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Partie 25


   Lewis avait les pensées qui divaguaient et le moral à plat. Plus rien ne trouvait d'importance à ses yeux maintenant que la femme qu'il aimait le plus au monde venait de lui tourner le dos. Ce soir-là, il pleura comme jamais auparavant tant sa douleur fut grande et son désespoir profond.

Le jeune homme se leva finalement du sol où il se lamentait pour rejoindre le salon. Il décida pour la première fois, d'ignorer le côté purement professionnel de leur relation en sollicitant, par un coup de fil, l'assistance de Franck.
Il était perdu. Blessé et déçu car cela était tellement évident à ses yeux. Esther ne l'aimait pas ! La preuve en est qu'elle était sûrement dans les bras d'un autre homme. Lewis en était plus que certain, il avait entendu un homme murmurer après sa fiancée.
Le plus triste dans cette histoire était que quelque part au fond de lui, il s'attendait un peu à une telle finition vu les comportements désagréables d'Esther à son égard. Mais son cœur refusait d'écouter ses doutes.

Ça fait tellement mal, un amour à sens unique ! Heureusement, Dakouo n'eût pas à se torturer plus longtemps l'esprit. Son responsable venait d'arriver.

-- Bonsoir Monsieur ! Dit naturellement Franck.

Cependant, l'état dans lequel se trouvait Lewis, l'inquieta beaucoup. Certes, au téléphone, il avait perçu dans la voix de son patron du chagrin mais là, la vision était tellement attristante.

-- Monsieur, vous allez bien ?

-- Franck, je souffre ! Avoua Lewis. J'ai vraiment besoin de conseils. La femme que j'aime ne partage pas mes sentiments. Que faire ? Je t'assure que je l'aime tellement, je l'aime comme je ne m'aime moi-même. Cependant, les sentiments ne sont pas partagés. Elle semble avoir déjà un homme dans sa vie. S'il te plaît aide-moi à l'oublier.

-- Euh...balbitua Franck, confus et débourselé.

Il n'avait jamais eu à faire à un cas de ce genre de toute sa vie car la première femme qu'il avait aimée était celle qui partageait sa vie présente, son épouse, sa côte.

-- Je suis vraiment désolé pour vous monsieur. J'imagine votre douleur. Cependant, le premier conseil que je vous donnerai c'est de vous reposer.

Lewis acquiesça. Il se leva et tourna un instant en rond dans le salon. Puis alla prendre deux canettes de Bière dans le réfrigérateur. Il posa une sur la table en face de Franck.

-- Tu peux en boire ! Lui dit-il.

Il n'avait plus cet air de veuf dans lequel son responsable l'avait plutôt trouvé.
Lewis ouvrit sa canette et en but une seule gorgée. Il posa ensuite la boisson sur la table.

-- Oui, Fit-il à l'intention de Franck. Je pense que tu as raison. Mais je veux plus que cela. Je pense que je devrais me mettre en couple avec une autre. J'aurai moins mal si je ne l'aime pas dès le début. L'amour peut venir après. Je t'assure que je veux oublier Esther. Elle ne m'aime pas.

-- Encore désolé monsieur.

-- Ne le sois pas Franck !

-- Pour votre idée, elle est un peu trop radicale. Si vous aimez cette fille, je suggère que vous lui donniez une seconde chance.

-- Je le lui en ai donné des tonnes ! Je suis brisé. Et maintenant je suis décidé à changer de page.

Franck ne savait que dire. Il n'était vraiment pas doué pour consoler. Seule Zeinabou arrivait à le faire correctement mais cette dernière ne pouvait rien faire face au désespoir du boss.
Franck se sentit inutile du fait de ne pas avoir cette qualité qui était propre à sa sœur. Il commença à ressentit du stress, ce qui le poussa à ouvrir sa canette et à en boire le contenu.

-- Tu sais quoi ? Dit subitement Lewis.

Franck se redressa légèrement, l'ouïe aux aguets.

-- Quoi donc monsieur ?

-- Si je t'ai appelé toi principalement et non Benjamin, c'est parce que je sais que tu peux m'aider.

-- Ce serait un plaisir pour moi de le faire, déclara Franck enthousiaste à l'idée que son patron trouvait en lui une source de réconfort.

Lewis se rassit. Son responsable ramena la canette à sa bouche.

