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🌸 Chapitre 11 🌸

~~~ MATTHIEU ~~~

On est dans la voiture depuis longtemps déjà, et c'est l'ennui total. Pablo, Darius et son père parlent ensemble, Marie est sur son téléphone, et moi... j'attends. Vu que mon téléphone n'a plus de batterie, je suis obligé d'attendre sans rien faire jusqu'à ce qu'on arrive chez Darius.

Bon, le côté positif, c'est qu'on rentre dans Tyso. Par contre, je n'ai absolument aucune idée de l'endroit où on est. On entre dans un quartier hyper luxueux. Ce ne sont même plus des maisons, mais des palaces ! Je m'extasie devant les bâtiments. Je sais que Marie n'habite pas par là, alors pourquoi on passe par ici ?

La voiture ralentit, puis finit par s'arrêter devant l'une des plus grandes maisons de la rue.

- Merci de nous avoir déposés !

- De rien, Darius !, lui répond le père de Pablo, tu sais, c'est un plaisir de t'avoir. Passe le bonjour à tes parents de ma part !

- Je n'y manquerai pas. Salut Pab, salut Marie !, leur lance Darius en sortant de la voiture.

- Bye Dari !, lui répond son meilleur ami.

Darius sort de la voiture, et je l'imite. Je fais un signe de la main à Marie et Pablo, et les deux me disent au revoir. La voiture s'en va et nous laisse devant cette immense maison.

- Donc voilà, déclare Darius, ici c'est chez moi. Bon, je te fais un vite briefing. Mon frère est muet, ma mère une vraie pipelette, et mon père... est saoulant.

- Ok, t'inquiète, j'ai compris !

Darius ouvre la porte, et je rentre dans une pièce... aussi grande que la pièce principale de mon appartement. Darius enlève ses chaussures, donc je fais pareil. Il ne faudrait pas que je me fasse mal voir lors de ma première rencontre avec ses parents !

Une porte s'ouvre, et laisse apparaître une dame qui doit avoir une vingtaine d'années, habillée d'une robe blanche plutôt courte.

- Bonjour !, me dit-elle en souriant. Tu dois être Matthieu, c'est ça ?

- Oui, c'est ça, je signe.

- Tu es muet ?, me demande-t-elle.

- Euh, oui...

- Comme Gabriel ! C'est le frère de Darius, mais il est un peu plus grand que vous.

- Oui, Darius m'a dit que son frère était muet aussi, mais il ne m'avait pas dit qu'il avait une sœur.

- Darius n'a pas de sœur, la seule femme ici, c'est moi, sa mère !, me dit-elle en riant.

- Ah, d'accord..., je m'étonne. Elle fait vachement jeune pour être maman.

- Mais vous avez mangé ?, s'inquiète-t-elle.

- Non, maman, lui répond son fils, t'as faim Matthieu ?

- Pas spécialement, non.

- Bon, alors, on mangera tout à l'heure !, décrète-t-il, tu viens ?

- Euh... Oui, oui.

On monte à l'étage, et on arrive dans un long couloir. Les parents de Darius doivent avoir beaucoup d'argent pour avoir une aussi grande maison. Darius ouvre une porte, et on entre dans une pièce un peu plus grande que le hall d'entrée.

Cette pièce est magnifique. Les murs sont blancs, et le parquet gris clair. Il y a un lit deux places, avec une couverture représentant le drapeau de Londres. Il y a une grande fenêtre sur le mur en face de la porte, un bureau avec un ordinateur portable contre le mur de gauche, une grande télé avec un écran plat en face du lit, et plusieurs consoles reliées à celle-ci.

Je reste ébahi par la chambre de Darius. C'est sûr, je ne l'inviterai jamais chez moi maintenant que j'ai vu sa maison !

- Voilà ma chambre !, me dit-il en souriant, t'en penses quoi ?

- Elle est magnifique !

- À ce point ?

- Oui ! Qui est-ce qui a fait la décoration ?

- C'est moi qui ai choisi ce que je voulais, mais c'est un mec qui l'a posé, m'explique-t-il.

- En tout cas, j'adore ! En plus, il y a beaucoup de lumière.

- Ouais, c'est parce que les murs sont blancs. Du coup, ça reflète la lumière et ça rend la pièce plus lumineuse.

J'adore sa chambre. Elle est vraiment très jolie ! Surtout comparée à la mienne. Ma chambre a des murs plutôt sombres, et n'a qu'une fenêtre minuscule.

- Au fait..., reprend-il, depuis ce matin, je me demandais ce que je t'avais dit hier soir.

- Moi aussi, je me pose des questions depuis hier soir, je lui avoue.

- Mais... Je t'ai dit quoi exactement ?, s'inquiète-t-il.

- Tu m'as expliqué depuis quand on se connaissait, et tu m'as dit autre chose.

- Et..., il déglutit, avant de reprendre, c'est quoi, l'autre truc que je t'ai dit ?

J'hésite. Si ça se trouve, il m'a dit qu'il m'aimait seulement sous le coup de l'alcool, et il ne le pense pas vraiment, mais d'un côté, il a le droit de savoir ce qu'il m'a dit.

- Tu m'as dit que tu m'aimais, je finis par lui avouer.

Darius s'arrête de bouger, et semble réfléchir à toute allure. J'attends un peu avant de lui poser une autre des questions que j'ai envie de lui poser.

- E-Est-ce que c'est vrai ?, je signe, maladroitement.

- B-Bah... Je voulais pas te le dire, parce que je voulais garder notre amitié intacte, mais j'ai tout gâché, comme d'habitude.

- Darius...

- De toute façon, je ne suis qu'un con. Un gros con. J'ai foutu mon amitié avec l'homme de ma vie en l'air, se lamente-t-il.

- Darius, écoute-moi, je...

- J'ai encore tout gâché..., continue-t-il, sans même me regarder. En fait, je signe dans le vide.

