule pas sur l'or, contrairement à moi qui ai quand même pas mal d'argent. Marie m'a dit qu'il ne vivait que dans un petit trois-pièces, et que son appartement est aussi grand que ma salle à manger. C'est pour dire la différence !

On mange notre repas, et on se raconte notre journée. C'est plus compliqué pour lui, vu qu'il ne peut pas manger et signer en même temps. Du coup, je finis de manger bien avant lui.

- Mais dis-moi, pourquoi vous étiez retenu par la prof à la fin du cours ?, je lui demande.

- En fait, quelqu'un avait écrit un truc sur le tableau et Margaux a dit à la prof que c'était Anthony, mais comme elle n'avait pas de preuve, la prof n'a rien dit à personne, m'explique-t-il.

- Et pourquoi t'étais mêlé à tout ça ?

- Bah... Ce qui était écrit sur le tableau, ça m'était un peu destiné, m'avoue-t-il.

- Et c'était quoi, qui était écrit sur le tableau ?

Matthieu se mord la lèvre inférieure, et se met à éviter mon regard tout en picorant distraitement quelques frites. Il sait très bien que je suis en train de perdre patience.

- Matthieu, je répète, sèchement.

- Il y avait écrit..., il marque une petite pause, avant de reprendre. "Vous voulez vous faire sucer ? Allez voir le pédé muet !".

Je serre les poings. Je n'aime pas du tout quand quelqu'un embête mon Matthieu. Surtout que je ne comprends pas pourquoi ils s'en prennent à lui, alors qu'il ne fait de mal à personne !

- De toute façon, on ne sait pas qui a écrit ça. Et puis, ça ne m'atteint pas, donc ce n'est pas trop grave, me dit-il en souriant.

- Faut vraiment que t'apprennes à te défendre.

- Mais non, ne t'inquiète pas. Profite plutôt du repas.

- Je te signale que j'ai fini de manger depuis longtemps.

J'attends que Matthieu finisse de manger, et je ne lui laisse pas le temps d'avaler ses dernières frites que je le tire brusquement par la main. J'ouvre la porte des toilettes, et vérifie qu'il n'y a personne. Je le pousse dans la cabine handicapée, car c'est la plus grande, et je referme la porte derrière nous.

- Mais qu'est-ce que tu fais ?, s'étonne-t-il.

- T'inquiète, je ne vais pas te violer, je pouffe, je ne compte pas faire ma première fois dans les WC du Macdo.

Matthieu me fait de grands yeux, puis me donne une petite tape sur le bras.

- Je rigole ! Mais... Tu ne m'as même pas fait de bisou aujourd'hui.

- Si, ce matin, quand je suis allé te chercher chez toi, même qu'on a dû faire attention et vérifier qu'il n'y ait pas tes parents.

- Bah... En tout cas, tu ne m'as pas embrassé depuis trop longtemps à mon goût.

Il roule des yeux et scelle nos lèvres par un baiser, dans lequel on se transmet tout l'amour que l'on a l'un pour l'autre. On se sépare un peu de temps après, à bout de souffle.

- C'est mieux de commencer l'aprèm avec un baiser, je dis fièrement.

- Ça dépend juste de qui il vient.

- Quand il vient de toi, c'est parfait. Par contre, ta pote de tout à l'heure, j'ai l'impression qu'elle sait qu'on est ensemble.

- Margaux ? T'inquiète, je lui parlerai.

- Tu sais, ça me gêne vraiment pas que les gens sachent pour nous deux...

- Je t'ai déjà dit pourquoi je ne veux pas qu'on s'assume. Je ne veux pas que tu te fasses harceler au lycée à cause de moi !, s'agace-t-il.

Je soupire encore une fois. Il m'exaspère. Moi, je veux que tout le monde sache que je suis avec lui, et qu'ils n'ont pas le droit de l'approcher ou de lui faire du mal !

Matthieu me sort de mes pensées en me tirant par la main. On retourne dans le Macdo, et heureusement, nos sacs de cours sont encore là. Bon, après tout, qui volerait des sacs remplis de cahier d'allemand et de maths ?

On reprend nos affaires, et on sort pour attendre le bus. Encore une fois, je paye la place de Matthieu ainsi que la mienne. Il râle de nouveau, en disant qu'il est assez grand pour se payer une place de bus tout seul.

- Mais je préfère quand même t'offrir ta place.

Matthieu commence à bouder. Quand il s'y met, c'est un vrai gamin !

- Roh, mais aller, ne commence pas ! Tu ne vas pas bouder pour une place de bus !

- J'arrêterai que quand j'aurai eu un bisou.

Il tapote sa joue, et je roule des yeux en souriant. Je le prends par les hanches et l'assois sur moi, puis je lui fais un gros smack bien baveux pour l'embêter. Il s'essuie la joue et me tire la langue.

Le trajet ne dure que dix minutes, le temps de traverser la ville. Je vois bien que Matthieu s'ennuie. C'est normal, on ne peut pas discuter ici. Heureusement, le bus s'arrête, et on descend tous les deux.

- On fait quoi maintenant ?, je le questionne.

- Je ne sais pas, ce que tu veux. J'ai rien prévu moi !

- Euh... On peut... se balader ?, je propose.

- D'accord, me dit-il en hochant la tête, on va où ?

- On peut aller... au parc ?

- Ça me va !

On passe l'après-midi couchés sur l'herbe verte du parc, à côté du petit étang. Il n'y a pas beaucoup de monde, vu qu'il commence à faire froid dehors. On regarde les nuages blancs, et on s'amuse à trouver leur ressemblance.

Matthieu lève le doigt, et me montre un nuage en forme de cœur.

- Tu connais la tradition ?, je lui demande, celle qui dit que toutes les personnes voyant un nuage en forme de cœur doivent s'embrasser.

Il tourne la tête vers moi en me lançant un regard sceptique.

- C'est pas plutôt sous le gui, ça ?, m'interroge-t-il.

- Bah écoute, comme il faut respecter les traditions...

Je l'embrasse passionnément, en fermant les yeux. Je ne me lasserai jamais du goût de ses magnifiques lèvres, ni de lui, tout simplement.

On reste encore un petit moment dans le parc, puis on s'en va et on cherche un endroit où manger.

- Là-bas y a un truc qui vend des glaces, des crêpes et des trucs comme ça. Ça te dit qu'on aille goûter là ?, je lui propose.

- Si tu veux, mais c'est moi qui paye, je te préviens, me menace-t-il en me pointant de son index.

- Si ça peut te faire plaisir..., je souffle.

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