-- S'il te plaît Franck, accepte que je sois en couple avec ta sœur !

Le jeune homme recracha subitement le contenu de sa bouche dans un sursaut. Il eût les yeux gros et les oreilles frémissantes. Déposant l'objet qu'il tenait sur la table, Franck s'apprêtait à dire quelque chose lorsque Lewis prit les devants.

-- S'il te plaît ! Je pense qu'elle pourra me rendre heureux.

Cette dernière phrase ébranla vivement le jumeau. Ce n'était pour lui pas réel ce qu'il était en train d'entendre. Son cerveau ralentissait tout à coup. Lewis qui l'observait d'un œil discret, priait intensément pour que son responsable accepte la proposition. C'est vrai qu'il n'aimait pas Zeinabou mais, il était prêt à tout pour que les choses marchent entre eux.

-- Monsieur..., Commença Franck. Comment vous dire ? Ma sœur..en fait, Zézé est amoureuse de vous depuis un bon moment. Et, c'est un peu tôt de le dire mais je ne voudrais pas que vous lui brisiez le coeur.

-- Ce n'est pas possible !

****

Il était 22h et Esther s'appliquait à ranger ses derniers vêtements pour le voyage. Ce voyage forcé. Juste derrière elle, Léo était arrêté, toujours le calibre 22 dans la main.

-- Dépêche-toi , lui dit-il d'un mouvement de la main.

-- J'ai... j'ai... j'ai presque fini, informa Esther en s'efforçant de bégayer comme si elle avait toujours peur alors que ce ne fut plus le cas depuis belle lurette.

Elle avait un plan en tête. Léo ne pourrait jamais la soumettre et cette information, son homme le saura dès ce soir. La jeune femme tira brusquement sur la fermeture éclair de sa valise, la bouclant d'un coup sec.

-- Uhm, fit Léo. Il était temps ! Bon laisse-moi descendre cette valise. Mais tu attends que je la saisisse avant de commencer à quitter cette chambre. Une moindre erreur et tu es cuite.

-- D'accord, dit-elle à peine.

Elle obéit parfaitement aux directives de son époux. Une fois au salon, Léo téléphona pour que quelqu'un vienne les chercher. Après cela, il s'assit.

-- Envoie-moi quelque chose à manger. Dit-il à sa femme.

Esther opina du chef, puis calmement s'élança à la cuisine. De son côté, Léo n'avait aucune crainte. De toute façon, cette femme ne pouvait rien lui faire car il avait bloqué son téléphone, veillé sur elle tout le temps pendant lequel elle avait cuisiné ces spaghettis qu'il allait bientôt déguster. Il avait également rangé tous les couteaux et fourchettes du coin dans une de ses valises.

L'homme alluma la télé.....
Dès qu'il vit son épouse revenir à lui, il brandit de nouveau son arme sur elle.

-- Va t'asseoir juste là devant ! Lui ordonna t-il faisant allusion au siège qui lui faisait face.

Esther obéit pour la énième fois.
Son époux fut satisfait de se voir au contrôle. Il lui fit un sourire charmeur auquel Esther ne répondit pas, toujours tremblante de peur.

-- Tu ne manges pas ? Demanda Léo.

-- Oui, je ne mangerai pas.

-- Pourquoi, rétorqua t-il subitement. Aurais-tu mis quelque chose dans le repas ?

-- Oh non non non, fit Esther. Apeurée. Je t'assure mon chéri que je n'ai rien mis dans ce repas. Tu étais d'ailleurs là quand je cuisinais.

-- Uhm... c'est vrai. Tu n'as pas tort ! Conclut Léo.

Il déposa l'arme juste à côté de lui. Puis commença à manger.

-- Délicieux ! Tu cuisines tellement bien mon amour. Complimenta t-il sa femme.

Esther sourit grandement en son for intérieur. Yes ! Se dit-elle. Elle connaissait son homme. Elle savait que tout marcherait à merveille.

Après trois minutes à peine de dégustation, Léo sentit ses paupières s'alourdirent. Il souleva l'arme contre son épouse.

-- Qu'est-ce que tu as mis dans ce repas ?

-- Rien, je t'assure que rien, s'il te plaît ne me tue pas .

-- Petite menteuse !

-- Je n'ai rien mis dans le repas.

-- Tais-toi !

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