~~~ DARIUS ~~~

Merde, quel con. Je me déteste. Pourquoi est-ce que j'ai bu, hier ? À cause de ça, j'ai avoué à Matthieu mon attirance envers lui. Moi qui ne voulais rien lui dire, pour pouvoir profiter de notre amitié ! Je suis vraiment le pire des cons. Il va me dire qu'il ne se passera jamais rien entre nous, mais qu'on peut rester amis. Et après ça, il ne me calculera plus, mais c'est normal. Qui pourrait aimer quelqu'un comme moi ?

- Est-ce que c'est vrai ?, me demande-t-il.

- B-Bah..., je bégaye, je voulais pas te le dire, parce que je voulais garder notre amitié intacte, mais j'ai tout gâché, comme d'habitude.

Je m'énerve tout seul. Je sais que Matthieu est à côté de moi, mais il m'est impossible de penser dans ma tête. Il faut que toutes mes pensées ressortent.

- De toute façon, je ne suis qu'un con. Un gros con. J'ai foutu mon amitié avec l'homme de ma vie en l'air. J'ai encore tout gâché...

Je commence à faire les cent pas dans ma chambre, tout en me lamentant sur mon sort. Et, bien sûr, je m'énerve de plus en plus.

- Quelle idée, aussi !, je m'écrie, je ne sais même pas pourquoi j'ai bu. J'ai voulu goûter l'alcool, et j'ai bien aimé. Donc, comme un con, j'ai continué ! Mais si j'avais su que ça allait faire ça... Jamais je n'aurais touché à une seule bouteille ! Je me...

Je n'ai pas le temps de finir ma phrase, que Matthieu m'attrape le bras, et me plaque brutalement contre le mur.

- Mais ça ne va pas !, je m'exclame en sursautant, tu m'as fait ma-...

Soudain, tout s'arrête. Je n'arrive même pas à finir ma phrase, car je sens ses lèvres contre les miennes. Elles sont encore plus douces que dans mes rêves les plus fous. Je ferme les yeux. Je veux profiter au maximum de cette sensation, mais Matthieu n'est pas du même avis, parce qu'il les retire doucement.

Je rouvre les yeux, incrédule, et je regarde Matthieu.

- P-Pourquoi ?, je bégaie.

Parce que tu parles trop, signe-t-il, tu ne me laisses même pas te dire que, toi aussi, tu me fais de l'effet !

- Tu te moques de moi ?

- Tu penses que je t'aurais embrassé si je me fichais de toi ?, me répond-il en soufflant.

- T'es en train de me dire que...

- Que je t'aime aussi, oui, finit-il.

- Ça veut dire qu'on ressent la même chose ?, je l'interroge.

- Bah oui.

- Donc tu vas continuer à me parler ?, je m'exclame en souriant.

- Oui.

- Mais tu m'aimes vraiment ?

- Si tu me reposes cette question encore une fois, je me casse.

Ce n'est pas un rêve ! Matthieu m'aime vraiment ! Je soupire de soulagement. Ça veut dire qu'on va rester amis ! Non, on va peut-être même devenir plus que ça !

Je suis tiré de mes pensées par Matthieu, qui me tapote l'épaule.

- Hein ? Quoi ?

- Ça va ?, s'inquiète-t-il.

- Ça ne pourrait pas aller mieux ! Mais... Du coup... Tu m'aimes vraiment ?, je lui redemande, ce qui le fait soupirer, mais il a quand même un petit sourire en coin sur les lèvres.

- Je t'ai déjà dit oui.

- Donc on est ensemble ?!

- Non.

- Mais, je..., je fais la moue, un peu surpris, je croyais que...

- Je n'ai pas fini. Je ne me rappelle plus quel goût ont tes lèvres....

- Et alors ?, je m'étonne en fronçant les sourcils.

- Bah, si je pouvais y regoûter...

- Tu dis ça juste pour m'embrasser ?

- Si tu n'en as pas envie...

Hors de question que je le laisse filer. Je nous rapproche et nous fais changer de position, ce qui fait que c'est désormais lui qui est plaqué contre le mur. Il est d'abord surpris, puis il sourit en me regardant droit dans les yeux.

Je prends mon temps avant de l'embrasser. Je l'admire. Il est si beau... Je ne comprends toujours pas pourquoi il n'est pas en couple depuis longtemps. Surtout que beaucoup de personnes au lycée sont raides dingues de lui ! Mais je ne suis pas sûr qu'il s'en rende compte...

Je le détaille, admire chacun des grains de beauté qui parsèment son visage, et inspire son parfum que j'aime tant, mais je vois qu'il s'impatiente. Pour ne pas le faire trop attendre, je rapproche très doucement mes lèvres des siennes. Ça doit l'énerver, parce qu'il rapproche sa tête d'un seul coup pour sceller nos lèvres. Toutes sortes d'émotions passent en moi : la joie, le plaisir, l'excitation, l'amour, et pleins d'autres que je ne saurais pas expliquer.

Ses lèvres sont chaudes et humides, mais tellement douces... Je place mes mains sur ses hanches, et presse son corps contre le mien. Je sens sa langue frotter contre mes lèvres, que j'entrouvre sous le coup de la surprise. Nos deux langues se lancent dans une danse sensuelle et délicate. Ce baiser n'est pas brutal ou sauvage, comme ceux qu'on voit dans les films, mais lent, et extrêmement doux.

Au bout d'un moment, il me pousse gentiment par le torse pour reprendre son souffle. Dommage, j'aurais voulu continuer ce baiser pendant des heures.

- Je t'aime, Matthieu, je lui confie.

- Je t'aime aussi. Encore plus que ce que j'ai aimé Anthony.

- Bah, j'espère bien, que tu m'aimes plus que ce connard !, je m'agace.

- Tu es jaloux, souligne-t-il en souriant.

- Non. Je ne l'aime pas, c'est tout.

- Mais t'es quand même jaloux, insiste-t-il.

- Bon, d'accord, peut-être un peu..., j'avoue, mais comprends-moi ! Je t'aime depuis tellement longtemps ! Et toi, t'aimais ce connard qui te fait souffrir...

- Mais il ne m'approchera plus.

- Bah j'espère bien, oui !, je m'exclame, mais... pourquoi tu en es si sûr ?

- Parce que maintenant, mon petit copain veillera sur moi, me dit-il en souriant.

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